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3,24

sur 148 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Mingarelli, c'est un style, on aime ...ou pas.

Ses récits sont toujours très épurés, écrit avec une plume sèche et sans artifice. L'atmosphère est souvent insolite, immobile, l'action lente, les personnages à peine esquissés, dont on perçoit peu l'implication dans la narration. Si je devais associer un tableau à ses livres, ce serait l'arrêt sur image de la peinture de Edward Hopper.

Je suis souvent fascinée par des petits livres vite lus à l'économie de mots, qui laissent une impression subtile assez séduisante.
Mais pour une fois, ça n'a pas du tout fonctionné!

L'ennui m'a collé à la peau dans ce road trip d'un photographe (anglais?) et de son jeune soldat chauffeur, partis en quête de clichés de population, dans l'Allemande vaincue de la toute après-guerre. On passe de routes en villages, de champs en rivières sans comprendre vraiment les motivations et la psychologie de chacun.
Un drame se noue dans une ambiance lourde mais il arrive comme un pavé dans la mare après de pages d'errance sans accroche. Seule la petite épaisseur du livre m'a permis de finir cette lecture.

Dommage. J'avais tant aimé Quatre soldats (2004) et L'incendie (2015) coécrit avec Antoine Choplin

#netgalley
#rentreelitterairesept2019

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J'avais bien aimé les précédents de cet auteur ! ici j'ai trouvé un roman bien écrit mais un peu plat, on suit les personnages sans vraiment s'y attacher, ni vraiment comprendre le sens de l'histoire ... Un rendez-vous raté.
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Dinslaken, entre Munster et Düsseldorf, les bords du Rhin, une remontée vers ?
La quatrième de couverture nous donne des indices ... être hanté par la libération d'un camp de concentration est une chose... le deviner aux hasards des lignes qui s'étalent en est une autre !
Photographier les gens de ce pays pour essayer de comprendre ce qu'ils ont laissé faire ... c'est un fait mais on prend ça pour une tocade comme une autre !
Si l'éditeur n'avait pas pris la peine de dévoiler l'interprétation qu'il faut faire des actes du narrateur, je serais restée hermétique à la démarche et à ce qu'il faut interpréter !
Les secrets des uns et des autres restent obscurs, si obscurs et me laissent bouche béé ... c'est peut être bien écrit mais pour moi, la question de fond reste quel est le sens de ces mots !
Merci pour cette masse critique spéciale qui me laisse imperméable aux propos de l'auteur !
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Nous sommes en juillet 45, dans une ville d'Allemagne occupée par les alliés. le narrateur est un photographe de guerre anglais qui a suivi la défaite allemande et qui a été traumatisé par ce qu'il a vu lors de la libération d'un camp de concentration.

Il décide de ne pas repartir en Angleterre et de parcourir l'Allemagne pour photographier les habitants devant leur maison, il part ainsi à la rencontre des hommes et des femmes qui ont permis l'existence de ces camps. Un ami colonel lui met à disposition une voiture et un chauffeur, un jeune soldat anglais de son régiment qui vient d'arriver en Allemagne et qui n'a donc rien vu de la guerre.

Le roman raconte la déambulation au hasard des routes de ces deux hommes, le photographe est hanté par les horreurs auxquelles il a assisté et le jeune chauffeur apparaît très vite hanté par son propre passé en Angleterre.

Cette histoire située en Allemagne juste à la fin de la guerre avait tout pour me plaire car je n'ai jamais rien lu sur l'immédiat après-guerre dans ce pays. Je savais de plus que Hubert Mingarelli avait une écriture très épurée comme je les aime.
Il est vrai que l'auteur ne donne aucune description dramatique, qu'il est plus dans l'évocation que dans la description ce qui en général n'est pas pour me déplaire. Mais l'errance qu'il décrit est associée à une ambiance lourde et étrange qui m'a d'abord séduite avant de me déstabiliser. Ce récit lent, froid et sans émotions m'a hélas ensuite plongée dans l'ennui. Je n'ai pas compris où l'auteur voulait en venir et je suis ressortie de cette lecture avec l'impression d'être complètement passée à côté du message qu'il voulait transmettre. Je vais avoir l'occasion de l'entendre parler de son roman lors d'une présentation début septembre, ses propos m'éclaireront peut-être...
Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
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Grosse déception pour cet ouvrage dont j'ai achevé la lecture parce qu'il était court et par égard à « un repas en hiver » que j'avais lu et beaucoup apprécié !
J'ai eu assez de mal à me situer dans ce duo entre un photographe et un soldat anglais ; et à vrai dire je n'ai pas tout compris .
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Première fois pour moi ce Mingarelli - le sujet était plutôt intéressant et la photo de couverture aguichante. Une déception car le livre est assez soporifique, j'ai eu du mal à finir.
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Ce roman est donc l'histoire d'une errance avec entre les deux hommes des secrets que le photographe tente de percer : celui de son chauffeur, celui des allemands qui ont laissé faire.

