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sur 221 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
« Bacchantes » : des braqueuses de bacchanales

Avec son nouveau roman, Céline Minard nous plonge dans un univers gangster extravagant au style maîtrisé et convaincant

À Hong Kong, les caves de garde ECWC sont parmi les plus sécurisées au monde. Un véritable bunker, où sont conservées dans les meilleures conditions des centaines de milliers de bouteilles de vin.
Valeur du stock : 350 millions de dollars. Des grands crus uniquement, confiés par leurs riches propriétaires à M. Coetzer, ancien ambassadeur reconverti dans le marché de services aux milliardaires.
La cave est imprenable, grâce à son système de sécurité ultrasophistiqué : « la plus grande forteresse des vins d'Asie du Sud-Est ».
Et pourtant, c'est bien ce tweet qu'il recevra un beau matin : « Vous ne pouvez plus entrer. Nous avons tout ouvert. Nous avons tout relié ». Des intrus se sont introduits dans sa place forte.

La police est convoquée. Jackie Thran, la cheffe de la brigade, veut faire sauter la porte blindée et donner l'assaut. le négociateur, Marwan Cherry, préfère attendre et voir.
Voir quoi ? Un escarpin déposé devant l'entrée, puis une bouteille de grande cuvée, vidée de son contenu mais remplie d'urine.
Ce ne sont pas des braqueurs, mais des braqueuses, et elles ont décidé de se faire un grand banquet digne de Bacchus. Une bacchanale.

La menace d'une explosion cyclonique.
Alors que le puissant typhon Shanshan menace la baie de Hong Kong, un véritable festin devait accueillir les clients milliardaires de M. Coetzer pour « vivre un moment de totale sécurité, chez lui, dans l'oeil du cyclone, dans sa pupille ». Car sa forteresse de vin offre une meilleure protection que toutes les habitations des hommes.

Subversif ? Pas seulement. Même si ces trois braqueuses atypiques, qui n'auront pas assez de leurs vies pour boire tout ce précieux nectar, compte bien prendre leur part de gâteau et de sécurité réservées aux plus riches.

Absurde ? Totalement. Leurs exigences : un nécessaire de maquillage, pied de nez d'une dérision volontaire, cachées derrière leurs masques de clowns et leurs communications excentriques.

Dans l'ivresse ? Absolument. « le temps de la sidération » est venu... C'est ce cocktail explosif, absurde et aviné au rythme échevelé qu'il faut absolument découvrir.

Un millésime 2019 à lire sans modération !

Lu en décembre 2018.

Retrouvez ma chronique complète sans le conseil des libraires Fnac :
Lien : https://www.fnac.com/Bacchan..
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À l'image de ces cuisiniers cathodiques qu'on nous inflige constamment et qui trouvent dans la "revisite" la quintessence de leur art, Céline Minard continue de passer en revue ses gammes de genres littéraires. Sauf que dans son cas, c'est plutôt réussi !

Ainsi, après le western ou l'épopée en montagne hier, elle nous livre avec Bacchantes et beaucoup d'adresse, une "revisite" du livre de braquage, dont elle reprend les codes en y ajoutant sa marque personnelle, la profondeur.

Alors qu'un typhon menace Hong-Kong et que ses habitants s'apprêtent à se calfeutrer pour de longues heures, 3 femmes, la Bombe, la Brune et la Clown sont retranchées dans le bunker alpha. C'est la plus grande cave à vin du monde imaginée par Ethan Coetzer et remplie des bouteilles les plus illustres pour une valeur de plusieurs centaines de millions de dollars. Une flic, Jackie Tchan et un consultant-négociateur Marwan Cherry, tentent d'en finir au plus vite avant que le typhon n'empêche toute intervention.

Chacun de ces personnages est caricaturé à l'extrême, de la flic sur les nerfs et pressée d'intervenir, au consultant dépassé, en passant par ces 3 Bacchantes, adoratrices de Bacchus autant que femmes exubérantes et débauchées.

