Nuit

Pour la première fois je ne suis pas enthousiasmée par ma lecture d'un livre de Bernard Minier. Les faits s'enchaînent rapidement mais j'ai eu du mal à rentrer dans l'intrigue pour moi trop invraisemblable.

Espérant retrouver mon appétit à la lecture de "Soeurs".

Après glacé, qui avait vu la rencontre du flic toulousain Martin Servaz et du psychopathe Suisse Julian Hirtmann, Bernard Minier poursuit les aventures de ses héros dans ce nouvel opus, après le cercle et N'éteins pas la lumière.
le récit commence sur une plate-forme pétrolière norvégienne dont une technicienne a été assassinée. L'inspectrice locale Kirsten Nigaard découvre sur place , dans les affaires d'un technicien manquant à l'appel, des photos de Martin Servaz, ainsi que celles d'un enfant prénommé Gustav.
Kirsten se rend donc en France pour prévenir Servaz.
De rebondissements en assassinats, sans oublier quelques manipulations, Bernard Minier nous balade jusqu'en Autriche où le psychopathe et le flic toulousain vont s'affronter.
Un roman qui nous prend par la main, nous balance pas mal de statistiques (pour mieux faire oublier quelques invraisemblances ?) mais qu' on suit sans défaillir ou presque. Une lecture facile, qu'on ne lâche pas, du bon boulot.

Nuit, Bernard Minier - 2017

3/5

De quoi ça parle ?
Oslo, une femme est retrouvée morte dans une église, rouée de coups par une barre de fer. Dans une des poches de la victime, un morceau de papier où est inscrit le nom d'une inspectrice norvégienne, Kirsten Nigaard. L'enquête lui est alors confiée, la menant sur une plate-forme pétrolière ou la victime travaillait. Après une fouille du bateau elle trouve des photos dans une des cabines : une d'un enfant nommé Gustave et d'autres de Martin Servaz, policier toulousain. Plus de doute, Nigaard a retrouvé la trace de Hirtmann, psychopathe suisse obsédé par le flic français. L'inspectrice se rend alors en France pour le rencontrer.
Sur place, elle découvre un homme en convalescence. En effet, Servaz sort du coma après s'être fait tirer dessus par un délinquant sexuel. Mails il lui en faut plus pour renoncer à traquer le tueur et découvrir qui est l'enfant de la photo. Commence alors une enquête sombre à la recherche de la vérité, en duo avec la policière venue de Norvège.

Mon avis ;
Suite des aventures du flic Servaz et du psychopathe Hirtmann, on prend les mêmes et on recommence, toujours sous la neige.
Bon point pour la couverture avec une dominance de bleu et rappelant l'hiver, que je trouve belle.
On retrouve ici encore les deux personnages clés de cette saga : Servaz, policier de Toulouse hanté par la disparition de la femme de sa vie Marianne, et Hirtmann, tueur sadique de femmes, au sang froid. Mais cette fois, ils vont être contraints à collaborer et se faire confiance mutuellement.
L'intrigue repose toujours sur les mêmes bases : un meurtre, une machination, une enquête sur les traces de quelqu'un... Minier a gardé cette écriture dynamique mais je trouve que cette suite s'essouffle un peu, par manque d'originalité et aux rebondissements fantasques. C'est difficile de maintenir un intérêt lorsqu'il y'a une suite et je pense que "Nuit" ne fait pas exception à la règle...
Le dénouement est prévisible, aucune surprise tout au long du livre, il manque ce petit quelque chose pour susciter l'envie de connaître la fin.
Cette critique sera tout de même sauvée de justesse par un style d'écriture agréable et fluide. Il y'a fort à parier que ce ne sera pas le dernier épisode des aventures de Servaz mais je ne sais pas si je serai de la partie la prochaine fois, ou alors si, mais pleine d'attentes, niveau originalité.
Pour conclure, Minier nous a écrit un livre qui se lit facilement mais sans passion. Dommage surtout que le livre comporte pas moins de 517 pages !
Lien : https://www.facebook.com/178..

