Une putain d'histoire

Une putain d'histoire ! C'est bien le cas de le dire, je dois avouer que je reste choquée par le dénouement de l'histoire. Je viens de refermer ce bouquin et je suis encore frustrée. Cette fin me laisse sur le cul comme on dit.

J'ai commencé ce livre sur l'avis de mon papa et de ma belle-mère et je les remercie de me l'avoir conseillé. Mon papa m'a soutenu que le début était relativement lent, mais qu'à partir d'un certain moment, impossible de se détacher de la lecture. Et il avait raison !

Comme je le disais précédemment, je suis encore frustrée par ma lecture. Durant 400 pages on nous emmène sur différentes pistes concernant le meurtre de Naomi. Pour finalement, se rendre compte qu'on s'est fait balader et, il faut bien se l'avouer, s'est fait prendre pour des cons.
Je suis impressionnée par la force de caractère du personnage principal. On remarque en lui une ténacité à toute épreuve et une certaine fourberie dans sa manière d'agir.
Si je devais reprocher une chose à ce roman, c'est peut-être le manque de repaire durant la lecture. Je me suis retrouvée à mainte reprise sans savoir ni où je me situais ni de quels personnages je suivais l'histoire. Mais c'est possible que ce soit le format epub qui donne cette impression.

En bref, un énorme coup de coeur, comparable à celui que j'ai eu avec Maîtres du jeu de Karine Giebel. Je conseillerais ce livre à toute personne voulant être surprise.

Le titre convient parfaitement à ce roman, c'est vraiment une putain d'histoire. Pour faire bonne figure devant mes enfants, j'ai cherché un synonyme moins grossier : méchante histoire, mouais bof, troublante histoire, pas ça non plus ; difficile de trouver un autre mot aussi claquant parce c'est vraiment, mais vraiment une "sacrée" putain d' histoire.

Pour résumé, nous nous retrouvons dans un endroit bien tranquille. Une jeune fille de 17 ans est trouvée morte sur la plage ; la police déduit rapidement à un meurtre ; le petit ami de la victime, Henry, un jeune homme bien propret devient le suspect n°1. L'idée de base peut paraître simpliste mais sous la plume de Bernard MINIER, la quête de la vérité devient angoissante et addictive.

Je ne rentre pas dans les détails mais l'auteur m'a tenu en haleine jusqu'à la fin. Je fais partie de ces lecteurs qui éludent des hypothèques sur le dénouement ; quelquefois j'y arrive, d'autres fois, non, et ce fut le cas avec une putain d'histoire. Jusqu'au bout, Bernard MINIER m'a baladé.

Belle rencontre avec cet auteur que j'ai découvert grâce aux nombreuses critiques lues sur Babélio

Au travers de ce roman, Bernard Minier veut entrer dans la cour des grands.En abandonnant son héros fétiche, Martin Servaz et en positionnant son histoire en Amérique et non pas en région toulousaine, l'autre montre qu'il peut imaginer une histoire en dehors de son domaine de prédilection.

Non seulement,il tente l'exercice mais il réussit l'essai…et détrônerait même certains maîtres en la matière en amenant une histoire originale, tarabiscotée mais solide, pleine de rebondissements et d'actions qui tiendront en haleine le lecteur tout au long des 500 et quelques pages. L'originalité provient essentiellement des personnages qu'il met en scène : des adolescents, catégorie largement délaissée en dehors des romans adolescents ou pré-adultes. Dans l'aspect enquête cela ma fait penser (de loin) au Club des 5,dans une version modernisée, plus musclée et sous speed pour l'enchaînement effréné de leur investigation.

L'écriture de Bernard Minier a muri, je la trouve plus fluide, plus rythmée où l'auteur pose de nombreux pièges qui ne pourront être tous évités même par les lecteurs aguerris de thrillers.

Au final, en changeant de style, de personnages, de lieux, Bernard Minier s'est révélé en vrai maître de thriller. Il ne lui restera plus qu'à montrer qu'il sait transposer ses talents dans la série des Martin Servaz.
Lien : https://quoilire.wordpress.c..

Que dire de plus que les précédentes critiques... Excellent thriller que j'ai lu d'une traite. L'intrigue est complexe, les rebondissements inattendus. le personnage principal est hallucinant et tout en nuances grises. Sans vouloir devoiler l'intrigue, le mal n'est pas là où il semble être.......je recommande cet excellent roman et ceux qui aiment le style de Bernard Minier ne seront pas déçus.

