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3,92

sur 3146 notes
Je n'arrive pas à entrer dans les intrigues de Bernard Minier. Je n'avais pas réussi à lire glacé et je n'ai pas plus réussi à avancer dans une putain d'histoire. Difficile pour moi de comprendre ce qui ne marche pas : ses personnages auxquels je ne crois pas, les invraisemblances et les situations caricaturales, les intrigues invraisemblables...rien ne me retient. Je pensais que cette île au large de Seattle me plairait plus que les environs de Toulouse et bien non ! J'ai lu la fin (quand même) ...tellement incroyable que je ne regrette pas d'avoir laissé tomber. Désolée, je n'y arrive pas.
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Sceptique au début quand je me suis aperçue qu'au coeur de l'histoire des adolescents allaient s'embarquer dans une enquête... Je n'ai jamais vraiment été fan du Club des Cinq, mais la multitude de personnage offre une panoplie de caractères et vécus originaux.
De plus, l'utilisation des nouveaux moyens technologiques, sidère de ses potentialités dangereuses, voyeuristes, mais nécessaires pour l'enquête tout au long du roman. Nous sommes plongés malgré nous dans le fascinant univers GEEK ; si bien dompté et de manière outrancière qu'on en vient à se demander si c'est réaliste.
La prouesse de l'auteur, avec ce héros, adolescent immergé d'un coup dans ces problèmes de culpabilité soupçonnée, est de nous promener avec lui, et de nous refaire faire mentalement le chemin à l'envers lorsque l'on ferme le livre à la dernière page.
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Cela faisait très longtemps qu'une Putain d'histoire était dans ma PAL. J'ai repoussé ce livre plusieurs fois le laissant s'empoussiérer dans la bibliothèque.

Je dois dire que je ne suis pas du tout déçu de l'avoir sortie de ma PAL. J'ai déjà lu tous les autres Bernard Minier, il ne me restait que celui-ci mais il me tentait moins tout simplement parce que je savais que je n'y retrouverai pas l'enquêteur Servaz et ses acolytes.

J'avais vu passé quelques critiques et j'avais cru comprendre que les réseaux sociaux, l'espionnage via internet et comment détourner les technologies étaient au coeur du roman. Je pensais donc en apprendre d'avantage sur le piratage de smartphone ou à quel point nous ne sommes pas sécurisé sur internet.
Et finalement je n'ai pas appris grand chose, je pensais que l'auteur jouait beaucoup plus là-dessus. Même si il utilise ces points dans le roman, il ne nous explique par les tenants et les aboutissants alors que ça aurait pu être très intéressant.

Le twist final m'a complètement étonné ! Ne jamais se fier à personne dans les thrillers. Même si je le sais, j'ai toujours l'impression de m'être fait berner. Je trouve toujours les personnages bien trop sympa pour les imaginer être les méchants et finalement...

On passe de rebondissement en rebondissement sur la fin et on se dit, mais qu'est ce que l'auteur est en train de nous faire là ?

J'ai aimé le quatuor Henry, Charlie, Johnny et Kayla. Ils donnent tout pour comprendre ce qui est arrivé à leur copine, Naomi.

En revanche, je trouve que certains détails n'étaient pas nécessaire comme le fait que beaucoup de gens de la ville se livre à des gangs bangs. Ça n'a pas apporté énormément à l'histoire.