Céline Minard réussit à la fois à nous plonger dans son atmosphère tendue dès ses premières lignes, puis à nous inviter à une approche hédoniste et jouissive de la vie et de la possession, où l'ivresse transcende et transforme. Le tout en une simple petite centaine de pages où chaque mot compte et joue son rôle : chapeau !
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Au fur et à mesure de la parution de ses romans, on découvre Céline Minard avide d'explorer tous les genres, de se servir de leurs codes pour nous faire passer un message à sa sauce. Après la science-fiction dans le dernier monde, le roman moyenâgeux avec Bastard Battle ou encore le Western avec Faillir être flingué, voici le roman noir avec cette histoire de braquage mené par trois intrépides amazones.
Nous sommes à Hong Kong à quelques jours de l'arrivée d'un typhon. Autant dire que la tension est déjà grande quand on apprend que l'un des endroits les mieux protégés de la ville, l'ancien bunker des forces anglaises reconverti en gigantesque cave à vins, vient d'être braqué.
Quand s'ouvre ce court roman, voilà déjà près de trois jours que la police a pris position autour du bâtiment, sans pouvoir pour autant intervenir. Elle manque tout simplement d'informations sur ce qui se trame derrière les portes blindées. Soudain, la porte s'ouvre et une jambe fuselée, terminée par un talon-aiguille, dépose une bouteille avant de s'éclipser. Un romanée-conti de 1969.
Quel message les braqueurs ont-ils voulu transmettre?
Jackie Thran, qui est en charge des opérations au sein de la police essaie d'en savoir davantage, veut analyser chacun des faits et gestes, suivre les caméras de surveillance, tenter de comprendre. À ses côtés, un ancien diplomate sud-africain est dans tous ses états. C'est Ethan Coetzer, gérant de ce stock estimé à quelques 250 millions de dollars et que les braqueurs menacent de faire exploser. le message initial envoyé par tweet ne laisse guère de doutes sur leur professionnalisme: «Vous ne pouvez plus enter. Nous avons tout ouvert. Nous avons tout relié. ECWC 21h 18». Il faut désormais tenter de répondre aux trois questions qui? comment? Pourquoi?
Au fil des pages qui suivent, la première va trouver au moins partiellement une réponse: trois femmes occupent le bâtiment : Silly, Bizzie et Jelena. Avec elles, Illiad, un rat dont le rôle est loin d'avoir été anecdotique dans la prise de contrôle du bâtiment et qui répondra en grande partie au comment. À la question du pourquoi, il faudra se rappeler le titre du roman. Les Bacchantes désignant, on le rappellera, les femmes qui rendent un culte à Dionysos (devenu Bacchus dans la mythologie romaine et dieu du vin).
Voici donc un petit bijou passablement subversif – attendez l'épilogue! – et un tantinet alcoolisé pour commencer joyeusement l'année.
Notons enfin, pour ceux qui auront aimé la plume élégante de Céline Minard, la parution simultanée de son précédent roman «Le grand Jeu» en Rivages/Poche.