C'est un livre qu'il ne faut pas lâcher. Qu'est-ce qui m'a agacée pendant la moitié du roman ? Des détails sur les routes empruntées qui n'apportent rien à l'histoire (si ce n'est une volonté trop voyante d'ancrer l'histoire dans la réalité) ; des descriptions qui se répètent, comme si l'auteur avait oublié qu'il les avait déjà faites ; un vocabulaire très familier pour faire "jeune". Heureusement tout cela s'estompe quand l'auteur ne se concentre plus sur comment il écrit mais sur quoi il écrit: et là, c'est un putain de roman ! Que vous ne lâcherez plus jusqu'à la dernière ligne. Il est certain que Bernard Minier a une bonne maîtrise du rythme et de la montée de l'angoisse. Ainsi, il faut persévérer et passer ces premières pages laborieuses pour arriver à ce festival qui prouve que c'est un bon auteur de polar ! Un conseil: relisez les pages du début quand vous aurez fini de lire le roman...

Après avoir dévoré les trois premiers de Bernard Minier je m'attendais dans «  Une putain d'histoire » à retrouver Martin Servatz pour une nouvelle enquête. Quelle déception au fil des première pages : une histoire d'ados dans une île au nord ouest des États Unis...
Tant pis, me dis-je, dans un profond soupir. J'adore le titre et l'auteur, faut voir.

Et j'ai vu. Quelle histoire ! Henry un ado de 16 ans est le premier suspect du meurtre de sa petite amie Naomie. Questions : Qui a tué Naomie ? Qui fait chanter la moitié des habitants de l'île ? Où est passée la mère de Naomie ? Si vous devinez le dénouement, chapeau ! Moi j'ai rien vu venir.

Mais le plus redoutable dans cette histoire c'est de prendre conscience que nos vies privées sont sur le point de sonner le glas. S'en est même terrifiant.
Que faire ? Jeter nos ordinateurs, tablettes et smartphones ? de toute façon c'est trop tard les chiens sont lâchés.

Une histoire vraiment géniale, c'est du très grand Bernard Minier.
Ce mec né à Béziers est vraiment incroyable !

Une putain d'histoire de Bernard Minier 
598 pages Pocket 

ATTENTION COUP DE COEUR ! 💖 

Avec ce livre Bernard Minier a réussi à m'embarquer dans la peau d'Henry , un jeune adolescent bien sous tout rapport ou presque.  Un personnage atypique, pris dans un engrenage de situations fâcheuses suite au décès de sa petite amie. J'ai ressenti une forte empathie pour ce jeune homme mais c'était sans compter sur l'esprit machiavel de l'auteur! J'ai été prise dans ses filets jusqu'à la toute fin. Une histoire qui vous tient en haleine de la première ligne à la toute fin, les rebondissements vont bon train et le dénouement est plus qu'inattendu. Un thriller composé d'une intrigue redoutable mêlant émotions, suspens et humour. Une écriture fluide et une construction calibrée, vous transporteront au coeur d' "une putain d'histoire dont vous ne serez pas près d'oublier!

À lire absolument ! 

Où trouver ce livre ? 
En version broché ou poche 

Chez votre bon libraire ! 

Ou  

https://www.amazon.fr/Une-putain-dhistoire-Bernard-Minier/dp/284563756X

http://livre.fnac.com/a7916035/Bernard-Minier-Une-putain-d-histoire

Site de l'auteur 

http://bernard-minier.com/les-romans/

Quand je lis les commentaires, je me sens bien seule avec cette Putain d'histoire. Bernard Minier, j'adore, j'ai dévoré les aventures de Servaz et j'étais curieuse de découvrir un thriller avec d'autres personnages.
Pendant 400 pages, j'ai aimé; le décor, les personnages, l'intrigue, la critique à peine voilée de nos libertés perdues au profit des avancées technologiques (même si parfois les références tombaient un peu comme un cheveu sur la soupe)
Et puis le choc. Belle conclusion, mais pour le coup je ne comprends plus vraiment le reste du livre.
En bref, je suis passée à côté, à mon grand regret.

Une île boisée au large de Seattle...
"Au commencement est la peur. La peur de se noyer. La peur des autres, ceux qui me détestent, ceux qui veulent ma peau. Autant vous le dire tout de suite:
ce n'est pas une histoire banale. Ça non. C'est une putain d'histoire. Ouais, une putain d'histoire..."

