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4,01

sur 2635 notes
J'ai lu ce livre il y a un petit moment, et j'ai retardé le moment de pondre une critique... J'aime beaucoup Minier, mais sur ce coup, il m'a un peu déçu...
* Toujours ces digressions théologiques ou sociologiques: bon, ça va, on sait, on sait...
* Irritantes aussi ces (discrètes) allusions à ces précédents livres (Les soeurs, glacé, le cercle...)
"C'était comme s'il avait emprunté une machine à remonter le temps" effectivement, nous voyons réapparaître Castaing, Ziegler, et même Marianne , quelle invraisemblance !
J'ai eu l'impression d'un film entrecoupé de publicités intempestives..
* L'auteur semble se creuser la tête pour trouver des morts de plus en plus atroces, ou bizarres: non, je t'assure, Minier, ça ne te ramènera pas des lecteurs supplémentaires.
* J'ai "aimé" le passage où Servaz réussit à rameuter les moines pour chercher Marianne en pleine nuit, dans les bois. le Supérieur lui dit: "Nous allons battre les bois ! vous avez une photo d'elle ?" Des fois qu'ils trouvent plusieurs femmes dans ces bois pyrénéens à trois heures du matin...
Bon, voilà : sans nier les qualités de l'auteur, j'ai été déçu par cet opus.
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Je n'avais pas lu de romans de cet auteur depuis longtemps, très longtemps. Mais lire un de ses romans, c'est un peu comme pratiquer le vélo : on n'oublie pas Martin Servaz, que je suis depuis ces premières aventures – parce que ces enquêtes sont tellement mouvementées qu'elles s'apparentent pour moi davantage à des aventures qu'à des enquêtes de police traditionnelles.

Je dois dire que Martin Servaz n'a pas de chance : où qu'il aille, un tueur en série sévit. Je crois que si j'étais à sa place, je démissionnerais!:m de la police et je me mettrais mmmmmmytttttttt———————— (merci Fidélio pour cette contribution) à faire pousser des salades et des fraises. Sauf qu'alors, je rencontrerai un tueur écolo, jugeant mes méthodes de culture pas assez écolo, qui se mettrait à dézinguer tous les maraichers alentours. Passons.

Le moins que je puisse dire est que la construction de l'intrigue est toujours aussi efficace. J'ai eu envie de savoir qui était responsable de tout ce gâchis humain, qui avait pu se montrer assez sadique pour torturer et tuer ainsi. le gâchis était des deux côtés, parce que les victimes elles aussi avaient des actes hors normes à se reprocher, actes pour lesquels il aurait été bon qu'ils soient jugés (oui, l'on a encore le droit de croire en la justice).

Glauque ? Oui, aussi, surtout quand les enquêteurs se retrouvent coincés dans la vallée – et bien sûr, ce n'était pas un accident. La révolte gronde très rapidement, comme une épidémie de claustrophobie, comme un sentiment d'injustice aussi, pour savoir qui pourra quitter la vallée et qui ne le pourra pas. Ce polar s'inscrit dans l'air du temps, l'air de notre temps, un temps où, à force de concession, de sacrifices, d'individualisme forcené aussi, l'on n'en vient à ne plus rien supporter du tout. Etre policier, gendarme, maire de sa commune n'est absolument pas un totem d'immunité, ni le gage que l'on sera écouté. Si le complotisme forcené a sa part dans cette défiance, il faut aussi tenir compte de toutes les demi-vérités qui sont communiquées.
Dans ce tome, l'on retrouve aussi, entre autre « vieilles connaissances » Irène Ziegler, gendarme que nous avons rencontrée dans la toute première enquête de Martin Servaz. Sa présence me rappelle une autre constance des livres mettant en scène Martin : c'est fou le nombre de personnes dans son cercle familial ou professionnel qui sont atteintes de maladies rares et/ou mortelles. Parfois, je me dis que cela fait vraiment un peu trop, mais cela n'engage que moi.
Je terminerai par un personnage qui appartient pour moi à un stéréotype du genre policier : la psy encore plus atteinte que ces patients. Qui pouvait-elle bien aider alors qu'elle aurait eu besoin d'aide urgemment ? Pas grand monde.
Ce roman est sorti de ma PAL, c'est déjà ça.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Retrouver la plume de Bernard Minier est toujours un plaisir, que je savoure pleinement, même si j'ai toujours un décalage d'une année par rapport à la sortie de ses romans. Sixième tome consacré à Martin Servaz, La Vallée nous prouve que l'imagination de l'auteur concernant son personnage fétiche est loin de s'être tarie. Son nouvel opus, La Chasse qui vient de paraitre chez XO Editions en est une nouvelle preuve. Inutile de commencer ce roman sans avoir lu les précédents tant les références au passé de Martin sont nombreuses. Voici la série dans l'ordre : glacé – le CercleN'éteins pas la lumièreNuitSoeursLa ValléeLa Chasse.

