Une putain d'histoire

Livre pêché dans la bibliothèque de la maison de vacances louée cette année. Je ne suis pas déçue, c'est un bon polar d'été. Plein de rebondissements et avec un personnage principal auquel on s'attache facilement bien que ce soit un ado. On est plongé dans la vie d'une petite île dans l'état de Washington, avec ses habitudes et ses secrets surtout. Bonne lecture.

Ce n'est pas un livre à lire par jour de grippe...
L'histoire est bien construite et les personnages se croisent et s'entrecroisent dans tous les sens, il faut arriver à suivre. On retrouve ici Minier au sommet de sa forme, et ses intrigues sont toujours aussi prenantes. Malheureusement je ne suis pas trop rentrée dans l'histoire. J'ai eu un peu de mal à suivre qui était qui, par moments. Mais les personnages et la fin sont vraiment marquants, je le conseille à tout amateur de bon polar, français qui plus est !

Plongée dans ce roman un peu par hasard, parce qu'il traînait sur la table du salon, parce que mon compagnon m'avait assuré qu'il était bon. Pas vraiment certaine de le lire jusqu'à la fin, tant l'atmosphère y était lourde, même franchement oppressante, ce que je ressens à peu près chaque fois que des enfants ou adolescents sont mis en danger. Continué malgré tout grâce au rythme parfaitement soutenu de l'intrigue. Et pour la fin: je ne vous dévoilerai rien! Sauf que si quand même: lisez-le jusqu'à la fin!!! Car là: chapeau à l'auteur!
Une étoile en moins parce que depuis mon enfance, je rechigne devant des histoires dont les enfants/ados sont des héros.

C'est un bel hommage au polar US (et sans flics brisés, sans descentes de police dans des quartiers glauques, sans braquages à l'arme lourde). Les chapitres sont courts, efficaces, d'une écriture simple et directe, les retournements de situation sont nombreux, et il y a du suspens jusqu'aux dernières pages.
Sinon, j'ai adoré le décor, l'ambiance de l'île de Glass Island (île imaginaire située au nord-ouest des Etats-Unis, entre Seattle et Vancouver). C'est presque un personnage à part entière, accueillante l'été, avec ses criques, la nature, mais qui l'hiver devient oppressante, obligeant ses habitants à prendre le ferry tous les jours ou à vivre en vase clos et une pluie qui ne s'arrête presque jamais.
Il est très difficile de parler de l'intrigue sans trop en révéler en particulier à cause de la fin surprenante. Je ne suis quand même pas tout à fait sûre qu'il n'y ait pas un manque de cohérence interne, si ce n'est pas le cas c'est un roman génial, sinon, c'est dommage. Pour le savoir il faudrait que je le relise en prenant des notes et comme je l'ai lu en e-book, c'est fastidieux de reparcourir les chapitres. Je ne suis apparemment pas la seule à sentir une incohérence à la fin, qu'elle y soit ou non, ne change rien pour le lecteur : ça laisse une impression peu agréable, perturbante. Difficile d'en dire plus sans spoiler.

Je ne sais trop que penser de ce roman. Je dois avouer que j'ai a plusieurs reprises, surtout au début, voulu arrêter ma lecture, mais un petit quelque chose me tenait, Henry, le meurtre de Naomi, un je ne sais quoi, que je n'arrive toujours pas à définir.
J'ai donc poursuivi, difficilement jusqu'à la moitié, et là, l'histoire est devenue beaucoup plus intéressante.
Le final est assez particulier, on ne pense pas du tout à ce revirement de situation.
Donc si vous hésitez, essayez, il vaut la peine d'aller jusqu'au bout.
Cette lecture est mon premier Bernard Minier. Je ne suis pas convaincue, mais je ne me laisse pas abattre, je retenterai un autre titre pour voir.

Une première pour moi, je ne connaissais pas cet auteur !

Je reconnais que cette histoire n'est pas banale ! Pleins de personnages qui semblent tous quelque chose à cacher ! L'auteur sait nous retourner avec un final étonnant !

Malgré quelques longueurs, on est tenu en haleine pour connaître le dénouement.

Il paraît que ce n'est pas son meilleur livre alors j'ai hâte de tester les autres !

Pas envie de lire un roman d'amour. Je tombe sur un gros bouquin chez une amie. Elle me le prête. C'est « Une putain d'histoire » de Bernard Minier. Dès les premières pages ça sonne comme un bon thriller américain. le décor et les personnages se mettent en place. La précision de l'écriture est remarquable, je la trouve cinématographique. Elle me plonge dans cet univers insulaire, gris et pluvieux qui brouille la personnalité des protagonistes. Sans doute mon inexpérience du genre fait-elle de moi un bon client de cette intrigue. Au fil des pages, j'accompagne Henry dans sa quête de vérité. Je suis évidemment saisi par le dénouement quelques 600 pages plus loin. N'y a-t-il pas pire prison que celle de la liberté acquise dans le mensonge?
Si c'est la conclusion principale où voulait nous emmener l'auteur, alors le chemin pour y parvenir est vraiment une putain d'histoire!
Lien : http://tabourot.fr/une-putai..

Je... juste... waw !
Je viens juste de le terminer et je suis encore sous son emprise ! Je commençais à avoir l'habitude des thrillers, à cerner le coupable bien avant la fin. Ici je me suis juste laissée berner !
J'ai bien aimé la narration, à la fois interne et externe, on n'avait pas qu'un seul point de vue et cela apportait encore plus de questions, de suspense.
Lecture prenante qui me donne envie de découvrir d'autres romans de l'auteur !

Un excellent roman, palpitant du début à la fin. Minier confirme son talent de "raconteur d'histoires". Il situe pour la première fois son action aux Etats-Unis, met au coeur de l'intrique des adolescents et surtout, il s'aventure dans le domaine des nouvelles technologies (et de leurs effets pervers). de plus, et cela reste le principal, il brouille (à la façon d'un Bussi) remarquablement bien les pistes. Une très bonne lecture.

Bernard Minier est connu pour sa série située dans les Pyrénées, tournée en téléfilm. Je n'ai pas trop accroché personnellement, mais j'ai bien aimé ce "one shot". C'est bien écrit, les personnages sont bien décrits, l'histoire est originale. La vie quotidienne sur cette île isolée mais à proximité de Seattle est bien imaginée. L'aspect "violation de la vie privée" est intéressant. Quant à l'intrigue, on peut le dire, c'est "une putain d'histoire".