Elise__♥
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Le narrateur, un adolescent, est pris dans un tourbillon cauchemardesque : sa petite amie le quitte, puis on retrouve son cadavre. Principal suspect, il se rend compte qu'il n'est peut-être pas celui qu'il pense être... Qui sont vraiment ses mamans qui l'ont adopté ? Qui est son père ? Et ses amis, vont-ils lui rester fidèles ? Qui est le corbeau sur l'île ? Autant de questions qui se posent au narrateur, en alternance avec des chapitres à la troisième personne, où gravitent d'autres personnages...
L'univers choisi par Minier (une île américaine, l'adolescence...) est très séduisant, le scénario efficace, et le twist est extrêmement bien pensé. Une plume alerte, rude, de bonnes scènes d'action et une belle montée de l'angoisse. Peut-être un bémol pour la fin, un peu trop longue (une fois qu'on connaît le fin mot de l'affaire, pas besoin d'en faire encore 20 pages...), mais sinon un excellent moment de lecture !
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Bon, je suis désolée mais je vais remonter à contrecourant de presque toutes les critiques qui encensent cet thriller, mais malheureusement pour moi, je n'ai pas vraiment réussi à adhérer à cette « putain d'histoire »… même à la toute fin qui s'est pourtant révélée haletante et inattendue (je sais ça a l'air très contradictoire). Mais, 550 pages pour parvenir à être captivée c'est quand même long !! J'ai eu l'impression de lire une aventure du « Club des Cinq » de la bibliothèque verte sauce polar US (l'intention est bien de rendre hommage à ces derniers comme il le précise dans la postface). Ceci étant dit, l'histoire est néanmoins très bien développée, le suspense est au RDV, les rebondissements et les scènes d'actions très rythmées aussi. Tous les ingrédients d'un bon thriller sont réunis et en fait, je ne saisis pas bien pourquoi je n'ai pas été enthousiasmée…. Sans doute qu'à force de lire des polars tous plus tordus les uns que les autres, on en vient à devenir trop exigeant. Il est difficile de maintenir un niveau constant ou de surenchérir lorsque l'auteur a déjà écrit des romans de haute-voltiges tel que « glacé »! Quand, les « gamins » affrontent les « grands méchants » j'y ai cru moyennent quand même…

L'histoire se déroule d'une part dans le quasi huis-clos d'une petite île des Etats-Unis très au nord-ouest entre Seattle et Vancouver dans l'état de Washington, dans une île imaginaire : Glass Island. Une île pas vraiment paradisiaque et plutôt inhospitalière d'ailleurs puisqu'il y a de la brume, des nuages, du vent et de la pluie presque toute l'année (Un hommage appuyé à « Shutter Island » peut-être ?!). Là, y évoluent un groupe d'ados, Henry, Charlie, Naomi, Kayla, Johnny et quelques autres. Henry raconte son histoire à la première personne du singulier et on suit donc une partie de l'histoire à travers son propre ressenti.

Il y a aussi alternance avec une narration qui relate des faits antérieurs qui ne sont pas passés dans l'île qui mettent en scènes notamment, les deux mamans de Henry ; on suit aussi Grant Augustine, un politicien en vue et (très) puissant magnat de l'espionnage informatique avec sa société, la WatchCorp qui travaille pour la NSA et qui est à la recherche de son fils depuis 16 ans. Evidemment c'est cousu de fil blanc cette histoire-là… Quoique que….

On note avec un certain effroi, la facilité avec laquelle on peut être « espionnés » de nos jours avec les téléphones portables, les smartphones, les tablettes, la TV et toutes les nouvelles technologies possibles et imaginables via notamment les réseaux sociaux où toute notion de « vie privée » ne veut absolument plus rien dire. La liberté individuelle étant atteinte, le parallèle avec le « Big Brother » (“Big brother is watching you”) d'Orwell s'impose alors. Les dangers et les dérives de ces surveillances à outrance sont très bien évoqués et analysés dans le bouquin.

Alors, l'histoire démarre sur les chapeaux de roues avec le meurtre de Naomi, la petite amie de Henry retrouvée sur une plage de l'ile, emmêlée dans un filet de pêche. Ce premier chapitre nous met donc en « appétit ». Puis les faits étant installés, le roman s'enfonce pendant les 200 pages suivantes dans un calme où sont analysés chacun des personnages de cette histoire. J'ai trouvé ça un peu « long » et fastidieux, mais pas inintéressant. Henry qui s'est disputé avec Naomi dans le ferry qui les ramenaient dans l'île après le lycée, devient vite le suspect n°1 pour la police locale et il n'aura de cesse de vouloir se disculper à leurs yeux en menant sa propre enquête, aidé en cela par sa bande de copain(e)s, liés par une amitié indéfectible, du genre « à la vie, à la mort », surtout vrai pour Charlie.

