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4,01

sur 2701 notes
Ah la la...Bernard Minier...un grand type !

Les intrigues de ses livres sont tellement bien construites, tellement prenantes...tu te rends compte en refermant le livre que tu as lu celui-ci avec le front plissé, signe de ta perplexité à essayer de dénouer cette trame qu'il tisse au fil des pages.

Et alors quel bonheur de retrouver Servaz ! Je fais partie de ces lecteurs qui aime retrouver une récurrence dans les personnages, qu'on gagne ainsi en intensité. C'est le cas ici.

Je ne vais pas en faire des lignes et des lignes. Il faut le lire parce que c'est intense, bien mené, que les personnages sont tops et que ça ne ressemble à aucun autre livre.
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Le succès c'est la durée . le succès c'est faire que vos lecteurs attendent votre roman comme le Messie . le succès c'est l'attachement à un personnage récurrent , qui vieillit avec vous , comme vous .
Le succès de Bernard Minier c'est d'avoir su attirer dans son sillage depuis dix ans , des lecteurs de plus en plus nombreux , qui , par le bouche à oreille , par des critiques dithyrambiques ou grâce au conseil d'une amie , d'un libraire ou d'un voisin .
Je retrouve donc comme la plupart d'entre vous le commandant - euh pardon - le capitaine Martin Servaz avec un plaisir non dissimulé . Il est sur le coup d'une commission de discipline et donc suspendu jusqu'à nouvel ordre .
Mais l'appel au secours , en pleine nuit , de Marianne , le grand amour de sa jeunesse - et la mère de Gustav , le jeune garçon qu'il a adopté - va tout changer . Malgré sa suspension , elle va l'entrainer sur sa piste , dans cette petite ville d'Aiguevives , au beau milieu de cette vallée montagneuse , où la forêt et ses mystères règnent sans partage . Peu après avoir été hébergé pour sa première nuit sur place à l'Abbaye des Hautsfroids , un meurtre est commis . Un crime glaçant . Une horrible mise en scène qui fait froid dans le dos et qui va être un funeste prétexte à des retrouvailles : celles de Martin et de la capitaine de Gendarmerie , Irène Ziegler ( que l'on a découvert dans les premiers romans de l'auteur ) . A la tête de la Section de Recherches de Pau , elle a en effet été chargée de l'enquête par le procureur . La gendarme va lui avouer que ce meurtre n'est pas le premier commis dans le secteur , le corps d'un homme a effectivement été retrouvé complètement gelé sur un lac glacière , il y quelques mois . Nos deux policiers ne croient pas aux coïncidences : un dangereux prédateur vient probablement de récidiver et risque de semer de nouvelles victimes dans son sillage et d'effrayer encore plus une population locale aux abois .