Ca y est. On est reparti pour une nouvelle aventure en compagnie de Martin Servaz, plus que jamais à côté de ses pompes, et de son diabolique acolyte Julian Hirtmann.
Pour des raisons de mode ou de peut-être de résidence d'écrivain, cet épisode démarre à Bergen. Il permet de faire connaissance avec un nouveau personnage, Kirsten Nigaard, une inspectrice norvégienne du genre feu sous la glace.
Résumer en quelques phrases l'intrigue tient de la gageure, tant elle recèle de rebondissements et de figures de genre. Tous les clichés sont au rendez-vous : des courses poursuites nocturnes, des décors de montagnes enneigées sublimes, un épisode d'enfermement épicé de sado-machisme, des jeux plus ou moins binaires entre la vie/la mort, l'amour/la trahison, la paternité aussi bien potentielle que foirée, l'alliance du méchant et du gentil pour sauver un enfant. le tout assaisonné de réflexions sur l'actualité du moment et sur le monde d'aujourd'hui qui « franchement ne tourne vraiment plus rond », sans oublier les fils rouges que sont Mahler et les inénarrables citations en latin. Les afficionados du genre seront en domaine connu.
Bref, du lourd, du carré, pas bien original, ni forcément bien écrit. Pourtant, cette « Nuit » reste diablement efficace et addictive. 500 pages avalées en quelques heures, en me mordillant nerveusement les ongles. Que demander de plus ?

Plutôt efficace grâce à des personnages denses et tourmentés, et une atmosphère sombre à souhait. Un peu déçue quand même par l'intrigue, j'ai parfois eu l'impression que l'auteur peinait à retrouver le niveau des autres titres dans lesquels apparaît Servaz. Mais Nuit reste un bon polar que l'on a du mal à lacher !

Dans ce quatrième tome de la saga, Servaz retrouve un de ses démons du passé qui fait de sa vie un enfer depuis des années...
J'ai nettement moins accroché sur cet opus. Trop de passages invraisemblables qui ne collent pas avec le style des deux précédents. Cependant cette petite déception ne m'empêchera pas de continuer la suite.
Si vous avez lu cette saga, qu'avez-vous pensé de ce tome?

Polar prenant, intense bien qu'à la fin ca part en sucette terrible.
Bon au moins ce livre a le mérite de nous plonger dans une atmosphère sombre et glacée, angoissante par moment et heureuse dans d'autres.
La complexité des personnages aurait mérité un peu plus d'approfondissement car ca nous tombe sous le nez d'un coup et terminé.
Mais après tout l'auteur n'écrit pas des romans de psycho.
A lire les prochains par curiosité

Je poursuis les aventures de Martin Servaz, et malheureusement ce quatrième roman m'a bien moins emballée que les précédents !

L'intrigue démarrait super bien : une plateforme pétrolière en Norvège et j'aurais aimé que l'histoire se poursuive dans cet univers clos et inquiétant, mais pour faire revenir Martin, il fallait s'en retourner près de Toulouse !

On retrouve donc notre flic préféré mais il est, encore une fois, mal en point ! Il y a un moment où il reprend du poil de la bête ou comment ça se passe ? Parce que ça devient lassant...

Et les problèmes arrivent parce qu'ensuite l'enquête n'a rien d'intéressant, en fait il n'y a même pas trop d'enquête, on comprend pas trop à quoi est payé Servaz dans ce tome-là.
À part à se faire encore une fois embobiner mais c'est trop, on n'y croit plus et Martin passe du flic ultra perspicace et intuitif dans les 3 premiers tomes au dindon de la farce dans celui-là.

Après, ça reste très prenant et je l'ai quand même dévoré mais c'est aussi que j'attendais un rebondissement, un bon gros twist final qui n'est pas venu.

Bref, il m'en reste trois à découvrir, et j'en possède déjà un donc j'espère que les prochains vont remonter dans mon estime !

Ce roman de Bernard MINIER m'a laissé exactement la même impression que GLACE. Un départ en fanfare avec une ambiance pesante, dont Bernard MINIER a le secret, sur une plateforme pétrolière. Un personnage de Kristen qui est bien posé et bien évidemment le retour de Hirtmann qui est un personnage extraordinaire, digne d'Hannibal Lecter. L'entrée en lice de Servaz est également tonitruante. Bernard MINIER a un vrai talent pour les ambiances étouffantes, mais je trouve que c'est sous exploitée. Et puis progressivement le roman baisse d'intensité, la présence pesante de Hirtmann se fait de plus en plus discrète et le personnage de Kristen s'efface progressivement. J'ai espéré un face à face final somptueux, mais mon attente restait inassouvie. Tout au long du roman on peut apprécier la relation complexe entre le flic et le suisse, mais je me suis également dit que le personnage de Servaz n'était pas du niveau de Hirtmann. DOMMAGE

Je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire et pourtant, je voulais l'aimer ce roman, au moins autant que j'avais aimé les précédents. Quelle déception de mon côté ! J'ai trouvé beaucoup de coïncidences abracabrantesques et elles m'ont dérangée.
J'attendrai quelques temps avant de lire la prochaine aventure de Martin Servaz.