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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Découverte de cet auteur israélien avec ce roman policier. « Les doutes d'Avraham » de Dror Mishani est un roman policier d'atmosphère, pas de grand suspens ni de grand rebondissement. Dès le début on sait qui est l'assassin et ce n'est pas le majordome !

Avraham qui vient d'être promu chef de la section des homicides de Holon dans la banlieue de Tel Aviv, enquête sur le meurtre d'une femme, retrouvée étranglée dans son appartement.

Dror Mishani a construit son récit en suivant deux personnages en parallèle. Il y a Avraham aux prises à sa première enquête de meurtre depuis sa nouvelle promotion. Comme le suggère le titre, Avram a des doutes. Saura-t-il gérer son équipe ? Est-il assez lucide pour élucider ce crime ? Peut-il réussir dans sa relation amoureuse avec Marianka qui a tout quitté pour lui ?
Mazal est le deuxième personnage. le couple qu'elle forme avec son mari Koby va mal, elle s'inquiète des changements d'attitude de Koby.

L'auteur joue avec le lecteur, celui-ci à toutes les cartes en mains pour résoudre l'énigme ce qui lui permet de se concentrer sur le cheminement, indices après indices, d'Avram mais aussi de Mazal pour arriver à la vérité.

Un très bon roman policier.
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C'est gris. Il pleut. Holon. Une banlieue assomante, quelque peu insipide de Tel-Aviv, là où il ne se passe pas grand chose. Avraham est maintenant chef de la section des homicides. Il est confronté à sa première enquête pour meurtre. Effectivement, une dame , sexagénaire, est retrouvée étranglée dans son appartement. En plus d'être maintenant le chef, Avri est en couple. Marianka, est venue de Belgique pour vivre avec lui en Israël. Ce qui n'a rien pour arranger sa conscience, son incertitude, ses doutes . Tout comme dans les deux premiers opus de cette série, soit "Une disparition inquiétante" et "La violence en embuscade", notre commissaire est inquiet, anxieux. Et ici, seul, sans sa supérieure/mentor-Ilana Liss- qui est à soigner un cancer, il se sent un peu perdu. On dirait que les changements dans sa vie tout autant professionnelle que personnelle ont du mal à passer. Si notre ami faisait des ulcères, celles-ci seraient drôlement souffrantes. Et cerise sur le sundae, les parents de Marianka décident de leur rendre visite, passer quelques jours avec eux en Israël. Petite visite qui sentira le vent froid du nord et l'hostilité. Rien pour soulager l'anxiété d'Avraham. Encore une fois dans ce titre, Dror Misahani réussit à nous tenir en haleine avec peu de suspense. Dès le départ on connait presque tout du meurtre. La force de l'auteur? L'intérêt qu'il porte aux personnages, à leur vie, à leur intimité. Dans le fond, c'est ce qui hante Avraham. Qui sont ces gens ? Comment vivent-ils? Comment réagissent-ils? Quel est leur quotidien? À quoi sont-ils confrontés? Et de là, l'auteur réussit à nous peindre un pays qui regarde toujours par-dessus son épaule, des moeurs, des gens , une délinquance , une criminalité.
Abonnée et fidèle à Dror Mishani, je suis.
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Les doutes d'Avraham de Dror Mishani est roman policier venu d'Israël. Avraham, promu chef de la section des homicides parce que sa patronne souffre d'un cancer est en chimiothérapie. Avraham est confronté avec sa première enquête d'homicide, le doute s'installe, va-t-il être capable de faire le job. Il nous est arrivé dans notre vie de travail, après une formation d'une certaine durée, puis être au commande et de douter de nos décisions. C'est un peu l'histoire de ce roman, évidemment Avraham va surmonter ses craintes et résoudre l'affaire en question. Un bon roman qui se lit tout seul, l'action se passe dans la ville de Holon qui est mon avatar sur le net.
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Je vous emmène à Tel-Aviv en hiver. Dehors, il pleut des cordes, des jours durant. le ciel est bas, les nuages noirs. Une atmosphère propice au drame auquel nous allons assister, inéluctablement.
J'ai beaucoup apprécié ce policier qui nous fait rencontrer des personnages exceptionnels... au parcours horriblement banal. Je m'explique: aussi bien l'inspecteur Avraham de la police judiciaire de Tel-Aviv que les autres personnages du roman sont décrits avec leurs doutes, leurs faiblesses, leurs échecs, leur peur du lendemain.
Dror Mishani, contrairement à l'immense majorité des auteurs, n'essaie pas d'enjoliver le portrait de ses personnages. Une telle authenticité m'a fortement touché. J'ai eu l'impression de faire corps avec les personnages, de ressentir une proximité d'âme avec eux. Je me suis dès lors aperçu qu'Israël était le plus européen des pays hors d'Europe... Une évidence pour ceux qui y sont allés, peut-être... Pas pour moi.
J'ai été envouté par l'ambiance d'abandon et de doux pourrissement qui semble toucher les protagonistes avant l'éclatement du drame. J'ai adoré me retrouver dans un pays inconnu, mais si proche de nous...
J'ai dévoré les 273 pages de ce très beau roman et je reviendrai certainement vers Dror Mishani qui mérite d'être davantage connu dans la francophonie.
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Une très belle découverte que celle de cet auteur israélien et de son personnage, Avraham, le chef de la section des homicides de Tel-Aviv. L'intrigue, subtile, se noue peu à peu et le lecteur est pris dans un filet dont les mailles se resserrent insensiblement, chapitre après chapitre, jusqu'à ce que ses éléments épars prennent sens dans une tension dramatique qui nous tient en haleine jusqu'au dénouement. Amateurs d'hémoglobine, de tueries à répétition et autres litanies sanglantes, passez votre chemin, Dror Mishani ne propose rien de cela : ici tout est cousu main et de la plus fine manière.
Lea Jäguer, la soixantaine, veuve, a été retrouvée étranglée dans son appartement. L'enquête débute sans que l'équipe policière n'ait la moindre idée du mobile du meurtrier. La victime menait une existence paisible de retraitée, s'occupant à l'occasion de sa petite-fille, et personne ne lui connaissait de relation amoureuse depuis la mort de son mari. Pour l'inspecteur-chef Avraham, cette enquête est son baptême du feu, c'est la première qu'il dirige sans être placé sous les ordres d'Ilana Liss, autrefois sa supérieure. Sera-t-il à la hauteur et capable de faire avancer son équipe tout en gérant les tensions avec le divisionnaire Seban ? À son stress s'ajoute la difficulté à communiquer avec les parents de son amie Marianka, venus de Belgique pour une visite éclair.
Au même moment, Maly Bengtson, une jeune femme trentenaire, s'inquiète du comportement de son mari. Taciturne de nature, il devient de plus en plus mutique et disparaît pendant des heures sans donner la moindre explication. Qu'arrive-t-il à Koby, son mari attentionné qui l'avait si bien soutenue lorsqu'elle avait été victime d'un viol ? La situation échappe de plus en plus à Maly qui redoute une catastrophe, connaissant le caractère instable et irascible de son époux.
Dror Mishani nous entraîne dans un récit maîtrisé de bout en bout. Derrière l'énigme policière, se dessine le portrait d'une société israélienne où les immigrants peinent à se faire une place, où le viol n'épargne pas plus les femmes qu'ailleurs, où les tensions raciales pointent dans la vie quotidienne.
Après la grande Batya Gour et son commissaire Michaël Ohayon, voici venu un nouveau virtuose sur la scène du polar israélien.
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Pour cette troisième enquête, Avraham est confrontée à un meurtre, c'est sa première fois.