Le succès de ce roman c'est son rythme effréné qui maintient un Servaz sur la brèche malgré sa situation délicate . C'est cette tension qui s'accentue sur les personnages , page après page , dans une atmosphère de rébellion de la part de la commuté du cru . C'est cette force malsaine qui semble vouloir tout contrôler , les hommes comme leurs esprits , pour mieux les mener à leur perte . C'est cette belle galerie de personnages , suspects potentiels ou futures victime qu'ils soient professeur , ouvrier , psychiatre , gynécologue ou même …moine .
C'est ce décor sauvage , cette vallée encerclée par les sommets qui semblent faire peser sur elle une menace permanente . C'est bien sûr Martin Servaz , ce héros de la police , dont le futur professionnel est compromis , alors même qu'il est responsable d'un jeune enfant . Un capitaine qui donne une fois encore de sa personne , de sa sagacité psychique et physique , pour surmonter les nombreux dangers qu'il va rencontrer . C'est ce suspens angoissant et ce final bouleversant .
C'est cette prose ensorceleuse , ce scénario machiavélique - malgré j'en conviens quelques incohérences - qui font de ce roman un digne successeur des précédents et une nouvelle réussite en librairie.
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Ah quel plaisir de retrouver Martin Servaz, gendarme de son état que l'on suit depuis le premier thriller de Bernard Minier, « glacé » qui était un excellent roman, incroyable pour un premier roman. Fort, percutant, bien écrit. Et depuis Bernard Minier ne m'a jamais déçu et cette dernière aventure de Martin Servaz ne fait pas exception. Quand la barre est très haute, il est toujours difficile de faire des suites. Je me demandais un peu comment Bernard Minier allait nous faire une nouvelle soupe dans un « vieux » pot (pardon Martin !!). Et bien la sauce a pris et Bernard Minier nous plonge de nouveau dans les bas-fonds de l'âme humaine qui malheureusement peut toujours nous étonner, pas dans le meilleur malheureusement. C'est donc encore une histoire bien tordue de vengeance dans un coin perdu des Pyrénées à laquelle nous convie Bernard Minier. Alors que Martin Servaz commence petit à petit à se reconstruire auprès de son fils Gustav et de sa nouvelle petite amie, Léa, il reçoit un coup de fil en pleine nuit de sa femme Marianne disparue depuis 8 ans. C'est un véritable appel au secours. Bien évidemment, Martin fait trianguler l'appel qui se situe dans une vallée perdue des Pyrénées et fonce au secours de Marianne. Arrivé sur place, les meurtres très spéciaux s'accumulent. Martin y retrouve également Irène, une collègue rencontrée lors de son enquête dans « glacé ». Quelques temps plus tard, une explosion, volontaire, bloque la vallée. Plus personne ne rentre ni ne sort, la route est coupée. Il ne reste plus que l'hélicoptère pour les urgences. Les habitants de la vallée ainsi que Martin et Irène sont coincés avec le ou les tueurs dans cette vallée devenue une prison à ciel ouvert. Cette enquête va les emmener très loin dans l'horreur et Martin devra faire face douloureusement à son passé. Comme toujours bien écrit, un suspense bien entretenu et une fin qui m'a troublée. Glaçant. J'ai l'impression que nous reverrons encore Martin Servaz et j'en suis ravie. Je ne me lasse pas. Il est préférable d'avoir lu les précédents thrillers avec Martin Servaz pour mieux apprécier l'histoire. A découvrir !
Lien : https://mapassionleslivres.w..
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Je découvre Bernard Minier avec ce roman et que dire à part Wouah ! Amatrice de thriller, je n'ai absolument pas été déçue du début à la fin... une intrigue époustouflante qui tient en haleine du début à la fin!! Sitôt la dernière page lue, je me suis empressée d'ajouter les autres titres de l'auteur dans ma liste.
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Purée ce Servaz ! Quelle vie !
Ce sont les 2 réflexions qui ont animé ma lecture les cent premières pages du roman.
Autant dire que j'ai bien failli me gâcher ce dernier opus.
Et puis , la magie des Pyrénées - j'imagine - ou bien la curiosité ? l'efficacité de l'écriture ? peut-être un peu des trois ! en tout cas j'ai raccroché les wagons.
Et je suis entrée dans l'intrigue, me prêtant au jeu de l'enquête - qui ? comment ? même si le "pourquoi", on a très vite fait d'en deviner les contours.
J'ai donc passé un bon moment.
Et je souhaite au commandant Servaz du repos, peut-être une petite cure de remise en forme, a minima la prise de plantes de Bach.
Rendez-vous au prochain épisode !
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Mon premier Minier depuis bien longtemps, au début je vous avoues avoir eu du mal, mais je me suis accrochée et j'ai bien fait.
Vous prenez une foret, une abbaye, des meurtres, des manipulations ,une population terrifiée et confinée, vous mélangé le tout et vous obtenez un thriller haletant, terrifiant, j'ai eu parfois des hauts le coeur.
L'auteur nous envois sur beaucoup de fausses pistes, pour nous triturés les méninges, mais malgré tout j'ai réussi a trouvé le coupable malgré tout.
Un bon minier qui m'a fait frissonner hâte de lire la suite et surtout de lire les précédents romans .
Lien : https://www.instagram.com/tv..
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Vous voulez une histoire angoissante? Un thriller qui laisse en haleine? Bernard Minier est un expert.
La vallée est un petit pavé, mais il ne faut pas se laisser décourager.
On retrouve Martin Servaz, personnage far de sa saga, qui après avoir reçu un coup de fil d'une personne qu'il croyait disparu à jamais, se lance à sa recherche dans les Pyrénées. Il se retrouve au coeur de meurtres angoissants et va devoir faire de nouveau équipe avec Irène.
Monsieur Minier a le pouvoir de nous rendre accro, de créer un univers angoissant, de faire ressortir le pire chez l'Homme. Il y a un combo parfait pour avoir un bon policier avec une écriture très réaliste permettant d'imaginer tout à fait le décor.
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Servaz se précipite dans la vallée lorsqu il reçoit le coup de fil qu il n'espérait plus.
Marianne.