Le personnage de Martin Servaz nous revient fidèle à lui-même et également à ceux qui ont partagé sa vie, comme en témoigne le retour inattendu de Marianne dans l'existence du capitaine de police. Celle qui a tant compté pour lui, mère de son fils Gustav qu'il élève seul, était portée disparue jusqu'à un fameux coup de fil en pleine nuit où la voix de Marianne le réveille et le supplie de lui venir en aide. le voilà lancé sur ses traces, au coeur de la vallée d'Aiguesvives, une petite ville des Pyrénées, perdue au milieu des forêts. Sur place, nulle trace de Marianne, mais Servaz découvre un monastère dans lequel il est accueilli pour la nuit. Il apprend qu'un crime épouvantable a été commis non loin de là, il se rend sur place. La disparition de Marianne et le meurtre horrible d'un jeune homme au Pic du Gendarme, semblent liés. le hic est que Martin vient d'être suspendu suite à l'affaire Erik Lang (voir Soeurs) et n'a plus aucun droit d'intervenir sur une enquête : pour se tenir au courant des faits, il devra suivre sans piper mot sa collègue Irène Ziegler.

Une accroche telle que celle-ci ne pouvait que m'attirer : une vallée coupée du monde, une abbaye pleine de secrets au coeur d'une forêt mystérieuse, une série de meurtres épouvantables… Dans ce cadre (idyllique) de montagne se répand un concentré de noirceur humaine: tout d'abord ces meurtres mis en scène de façon terrifiante et cruelle, puis le comportement d'une population, « confinée » dans leur petite ville en raison d'un éboulement qui coupe tout accès au reste de la vallée. Rapidement la tension monte, les esprits s'échauffent et se laissent envahir par la révolte, il en faudrait de peu pour qu'une partie des habitants prônent l'anarchie… le climat anxiogène est très présent, servi par l'écriture rythmée de Bernard Minier qui dévoile une intrigue au final inattendu. Avec un soin particulier l'auteur a réuni les ingrédients permettant de démontrer avec véracité les travers de notre société actuelle : le malaise des forces de police (manque de moyens, manque de respect…), les dangers des réseaux sociaux, une jeunesse de plus en plus violente… Une ambiance générale faite de suspicion, d'injustice et d'irrespect, y compris au fin fond d'une vallée des Pyrénées… Il suffit d'une étincelle…

J'ai eu l'impression que le constat social auquel se livre Bernard Minier dans ce roman prend le pas sur l'intrigue elle-même: un Martin Servaz réduit à l'état d'assistant de la franche Ziegler, revenant une nouvelle fois sur ses pas en volant au secours de Marianne (glacé), un petit air de déjà vu dans tout cela et pourtant j'y retourne! Car les « horreurs » inventées par l'auteur me plaisent indubitablement !!! Et vous, l'avez-vous lu ? Qu'en pensez-vous ?
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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La vallée est le sixième thriller de Bernard Minier mettant en scène le commandant (devenu capitaine) Martin Servaz. Il retrouve pour l'occasion Irène Ziegler, sa coéquipière de glacé. Malgré sa mise à pied, Martin semble retrouver un semblant d'équilibre avec Léa et son fils Gustav. Mais tout bascule quand il reçoit un appel au secours de Marianne en provenance des Pyrénées. Un thriller efficace et prenant au coeur d'une vallée pyrénéenne. Les décisions du policier littéraire sont rarement cohérentes (et donc parfois irritantes pour le lecteur) mais tant pis, cela fait partie de son style !
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Partant d'une recette bien éprouvée additionnant une forêt mystérieuse, des meurtres en série au fond d'une vallée isolée à une abbaye haut-lieu de bien des secrets enfouis sans oublier l'incontournable corbeau, Bernard Minier nous concocte un épais roman noir qui fait basculer un village dans la folie. Ou presque. Quelle accumulation de clichés usés jusqu'à la corde !
Et pourtant, le lecteur est happé par la nouvelle aventure de Martin Servaz. Même s'il on connait les tics d'écriture et s'il on décode tous les rouages. On marche, ou plutôt on court au rythme des découvertes et des déconvenues du héros.
On est très loin de la grande littérature et de ses effets stylistiques de haut vol, mais en pleine lecture plaisir à s'en décrocher les yeux. Stupéfiant.
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Avec ce nouveau roman de Bernard.Minier, nous retrouvons le commandant Servaz, pardon, le capitaine Servaz. Et oui, depuis sa dernière affaire, il a été rétrogradé, suspendu et il attend de passer devant le conseil de discipline. Cependant, tout n'est pas si noir, puisque cela lui permet de passer du temps avec Gustav et d'apprendre à être père.
Mais un coup de téléphone en pleine nuit ravive la douleur. Marianne qui avait disparu, aurait réussi à s'échapper et l'appelle à l'aide. Et voilà, Martin, flic toujours, qui fonce tête baissée vers Aiguesvives. En effet, c'est dans cette vallée profonde des Pyrénées, au près d'une abbaye que Marianne est sensée se trouver. Mais tout ce que Martin va trouver, c'est Irène Ziegler, son ancienne co-équipière, chargée d'une enquête déroutante sur une série de meurtres ritualisés et des coïncidences qui s'accumulent. Et lorsque l'éboulement d'un pan de la montagne les coupe du monde extérieur, c'est toute la vallée qui appelle à l'aide et qui va se transformer en un oppressant huis clos.