Quand j'ai commencé ce livre, j'avoue que je ne savais pas du tout à quoi m'attendre: il faut dire que pour le coup, le résumé en dévoile très peu, voire même rien du tout sur l'intrigue! le tout début m'a laissée perplexe, je n'y comprenais pas grand chose et je dois dire que j'avais un peu peur pour la suite. Bien évidemment, une fois qu'on a terminé le livre ce prologue paraît limpide, puisqu'on a toutes les cartes en main, mais au début, euh...

Nous suivons donc Henry, un adolescent élevé par un couple de lesbiennes sur Glass Island. Au début du livre, il se dispute avec sa petite amie Naomi sur le ferry car celle-ci veut le quitter. Les paroles de cette dernière sont étranges ("je sais qui tu es"), elle est quasiment hystérique, on sent qu'elle a peur, mais impossible de savoir de quoi.
Le lendemain, on retrouve le corps sans vie de Naomi sur une plage de l'île, et Henry devient le suspect numéro 1, car les caméras du ferry ont filmé leur dispute de la veille.
Avec ses amis, Henry décide donc de mener l'enquête afin de savoir qui a bien pu assassiner Naomi...

A partir de là, le récit décolle vraiment, les rebondissements s'enchaînent. En fait, nous suivons deux enquêtes bien distinctes: d'un côté, Henry et ses amis cherchent qui peut être le meurtrier de Naomi; de l'autre, un riche homme d'affaires, Grant Augustine, qui recherche son fils perdu. Les deux affaires vont bien évidemment se croiser, les pistes se multiplient, des détails qui en apparence n'ont rien à voir avec l'une ou l'autre affaire finissent par trouver tout leur sens, bref Bernard Minier sème le doute et n'épargne rien à ses personnages.

Certes, ce roman est très différent de ce que j'ai déjà lu de l'auteur, rien à voir avec glacé ou le cercle, mais finalement Une putain d'histoire se laisse lire et se révèle très agréable.
J'ai bien sûr été très étonnée par le choix de la narration, à la première personne lorsqu'il s'agit d'Henry ou d'un point de vue externe pour Augustine ou les autres personnages, et plus étonnée encore en voyant que le héros de ce roman est un ado de seize ans.

Par contre, la météo joue un rôle toujours aussi important: ici, la pluie tombe sans discontinuer, orage, tempête et mer déchaînée sont de la partie, les éléments se liguent contre les personnages et rendent l'atmosphère encore plus angoissante. Les îles ne sont pas en reste, Glass Island m'a un peu fichu les chocottes, une chose est sûre, vivre sur l'archipel, très peu pour moi! ^^

Niveau personnages, j'ai beaucoup apprécié Henry, j'ai trouvé cet adolescent très mûr pour son âge, même s'il a parfois des réactions insensées, quant à Charlie, son meilleur ami, il m'a souvent fait sourire.
Je me suis posé pas mal de questions au sujet de Naomi, certaines révélations faites à son sujet ont titillé ma curiosité, tout comme les secrets qui semblent entourer Liv et France, les mamans d'Henry.
Quant à Jay, c'est vraiment le personnage que j'ai préféré. Au début, je l'ai trouvé froid et antipathique, mais peu à peu j'ai compris qu'il allait occuper une position centrale dans le récit. Il est méthodique, calculateur, il ne fait quasiment aucune erreur, bref le bras droit d'Augustine est un élément crucial dont il lui est impossible de se passer.

Dernier et non des moindres bons points: la fin. J'avoue que je n'avais rien vu venir, pourtant Bernard Minier nous lance régulièrement des indices, mais je me suis fait avoir en beauté! Bon en même temps, je ne suis pas la reine des déductions ^^'
En tout cas, c'est très malin et très bien trouvé, pour ma part je l'ai trouvée très bonne, chacun a le sort qu'il mérite, bref à rien à redire!

L'auteur sort des sentiers battus avec ce livre, s'éloignant de son registre habituel et de son personnage fétiche Martin Servaz pour nous servir une histoire suffisamment alambiquée pour nous tenir en haleine du début à la fin.
Bref une chose est sûre, Une putain d'histoire porte bien son nom!

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Autant j ai été critique sur les autres Minier, autant la j ai adoré, c est bien amené bien construit, y a du style du décor du suspens, pas de grosses références, ça sent pas le déjà lu, bien bravo ! le style de la narration m a aussi beaucoup plu et c est sans conteste un excellent policier, bien différent des autres livres, voilà qui me donne envie de sauter sur le prochain ! Ah et j adore Seattle et le Canada, leurs îles, le climat, certaines pages du livre, j y étais, un bonheur.