Malgré sa mise à pied, il s'immisce dans l'enquête sur d'abominables meurtres commis dans cette même vallée.
Marianne est elle en danger ?

De nouveau, j'ai adoré ce nouvel opus.
Une intrigue prenante et bien ficelée pour un excellent moment de lecture !
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La Vallée fut pour moi une douche froide.

Bien que j'apprécie habituellement Bernard Minier, ce ne fut pas le cas pour ce roman catastrophique sentant le réchauffé à plein nez.

L'intrigue commence plutôt bien : la femme disparue de Martin l'appelle en panique depuis les Pyrénées. Martin part aussitôt la rejoindre et se retrouve bien vite enfermé avec un tueur dans une cuvette. La pression et l'angoisse monte doucement au fur et à mesure des pages avant de retomber tel un soufflé avant le dénouement final de l'intrigue.
Finalement, l'intrigue est particulièrement invraisemblable. Bernard Minier à cette fois laissé tomber le réalisme pour le spectaculaire.

Le traitement des personnages est aussi particulièrement mauvais. Ainsi, nous n'avons que des stéréotypes vide de sens et de caractère.
Il y a trois types de personnages féminins :
- La femme dite classique : Martin Sevraz ne peut s'empêcher de penser à elle en termes sexuels. Un exemple est celui de la médecin légiste, une experte dans son domaine, à laquelle Martin est particulièrement attiré (mais il est vite dégouté, à près tout, elle ouvre quotidiennement des cadavres).
- La femme lesbienne : Je ne peux m'empêcher de pense que ce personnage n'existe que pour répondre aux fantasme de l'auteur et qui n'a pour rôle dans le livre que de tromper sa femme mourante avec la maire du village. C'était une scène n'apportant rien à l'intrigue ni aux personnages et n'ayant pour vocation que d'exister.
- La femme… méchante : Je pense notamment à
Les personnages masculins ne sont pas non mieux traités. Au cours de toute ma lecture, j'ai eu l'impression de n'avoir à faire que à des hommes forts, répondant aux stéréotypes masculins de la société : des hommes bourrus, fort, avec peu d'émotions.

Martin Sevraz ne se distingue pas dans cet opus. On le sent vieillit, fatigué, au bord de la retraite. Il poursuit son enquête personnelle sous fond de réflexion des conditions policières en France. Réflexions qui ne sont d'ailleurs qu'abordé en surface, et manquent donc cruellement de profondeur.

Finalement, la prose m'a laissé indifférente : ni particulièrement bonne, ni particulièrement mauvaise.

Ce livre fut ainsi une grande déception. Je ne suis pas sûre de reprendre un jour les aventures de Martin Sevraz après cet opus navrant.
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Un Minier fidèle à lui même avec un début trash et une intrigue qui se met tout doucement en place. Cette fois Servaz se retrouve prisonnier au coeur d'une vallée où plusieurs meurtres d'une violence inouïe ont été commis. Dans ce huis clos, le lecteur se retrouve en position d'observateur d'un microcosme reflétant la France d'aujourd'hui. Entre réflexions sociales clichés et observations plus fines sur la police, Servaz nous entraîne des péripéties en rebondissements parfois difficiles à croire mais toujours plaisantes à lire.
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