C'est avec plaisir que j'attendais ce nouvel opus mettant en scène le commandant Servaz. Nous le retrouvons d'ailleurs plus homme que super flic, plus humain que super héros.
Dans ce roman, ce sont aussi les dérives de notre société avec sa noirceur et son lot de violence , ainsi que l'influence et la manipulation des réseaux sociaux qui sont décriées. Mais c'est également la résolution de ce que l'on pourrait appeler l'affaire Marianne.
Les phrases courtes , peut être parfois trop courtes , donne du rythme et un coté percutant à une intrigue qui au fil des pages et des événements prend son envol, et ainsi permet à son lecteur de se laisser happer gentiment par cette histoire .
J'ai passé un bon moment de lecture avec ce roman mais je n'ai pas réussi à retrouver le waouh que j'avais ressenti en refermant les premières aventure de ce flic hors cadre. Cependant, je me suis attachée à ce personnage, et malgré une fin qui ne s'ouvre sur aucune perspective envisageant une éventuelle suite, j'espère retrouver le commandant Servaz et ses magnifiques Pyrénées dans une prochaine intrigue.

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Retrouver Martin Servaz dans son milieu, en étant acteur malgré lui, il est pour le moment suspendu de ses fonctions, en attente d'un conseil de discipline. Dès que le téléphone sonne en pleine nuit, il ne se pose pas de question. Il accourt . Il a reconnu la voix , il n'a pas oublié Marianne, la mère de son enfant. Il pensait qu'elle n'était plus, disparue depuis huit ans. Il fonce, et se retrouve dans une petite vallée des Pyrénées, dans une forêt, près d'un monastère, d' une montagne qui tremble et provoque la rupture. Un pan de montagne s'effondre, et toute la vallée se retrouve confinée.
Isolement du village d' Aiguevives, la Vallée est divisée. Les habitants ne comprennent pas. Là commence l'angoisse,et plus tard la révolte. A la gendarmerie, sous les ordres d'Irène Ziegler qu'il croisa jadis, Servaz mène l'enquête.
Irène Ziegler enquête sur deux meurtres commis , deux hommes assassinés et mutilés. Marianne occupe l'esprit de Servaz, mais y aurait-il un lien avec ces deux meurtres ? . le Mal est là. Une psychiatre manipulatrice et inquiétante, des habitants prêts à lyncher le premier suspect venu, des forces de l'ordre qui tâtonnent à la recherche d'un coupable .
Bernard Minier nous offre un huis clos, les chapitres sont courts. Ils apportent chacun leur part de mystère. Les crimes portent des signatures, et on devine que les victimes n'ont pas été choisies par hasard.
Bernard Minier maîtrise les codes et sait les exploiter jusqu'au dénouement final.
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Servaz rétrogradé puis suspendu après ses aventures dans "Soeurs" n'a pas le moral au beau fixe mais profite de son temps libre pour s'occuper de son fils Gustav.
Soudain au milieu de la nuit, il reçoit un appel de...Marianne...qui dit s'être échappée et se trouver près de l'abbaye d'Aiguevives. Elle lui demande de venir au plus vite mais de ne surtout pas prévenir la police...
Je pourrai simplement, comme beaucoup, t'expliquer que Minier a déjà largement fait ses preuves et qu'il n'y a pas grand-chose à ajouter pour te convaincre de lire cet opus-là. Et pourtant, c'est, selon moi, exactement là qu'il y a bien à dire.
Certains auteurs, deviennent célèbres, lus de par le monde mais au bout du Xème livre, fatiguent, perdent la "gniack", ne se renouvellent que peu et nous servent des histoires souvent réchauffées et affadies.
C'est sans aucun doute sur la longueur, sur la distance, comme un coureur de marathon, que l'on peut apprécier la grandeur d'un véritable talent.
Minier, avec ce récit, m'a démontré qu'il était véritablement capable de courir un marathon et plus encore. Qu'il est comme le bon vin. Il se bonifie, s'améliore, devient plus subtil encore, plus mature pour nous offrir des histoires toujours plus complexes, fouillées et recherchées avec des trames menées brillamment de bout en bout.