Henry donc, vit dans cette île depuis l'âge de neuf ans adopté par une famille monoparentale composée de Liv et de France, ses deux mamans, dont l'une est sourde-muette. Avant ses neuf ans, ils ont connus d'autres lieux et vécus plusieurs déménagements afin semble-t-il, d'échapper justement à ce fameux père biologique qui est en passe de devenir Gouverneur de Virginie. Il y a toute une panoplie de personnalités dans cette île et même un maitre-chanteur qui détient des secrets sur presque tous les habitants qui décidément ne sont pas tous des enfants de chœurs !

Le twist final est surprenant, certes et il est censé expliquer toutes les zones d'ombre sauf que ça me parait un peu trop facile et peu plausible; de plus je ne me suis pas vraiment identifiée aux personnages, que je n'ai pas ressentie de véritable empathie donc mon opinion reste mitigée. Je reste cependant une adepte de B. Minier et je suivrai avec plaisir et impatience la parution de ses prochains romans.
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Le roman porte bien son nom. Il m'a été conseillé par un camarade bloggeur. L'été, j'aime bien lire un bon thriller même si je n'en dévore pas très régulièrement. L'accroche est vive, le rythme échevelé, quelques effets de flash back pour l'éventuelle adaptation à l'écran, bon d'accord mais rien de démotivant à la lecture. La langue est celle du narrateur un ado de 16 ans. Je vous passe l'histoire car c'est une putain d'... très complexe à résumé, mais très solide. En toile de fond, le malaise adolescent, la vie insulaire, l'adoption par un couple gay, et la surveillance informatique et vidéo via réseaux sociaux, ordi, mails, téléphones, drones... Riche et pourtant, ce n'est pas un roman à thème ni à thèse, c'est un thriller (un putain de thriller). Je l'ai lu en 4 jours à peine. Pas possible de le lâcher même si parfois on se dit, ouais mais bon, eh bien on continue tout de même. L'effet page turner est réussi, chapeau l'auteur. Ce que ce livre raconte me parle beaucoup, même si tout ce que l'on croyait (ça arrive souvent dans ce genre) est retourné à la fin ; et interroge notre aliénation au story telling, aux histoires que l'on se raconte, dont on se persuade qu'elles sont vraies et qui deviennent quasiment réelles (un peu comme en physique quantique). La force de l'auto-persuasion que l'on soit innocent ou victime ou quoique ce soit d'autre est parfois (souvent ?) assez éloquente. Cette histoire en est la preuve. L'ironie du sort veut que la chausse trappe manipulatrice se referme sur le triste tireur de ficelle, un peu comme un rubik's cube en perpétuel mouvement. En tout cas on le suit le mouvement des pages et à la fin, on les quitte ces personnages avec un goût amer dans la bouche. À découvrir.
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J'en suis à mon quatrième Minier et je dois avouer qu'il est aussi passionnant que les autres.
C'est vraiment dans les 100 dernières pages que l'on sait enfin ce qui va se passer
Minier écrit fluide, il décortique, explique peut-être un peu trop longuement à mon gout mais l'histoire se tient bien et malgré quelques longueurs on s'y accroche
j'ai eu du mal à imaginer la fin et ça, moi j'adore, cela prouve que le thriller est bien mené. C'est mon avis peut-être d'autres auront trouvé plus tôt le dénouement de l'intrigue ? pas moi !

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Ayant adoré les trois premiers livres de Minier (surtout glacé et le cercle), ce n'était qu'une question de temps avant que je n'attaque son dernier. Au final, si son style reste excellent et son intrigue parfaitement maîtrisée, j'ai beaucoup moins accroché avec ce roman-ci qu'avec les autres.

