Je dois bien l'avouer, j'ai toujours eu du mal avec les nouvelles. En tant que lecteur, j'aime bien entrer lentement dans une ambiance et y rester un bon moment.
Vous me direz que
La route de Beit Zera n'est pas une nouvelle, sauf que c'est un livre de 150 pages avec de gros caractères et une mise en page faisant la part belle aux espaces vides (les chapitres font entre 2 et 3 pages en général) et pour moi, ce n'est pas un format roman. Voilà pour la forme maintenant je vais vous parler du contenu.
C'est l'histoire de Stepan qui habite dans une petite maison isolée près du lac Tibériade en Israël. Il vit seul avec son chien, son fils ayant du s'exiler en Nouvelle-Zélande suite à un drame. Ses 2 seuls compagnons sont son chien qui est en fin de vie et Samuelson, son ami et employeur.
Cette petite vie routinière va vaciller quand Amghar, un enfant palestinien commencera à lui rendre visite (surtout à son chien en fait). Cette rencontre va provoquer en lui des remontées de souvenir…
Je n'en dirai pas plus sur la narration pour ne rien divulguer des ressorts de la narration.
Au final, ce livre m'a plu par son rythme lent et la justesse des relations et sentiments évoqués par Stepan à l'égard des autres personnages du roman. Mais comme je l'ai dit au début, je l'ai trouvé beaucoup trop court. Je n'ai pas eu le temps de m'attacher aux personnages et j'aurais aimé en savoir plus sur Amghar (même si je pense que l'auteur,
Hubert Mingarelli, nous oriente sans rien dévoiler).
Ca m'a quand même donné envie de m'intéresser aux autres romans de cet auteur.
J'ai lu ce livre en tant que juré du Prix du Meilleur Roman des lecteurs Points 2016.