Lien : https://collectiondelivres.w..
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Alors, ce dernier Minard ? Eh bien, pour déménager, ça déménage !
Entrée in medias res, comme on dit : comprenez que la panique est totale, paroxystique : tout le monde est sur les dents et on n'est pas loin d'une atmosphère de quasi-fin du monde. Trois nanas aussi survoltées que déjantées se sont emparées de la cave à vins la plus sécurisée de Hong Kong, la « plus grande forteresse des vins d'Asie du Sud-Est » : douze bunkers enterrés à plus de vingt mètres du sol, portes blindées qui résisteraient à des obus, système d'ouverture par reconnaissance faciale, caméras de surveillance. Bref, la totale.
Et elles, les filles, elles sont tranquillement installées à l'intérieur et s'amusent à faire péter les bouchons ou à jouer aux quilles avec quelque Chambolle-Musigny premier cru ou un petit Romanée-Conti de 1969… Je vous vois tourner de l'oeil… Et il y a de quoi… Ethan Coetzer, l'homme chargé de veiller sur ces bouteilles d'exception d'une valeur de trois cent cinquante millions de dollars, est à deux doigts de faire un arrêt cardiaque : tous les grands de ce monde lui ont confié leur inestimable liqueur tandis qu'il leur a assuré l'invulnérabilité absolue de son bunker ultra-moderne et ultra-sécurisé et évidemment imprenable.
Et elles sont là, ces trois folles échevelées, hurlantes et tourbillonnantes sur leurs talons aiguilles, la Bombe, la Brune et la Clown, maquillage outrancier, vêtements bigarrés, gestes désordonnés et un brin obscènes… des Zébulon en pleine crise d'hystérie... accompagnées d'un certain Illiad que je vous laisse la joie de découvrir.
Mais qui sont ces trois braqueuses sorties tout droit d'un carnaval de cinglés ? Comment sont-elles entrées là ? Et SURTOUT, que veulent-elles ? « Pour la brigade d'intervention, (la question) la plus importante est « comment ». Pour Jackie et pour le négociateur, c'est « qui ». Pour Ethan Coetzer, c'est « pourquoi » Personne ne comprend rien à ce truc de fou.
« Le fait est qu'on ne peut pas dire si ce sont trois cinglées qui se sont lancées dans un truc qui les dépasse complètement ou si ce sont trois cinglées qui savent très bien ce qu'elles font. Et je ne sais même pas ce qui serait préférable. » conclut Jackie Thran, la cheffe de brigade, prête à lancer son équipe à l'assaut de ces trois furies mais il faut d'abord tenter d'entrer en contact, de négocier…
Il y a bien un moyen de leur faire entendre raison…
Ajoutez à cela un typhon imminent et vous imaginerez un peu mieux l'ambiance électrique qui règne autour de ce fameux bunker !
Une demande finit par arriver… Vous ne devinerez JAMAIS laquelle !!!
Règle number one : lire ce texte d'UNE TRAITE. Impossible d'envisager la chose autrement. Il s'avale d'un coup. Cul sec. de toute façon, le présent de l'écriture vous happe littéralement tandis que le suspense et le rythme frénétique vous scotcheront à votre siège. C'est ultra- cinématographique. Hyper-visuel. Donc, pas de pause, ce serait un contresens.
De deux : n'oubliez pas que Bacchantes n'est pas qu'un roman noir de braquage. Je pense plutôt que Céline Minard est du genre à aimer mélanger les genres, détourner les codes et les règles, lancer son lecteur sur de vraies-fausses pistes, des leurres qui n'en sont pas tant que ça, au fond...
Je crois que ce texte va bien au-delà de ce qu'il nous donne à voir et que tout son sens est à chercher plutôt à la fois du côté de l'esthétique, de la philosophie et pour ma part, je pense notamment à la notion de divertissement - au sens pascalien du terme… Il me semble qu'il est ici question de la nécessité que l'on peut ressentir, à un moment donné de l'existence, de se détourner des misères de la vie, de la pensée de la mort et ce, en faisant un coup d'éclat qui soit aussi beau qu'un feu d'artifice...
J'y vois aussi la volonté chez ces femmes de retrouver la vraie valeur des choses (bien loin des notions d'argent, de placement, de collection, synonymes de mort d'une certaine façon…)
Un vin, ça se boit, point barre. le reste, c'est de la foutaise.
Et elles l'ont bien compris, les filles.
Ajoutons à cela (mais tout est lié) une certaine recherche de la beauté (une forme de contemplation) et un désir profond de jouissance absolue (nécessaire pour que la vie vaille d'être vécue) et nous y sommes.