Bon, commençons par le commencement: avant de démarrer le livre, je ne savais pas grand chose sur l'intrigue, étant donné que le synopsis fait partie de ces résumés complètement obscurs qui en dévoilent tellement peu qu'au final on ne sait même pas de quoi va parler le bouquin.. (oui, c'est quelque chose qui m'énerve prodigieusement.. j'aime savoir dans quoi je m'embarque avant de démarrer..).

En ouvrant le roman, première déconvenue, c'est écrit à la première personne, à la différence des précédents livres de l'auteur. Et moi, je préfère largement quand c'est écrit à la troisième personne. Petite déception donc.

Ensuite, (et ça, ça faisait partie du peu de choses que je savais avant de démarrer), les personnages principaux sont des ados. Je dois reconnaître que je commence à avoir vraiment du mal avec ça, je ne me sens plus en phase avec les personnages. Alors dans du YA, ça peut encore passer (encore que si vous lisez régulièrement mes chroniques, vous aurez remarqué que je suis assez exigeante en YA), mais dans un polar « pour adultes », j'ai encore plus de mal. J'aurais préféré que les personnages soient un peu plus âgés, étudiants en fac, ça n'aurait pas changé grand chose à l'intrigue et ça m'aurait permis de mieux m'identifier à eux.

Au niveau de l'intrigue à proprement parler, je savais que ça se passait sur une île américaine avec des ados, mais c'est à peu près tout. Je m'attendais à une sorte de huit-clos oppressant, mais ce n'est pas ça du tout. On suit un groupe d'amis lycéens qui habitent tous sur une île au large de Seattle; l'une des filles du groupe, la petite amie du narrateur (Henry), est retrouvée assassinée, et une partie du livre s'oriente autour de l'enquête sur son meurtre, tandis que l'autre partie s'axe autour de la découverte du passé familial d'Henry. L'intrigue rejoint essentiellement celles de polars très classiques, et c'est en cela que j'ai été déçue par rapport aux précédents romans de Minier: glacé et le cercle étaient vraiment puissants et ambitieux, et avaient une portée formidable. Ici, j'ai trouvé les enjeux et la trame beaucoup plus classique, plus étriquée; pour moi, rien ne le distingue des autres polars qui peuplent nos rayonnages. Alors, ça ne veut pas dire que c'est mauvais, loin de là. Si je n'avais pas su que c'était Minier, ça m'aurait moins dérangée. Mais j'en attends désormais tellement de cet auteur que celui-ci est en dessous des autres pour moi, même si fondamentalement il est agréable à lire et plutôt bon. Comme je l'ai écrit plus haut, c'est toujours très bien écrit et on sent que l'intrigue est maîtrisée et réfléchie – d'autant plus quand on parvient aux 30 dernières pages qui m'ont bluffée, je n'avais rien vu venir! J'ai beaucoup aimé cette fin qui remonte l'ensemble du livre et me donne envie de le relire (un peu comme quand vous arrivez à la fin du film « 6ème sens »).

Les thèmes abordés sont intéressants (notamment le côté « Big Brother » qui est édifiant) mais ce que j'ai préféré, c'est que l'auteur aborde le sujet des familles homoparentales, c'est tellement rare que ça mérite d'être souligné!

Un autre point que j'ai beaucoup apprécié, c'est l'ambiance qui se dégage du roman (comme dans glacé), l'environnement est presque un personnage à part entière ici: une île perdue entre Seattle et Vancouver, qui oblige les habitants à prendre le ferry tous les jours pour se rendre sur le continent (la sensation de vivre en vase clos est constante et c'est assez oppressant), la pluie qui ne s'arrête presque jamais… ça participe vraiment à la sensation d'un désastre imminent qui plane sur l'ensemble du roman.