Mais le photographe et son chauffeur ne croisent que des gens simples qui se sont débrouillés comme ils ont pu à la fin de la guerre.

Je retiendrai de cette lecture cette incompréhension, cette absence de sens.

L'image que je retiendrai :

Celle de la voiture suivant le cours du fleuve.
Lien : https://alexmotamots.fr/la-t..
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Il y a quelques mois de cela, je lisais Quatre soldats d'Hubert Mingarelli. Ce roman m'avait touché par sa grande humanité. Voyant sur le site Netgalley que l'auteur publié un nouveau roman prochainement, La terre invisible, je l'ai sollicité auprès de la maison d'édition Buchet Chastel.

1945. Fin de la seconde guerre mondiale. Nous sommes en Allemagne. Un photographe de guerre anglais décide de prolonger son séjour dans ce pays pour photographier les habitants dans l'immédiat après guerre. Un chauffeur l'accompagne, jeune soldat anglais.

Appréciant déjà la plume de l'auteur et les romans traitant de Seconde guerre mondiale, La terre invisible avait tout pour me plaire. Et là, dès le premier chapitre, ça a été la douche froide…

Je n'ai à aucun moment reconnu le style de l'auteur, celui qui m'avait tant transporté dans ma lecture de Quatre soldats. L'écriture est fade, sans relief, sans émotion. le roman est court et heureusement…c'est ce qui m'a poussé à le terminer. Quant à l'histoire en elle même, je ne comprends toujours pas où l'auteur a voulu amener son lecteur. On suit le photographe et son chauffeur sur les routes allemandes, des photos d'habitants devant leur maison sont prises, parfois sous la contrainte. Et voilà… Circulez, il n'y a plus rien à voir.



La terre invisible, malgré un synopsis alléchant, ne m'a pas du tout convaincu. Tout d'abord je n'ai pas retrouvé l'écriture qui m'avait tant plu dans Quatre soldats mais j'ai également trouvé l'histoire sans grand intérêt. Je suis passée complètement à côté du message que voulait transmettre (ou pas?) Hubert Mingarelli. Un roman d'un ennui mortel. Grosse déception…


Lien : https://uneplumesurunparchem..
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Dans le cadre de l'opération Masse Critique privilégiée que je remercie j'ai pu découvrir Hubert Mingarelli que je ne connaissais pas.
Un journaliste / photographe découvre l'Allemagne nazie juste à la fin de la guerre et traumatisé par la découverte des camps de concentration entame une visite du pays afin de photographier la réalité du moment.L'idée du récit est intéressante et aurait pu donner un beau et fort roman. C'est très bien écrit malheureusement c'est tout ou à peu près , l'auteur ne dit rien ou si peu de la misère de la population qui survit dans une Allemagne en ruine .
Le livre se lit rapidement grâce au découpage en courts chapitres et de grands caractères mais cela reste une lecture d'un ennui profond , Mingarelli étant froid et sans émotion que ce soit pour les déportés dont finalement il ne dit rien ou de la population locale dont on ne sait pas grand-chose non plus. Je me suis ennuyé pendant les neuf dixièmes de ma lecture et c'est dommage car le sujet de l'immédiat après guerre en Allemagne est rarement traité en littérature . Une mauvaise expérience dommage .
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« L'écho du coup de feu semblait graver l'air, semblait s'en aller et revenir, sans arrêt, comme un orage qui aurait tourné autour de la terre. »
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« Dans l'Allemagne occupée, un photographe de guerre ne parvient pas à s'en aller et à rentrer chez lui en Angleterre. Il est hanté par la libération d'un camp de concentration à laquelle il a assisté. »
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C'est un roman que j'ai trouvé surprenant. On est loin du coup de coeur car je m'attendais à en apprendre plus sur les photographies à un projet différent dans l'histoire mais bon, on n'a pas toujours ce qu'on veut. Ce que je veux dire par là c'est que je m'attendais à ce qu'on s'attache plus aux photos qu'il prend et au projet qu'il a en tête plutôt que le récit de deux hommes sur les terres de l'Apres-Guerre. En tout cas une chose est claire j'ai bien accroché avec la plume de l'auteur, fluide et agréable à lire. J'ai aimé l'époque, la fin de la Seconde Guerre Mondiale, forcément c'est un sujet qui fonctionne presque à tous les coups chez moi. Les personnages sont assez attachants mais c'est surtout la manière d'écrire de l'auteur qui a retenu mon attention. Ce qui m'a d'ailleurs permis de terminer ce livre car sans ça j'aurais été très déçue. C'est donc un bon roman avec une belle plume bien que l'histoire n'ait pas prise à 100% avec moi.
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