En deux mots : ces filles sont des philosophes qui passent à l'action.
Parce qu'il est temps (elles ne sont plus toutes jeunes), et qu'il faut bien le faire un jour.
Lâchez-tout ! Et que ce soit grandiose !
Vous tiendrez peut-être là le sens même de l'oeuvre...
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Céline Minard sait nous surprendre par les genres et les thèmes qu'elle aborde. Elle nous embarque ici dans un braquage, où trois femmes (la Bombe, le Clown et la Brune) totalement déjantées ont décidé de prendre en otage une cave de vin ultra-sécurisée (pas moins de 100 000 bouteilles d'une valeur de 350 millions de dollars). Ne cherchez pas le mobile sinon ce livre vous paraîtra inabouti. Céline Minard n'est ici ni dans un roman policier ni dans une analyse psychologique. Elle se positionne davantage dans la dénonciation de la superficialité et de l'absurdité du monde, les dérives de l'argent du monde capitaliste. Et si ces femmes étaient simplement venues sauver ces bouteilles de vin emprisonnées dans des bunkers ?! Dans l'antiquité, les bacchantes étaient en effet des femmes, intrépides, prêtresses de Bacchus.
En revanche, son style reste le même : incisif, corrosif, rythmé. Avec seulement 110 pages, Bacchantes se lit d'une seule gorgée.Outre la superficialité de l'analyse, les détracteurs de ce livre mettront en avant des situations certes farfelues et qui frôlent souvent le sensationnalisme. Peu importe pour moi : j'ai savouré ce livre, j'ai beaucoup ri, j'ai justement aimé le côté provocant de ces trois femmes, leur énergie, leur inventivité, et l'audace du propriétaire de la cave. le bouquet final est particulièrement réussi !
Céline Minard est un auteur qui prend des risques, et c'est bien pour cela qu'elle ne fait pas l'unanimité. Elle n'est pas que dans l'exercice de style. Elle sait traiter de sujets de société souvent de façon détournée mais qui visent juste, et fait passer de vrais messages.Un livre à savourer goulûment !
Lien : https://accrochelivres.wordp..
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Décidément, le "style Minard" me va bien: ça ne manque ni de créativité, ni de portraits hauts en couleur, comme je les aime. Revisiter le thème du braquage au féminin ( 3 fortes têtes, non 4, parce que la "flic" n'est pas mal non plus), dans un bunker souterrain, sensé abriter les plus grands crus du monde, à destination de mecs superfriqués, il fallait y penser. Et je ne vous parle pas des détonateurs utilisés pour miner le lieu, alors qu'il devait servir de refuge aux nantis, pendant que soufflerait un typhon dévastateur sur Hong Kong. Un régal, vous dis-je. J'avais déjà été plus que favorablement impressionnée par " Faillir être flingué". Là, je suis confortée dans mon opinion, le style Minard demande qu'on s'y attarde.
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Hong-Kong, sa baie. le vent souffle de plus en plus fort depuis trois jours. Aucun autre bruit ne vient le parasiter. le typhon approche. Comme le monstre mythologique, il attend son heure pour frapper. Double attente, double peine pour la brigade d'intervention : trois femmes ont pris en otage la cave d'Ethan Coetze, propriétaire richissime de grands crus millésimés. Estimés à 350 millions de dollars. Un braquage dans la cave à vin la plus précieuse et la plus sécurisée de la planète, c'est insensé. Installée dans de vieux bunkers de l'armée britannique, elle semblait inattaquable. Et pourtant, la Clown la brune et la bombe ont réussi à franchir tous les obstacles technologiques. Grâce à un rat. D'extravagantes braqueuses, en escarpins et perruques vertes, belliqueuses et railleuses, à la descente rapide qui jouent aux quilles avec les bouteilles des meilleures cuvées. Laissant pantois Jackie Thran la cheffe de brigade, Marwan Cherry le négociateur et Coetze. Leur requête pour l'instant : un nécessaire à maquillage, de luxe. Coetze décide de leur remettre en main propre… le maître des lieux, tel Dyonisos, se dévêt et pénètre dans l'antre. Retrouver ses bouteilles fameuses, son capital, sa fortune. Contempler les robes, sentir les arômes, et boire jusqu'à l'ivresse, mais c'est sans compter sur le dément trio.