"La Vallée" est clairement un retour aux sources, un retour en arrière à la période de "glacé". Tu verras, ça te sautera aux yeux direct. Pas évident comme challenge que de t'emporter dans ces primosensations sans tomber dans les clichés. Et pourtant, il réussit ce retour en arrière tout en te poussant en avant...Ouais je sais, pas terro ma phrase mais pas trouvé d'autres moyens pour exprimer cette drôle de sensation, fort agréable 😜
"La Vallée", c'est un Servaz mis à mal, plus profond, plus mature et surtout plus touchant. Il dépasse son rôle de flic pour se dévoiler, se mettre à nu et nous permettre de découvrir ce qu'il est en tant qu'homme. Torturé, inquiet, essoufflé par le mal mais toujours aussi investi à la cause de la justice.
"La Vallée", c'est surtout une atmosphère étouffante au fond de cette vallée coupée du monde par un éboulement. Une de ces atmosphères qui te pénètrent, s'instillent dans tes veines goutte après goutte. Qui te prennent dans ses griffes pour ne plus te lâcher, pour te noyer…
"La Vallée", c'est un petit village où tout le monde se connaît, où tous se jugent dès qu'un événement se produit. Ce sont des gens prêts à faire leur propre justice. Un petit village où tu n'auras clairement pas envie de passer tes vacances...
"La Vallée" c'est une histoire de notre temps, de notre époque viciée de partout. C'est réaliste, vrai et c'est justement ce qui donne à cette histoire toute son horrible dimension.
Tu verras, d'ailleurs, que la trame est redoutable, ingénieuse, subtile et le dénouement te glacera le sang. Terrifiant au point qu'il te laissera un bien drôle de goût tout au fond de ta gorge…
Bref, tu l'as compris, j'ai surkiffé et ne peux que te recommander de te précipiter dans ta librairie pour te le procurer si ce n'est pas déjà fait. Et je pousserai même jusqu'à dire: satisfait ou remboursé ! Vivi tu peux venir te plaindre ici 😜
Lien : https://sangpages.com/2020/0..
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J'ai voulu lire ce livre pour découvrir l'auteur. Il y a quatre autres livres avant celui-ci, je ne les ai pas lu mais ça ne dérange absolument pas pour comprendre l'histoire et suivre l'enquête. Malgré tout, il y a de nombreuses références donc ce serait préférable quand même de les lire avant. Pour suivre l'évolution du personnage et comprendre un peu mieux ses références, pour se situer dans la chronologie des livres.
C'est bien écrit, je m'imaginais avec l'enquêteur. le scénario est logique et bien développé. Il y a du suspense et de l'action. Pas d'angoisse par contre, malgré les crimes horribles. Il n' y a pas cette ambiance très sombre et glauque qu'il peut y avoir dans d'autres thrillers d'auteurs différents. Je ne me suis pas ennuyée pour autant, c'est prenant. On suit l'enquête au fil des pages. J'avais une petite idée du coupable mais il me manquait certaines parties. Ce fut donc une surprise quand même.
Pour bien comprendre le personnage de Servaz, son passé triste et difficile notamment, je pense que la lecture des livres précédents est une bonne idée.
J'ai apprécié cette lecture et je vais lire les histoires précédentes. Bonne découverte.
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Découverte de l'auteur avec ce roman en version audio.
Il s'agit d'une enquête intéressante et captivante bien que j'ai eu une petite idée sur la solution en cours de roman. Il me manquait un autre paramètre non négligeable pour deviner complètement l'issue du roman.
J'ai cependant trouvé que le récit mettait du temps à se lancer. Les tendances de l'auteur à la répétitions et au pessimisme sur le monde actuel finissent par lasser. L'épilogue est d'ailleurs trop long à mon goût et donne l'impression que l'auteur nous fait la leçon.
J'aimerai cependant lire un autre tome de cette saga pour me faire un autre avis sur Bernard Minier et son héros.
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