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3,75

sur 85 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai emprunté cet ouvrage à la médiathèque de ma ville et je dirais que c'est plus qu'un hasard puisque, n'ayant jamais rien lu d'autre de cet auteur jusqu'à présent, j'ai repéré ce livre grâce à sa mise en valeur sur le présentoir des nouveautés.

Stephan, le personnage principal, est un homme qui vit reclus, seul, avec sa chienne, dans une cabane quelque part en Israël. Que fait-il, dans la vie ? Il fabrique des boîtes chez lui qu'il revend par la suite, il va se promener avec sa chienne mais surtout il pense beaucoup. Probablement trop d'ailleurs...il écrit régulièrement des lettres à son fils Yankel mais le lecteur ne sait jamais si ces dernières sont postées. A une époque qui se déroule en plein conflit israélo-palestinienne, Yankel a été obligé de fuir après avoir tué un homme et son père l'y a aidé avec son ami et "employeur" Samuelson. Depuis quelque temps, Stephan se sent cependant un peu moins seul puisqu'un jeune garçon, venant directement de la ville de Beit Zera (d'où le titre) pour le voir, ou disons plus, pour voir la chienne et l'emmener promener. Ce garçon, du nom d'Amghar ne parle quasiment jamais, il se contente d'être là, avec la chienne pour laquelle il s'est pris d'affection...

Un roman qui se lit très vite tant les chapitres sont courts, très bien écrit mais dans lequel je me suis un peu perdue en raison de manque de repères chronologiques et géographiques mais cela ne concerne que moi bien entendu, et peut-être mon manque de connaissances sur le sujet. A découvrir !
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La solitude est pesante pour Stepan qui vit seul avec sa chienne mourante. Son quotidien est bouleversé par l'apparition, à l'orée des bois, d'un enfant palestinien. Cet enfant dénommé Amghar tisse peu à peu des liens avec la chienne et son maître.

Les nombreux retours en arrière sur le passé de Stepan permettent de comprendre son histoire et les raisons pour lesquelles son fils a fui le pays pour aller en Nouvelle-Zélande. Même si l'auteur l'évoque peu, la toile de fond du récit est le conflit israëlo-palestinien.

Dans ce roman, il y a beaucoup de questions sans réponses. C'est un aspect du roman que j'ai apprécié. En effet, Hubert Mingarelli réussit à faire réfléchir le lecteur sans qu'il y ait nécessairement besoin de réponses.

C'est un roman court et bien écrit mais il ne me laissera pas un souvenir exceptionnel.

Lien : http://lilasviolet.blogspot...
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belle histoire poignante, style très agréable.
la folie des guerres entre hommes dits de bonne volonté
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Je dois bien l'avouer, j'ai toujours eu du mal avec les nouvelles. En tant que lecteur, j'aime bien entrer lentement dans une ambiance et y rester un bon moment.
Vous me direz que La route de Beit Zera n'est pas une nouvelle, sauf que c'est un livre de 150 pages avec de gros caractères et une mise en page faisant la part belle aux espaces vides (les chapitres font entre 2 et 3 pages en général) et pour moi, ce n'est pas un format roman. Voilà pour la forme maintenant je vais vous parler du contenu.
C'est l'histoire de Stepan qui habite dans une petite maison isolée près du lac Tibériade en Israël. Il vit seul avec son chien, son fils ayant du s'exiler en Nouvelle-Zélande suite à un drame. Ses 2 seuls compagnons sont son chien qui est en fin de vie et Samuelson, son ami et employeur.
Cette petite vie routinière va vaciller quand Amghar, un enfant palestinien commencera à lui rendre visite (surtout à son chien en fait). Cette rencontre va provoquer en lui des remontées de souvenir…
Je n'en dirai pas plus sur la narration pour ne rien divulguer des ressorts de la narration.
Au final, ce livre m'a plu par son rythme lent et la justesse des relations et sentiments évoqués par Stepan à l'égard des autres personnages du roman. Mais comme je l'ai dit au début, je l'ai trouvé beaucoup trop court. Je n'ai pas eu le temps de m'attacher aux personnages et j'aurais aimé en savoir plus sur Amghar (même si je pense que l'auteur, Hubert Mingarelli, nous oriente sans rien dévoiler).
Ca m'a quand même donné envie de m'intéresser aux autres romans de cet auteur.
J'ai lu ce livre en tant que juré du Prix du Meilleur Roman des lecteurs Points 2016.
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Plus de trois ans que ce roman attendait patiemment dans ma PAL !

Dans une cabane au coeur de la forêt vivent un vieil homme et sa chienne. Depuis le départ précipité de son fils Yankel, Stepan n'a pas quitté la cabane et sa seule compagnie est la chienne donnée par un ami. Celle-ci est désormais âgée, ne se déplace presque plus et fait sur elle. Stepan se prépare à lui dire adieu et les souvenirs affluent.

C'est un livre très court mais pourtant riche, qui aborde l'amitié, la paternité, le conflit israélo-palestinien, la solitude, l'amitié qui se noue entre l'homme et l'animal, la proximité avec la nature,… on pourrait craindre que ces sujets ne soient que survolés tant le livre est court, mais en peu de pages, l'auteur fait mouche. L'écriture est précise, il se dégage autant de douceur que de mélancolie de cette lecture.

C'est joli et touchant, mais je ne suis pas certaine d'en garder un souvenir impérissable.
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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Un huit clos en foret, un vieil homme, sa chienne, un ado et le souvenir du fils.
Un style et une ambiance envoutante, (pour ceux qui ont aimé suskwan island) un excellent moment
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Très bon roman. Histoire singulière qui ne laisse pas indifférent sur fonds de conflit palestino-israélien. Un chien comme point de de rassemblement...
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Très court roman dont l'action se situe en Israël.

Un vieil israélien, vivant seul avec sa chienne à la lisière d'un bois, raconte, à voix haute ou via de courtes lettres, sa vie à son fils parti vivre en Nouvelle-Zélande… en omettant de lui parler d'un jeune garçon qui vient, de manière récurrente, leur rendre visite, emmenant la chienne en promenade.

le style se caractérise par de courts chapitres et de courtes phrases, le tout étant harmonieux, chantant, voire presque poétique.

Bien sûr, il y est question d'amour filial, de la séparation, du conflit israélo-palestinien mais, aussi, juste du temps qui passe et des implications du passé sur le cours des jours.

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