Un roman pétillant, un flot de mots percutants, une écriture enivrante, une histoire subversive, des personnages effervescents… Une fulgurance à déguster sans modération.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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Je n'ai jamais lu Céline Minard. J'avais essayé Faillir être flingué mais j'avais abandonné très rapidement, je n'avais pas accroché. Là, j'ai dû le lire pour le comité de Cultura, il est très fin et la quatrième de couverture est alléchante. Et même si je n'ai pas compris la fin, même si d'ailleurs j'ai trouvé l'ensemble plutôt énigmatique, j'ai été complètement hypnotisée par ce petit roman que je n'ai pu lâcher. Je ne me suis pas posé trop de questions parce que j'avais l'intuition -vérifiée- que je ne trouverais pas les réponses. C'est rythmé, complètement extravagant et déroutant, et fort bien écrit. Un régal !

Il s'agit d'un braquage qui aurait pu faire un super bon film hollywoodien. Dans les sous-sols de Hong Kong, dans un bunker anglais, un ancien diplomate a construit une gigantesque cave à vin qui accueille les meilleures bouteilles du monde entier, pour un joli pactole estimé à 350 millions de dollar. A l'approche d'un typhon, Ethan Coetzer convie ses meilleurs clients à un banquet à l'abri, dans sa cave. Mais un trio de braqueuse bouleverse les plans, réussit à déjouer le système de sécurité ultra sophistiqué et s'introduit dans le bunker. C'est le début de l'attente pour Jackie Thran, cheffe de la brigade d'intervention, le médiateur et l'équipe d'enquêteurs.
C'est réjouissant (pour ne pas dire jouissif) ! 
Lien : http://www.levoyagedelola.com
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Récit rapide et enlevé, je ne l'ai pas trouvé aussi drôle que promis, mais par contre, il mérite bien ses 3.5 étoiles pour l'originalité.
Le style des braqueurs (des braqueuses, en l'occurrence), la méthode employée, le déroulement du récit, les personnages singuliers, tout a concouru à retenir mon attention.
Ce n'est pas mon livre préféré de l'année, mais je retiens le nom de l'auteure et je surveillerai ses prochaines parutions. J'aimerais bien voir ce qu'elle donne sur un récit plus long : il est certain que cette longue nouvelle diffère radicalement des récits habituels !
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Honk-Kong. Un typhon s'approche. Dans un bunker hautement sécurisé se déroule une prise d'otage hors norme. Ici, ce ne sont pas des êtres humains qui sont retenus, mais des bouteilles de vin. Des bouteilles évaluées à près de 350 millions d'euros. Voilà le début de « Bacchantes » de Céline Minard. Trois séquestreuses, une capitaine chargée de l'enquête, un négociateur, le « gardien » des bunkers (un ancien ambassadeur à la retraite) : voici les protagonistes du roman.
Le livre va vite, servi par une langue ciselée. Les scènes s'enchaînent, qui se déroulent parfois vues du côté des enquêteurs, parfois vues du côté des séquestreuses. Tout est ellipse, les personnages sont esquissés, parfois on ne sait d'eux que les bribes d'information lâchées dans quelques dialogues. Mais cela suffit à les rendre bien vivants, et à laisser deviner leurs forts caractères.
Un très beau livre, extrêmement bien écrit, qui se lit facilement et emporte. L'oubli est dans le vin ou... dans la lecture !
En lire un peu plus sur le blog des Liseuses
Lien : https://lesliseuses.com/2019..
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