Au final, même si je suis un peu déçue par cette lecture, ça reste un bon polar très bien écrit avec une fin qui m'a vraiment surprise, il manque juste un peu d'ambition au niveau de l'intrigue pour moi! (maintenant Bernard, il va falloir nous sortir la fin des aventures Servaz / Hirtmann, l'attente se fait longue!)
Lien : http://totorosreviews.com/20..
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He toi ! Oui, toi là-bas ! Approche, n'aies pas peur...
J'ai entendu dire que tu aimais les bons thrillers. Ceux qui te bousculent, ceux qui te prennent un bout de ta vie et qui te font oublier le reste. Ceux qui te foutent des claques et qui te laissent un goût d'ailleurs dans le crâne après te l'avoir retourné.
J'ai cru comprendre que tu avais du mal à te faire au monde adulte et que tu regrettais ta période adolescente. Tu sais, celle qui te faisais vérifier chaque matin dans le miroir les signes tant attendus d'un quelconque vieillissement... Aujourd'hui, tu regrettes cette impatience n'est-ce-pas ? Tu aimerais revenir en arrière et savourer un peu plus cette jeunesse qui te file à travers les doigts comme du sable fin...
Je sais que tu régresses parfois en lisant quelques dystopies adolescentes, que tu te passes en douce des films te rappelant cette période bénie et que tu écoutes encore la musique qui te faisait tripper. N'aies pas honte, les meilleures chose que nous traînons à travers les années sont ces résidus de notre enfance : cette fougue et cette candeur qui font défaut à certains.
Je sais ce que tu ressens et j'ai un cadeau pour toi : Une putain de bonne histoire !
Je vois tes yeux briller et pour cause. Ça fait longtemps qu'un bon bouquin mettant en scène des ados n'est pas tombé entre tes mains avides, toi qui te délectais des romans de Stephen King, champion toutes catégories. Tu es sceptique ? Pour ta gouverne, l'auteur lui rend un putain d'hommage, jusqu'à poser son intrigue sur une île imaginaire du pacifique américain. de quoi te dépayser, te sortir de ta grisaille quotidienne.
Tu commences à être intéressé(e), je le vois dans ton regard. Tu n'as jamais lu cet auteur et tu as peur de ne pas commencer par son premier roman ? Ne t'inquiètes pas, c'est un one shot, tu ne seras pas perdu(e). Pour couronner le tout, l'auteur s'est surpassé. C'est son meilleur roman, à la fois empli de nostalgie et sombre comme le temps.
Tu préfères vérifier par toi-même non ? Ne te prive pas, tu passerais à côté d'un putain de bon roman ! Quoi, tu pars déjà ? Écoute ce morceau d'abord.... ferme les yeux et souviens-toi...
Lien : http://sous-les-paves-la-pag..
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Il est parfois difficile de résumer un roman. Avec sa « putain d'histoire » Bernard Minier ne nous facilite pas les choses tant il y a de sujets abordés, d'intrigues et de rebondissements dans ce nouvel opus. Fermez les yeux, imaginez une île inhospitalière balayée par le vent et la pluie, plongée la brume et accessible seulement par ferries : bienvenue sur Grass Island, l'univers d'Henry. La disparition de Naomi - petite amie d'Henry - et la découverte de son cadavre vont plonger ce microcosme dans l'horreur et la suspicion. Méfiez-vous, le danger n'est pas là où l'on croit.

Le narrateur, suspect n°1 pour la police, va tout faire pour trouver le ou les coupables du meurtre. Son enquête va également l'amener à se poser des questions sur sa propre identité. Dans un même temps, le responsable d'une société de renseignement met tout en oeuvre et utilise tous les moyens que le Patriot Act lui permet pour retrouver son fils.

Tout au long du roman l'auteur pose la question de la vie privée. Nos enfants connaîtront-ils un jour ce droit, ce concept ? En plein vote de la loi sur le renseignement ce livre révèle les possibles dysfonctionnements et abus des entreprises qui en font le commerce.

Grâce à sa force de description, Bernard Minier nous plonge dans une ambiance totalement envoûtante. Il nous livre ici un très bel hommage aux grands romans américains très bien maîtrisé.

En refermant ce livre j'espère que vous ferez comme moi : vous soufflerez un bon coup et vous chuchoterez un « Oh Putain » !

Bruno
Lien : http://www.librairie-renaiss..
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