En parallèle, nous suivons Maly, jeune mère de famille avec deux petites filles et un mari étrange au chômage. Nous comprenons bien vite que Kovi, le mari, cache quelques chose. Et nous découvrons petit à petit de quoi il s'agit.

Et puis il y a Marianka qui arrive de Bruxelles pour passer quelques mois avec Avraham. Ses parents la rejoignent quelques jours, et cela ne se passe pas bien. J'ai aimé cette histoire de relation de couple problématique dans le récit policier.

J'ai toutefois été un peu gênée par le mystère du personnage de Kovi : ses motivations restent inexpliquée. Dommage.

Un troisième opus qui rend Avraham encore plus proche et intéressant.

L'image que je retiendrai :

Celle de Kovi qui a parfois du mal à respirer dans leur appartement bien dépouillé, signe de son mal-être.
Lien : https://alexmotamots.fr/les-..
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Il pourrait être mon voisin, mon ami ... tous ses livres posent toujours la même question : pourquoi ?
Toujours le même plaisir à lire les enquêtes d'Avraham.
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J'ai beaucoup aimé. Passé les états d'âmes du policier (je ne suis guère convaincu pas ces études psychologiques bof bof) l'intrigue est bien menée et rythmée.
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En premier lieu, il me hâtait de retrouver Avraham dans cette troisième enquête ! Mon enthousiasme fut momentanément refroidi lorsque Marie-Claude déclara avoir abandonné sa lecture. Fort heureusement, Eva livra une chronique enchantée et le livre était enfin disponible à la BM. J'avais encore en tête sa précédente enquête (La violence en embuscade).
Dror Mishani a un style très particulier, et j'avoue avoir ressenti une émotion particulière en lisant les premiers mots ! La même atmosphère, le même rythme et ce jeu de miroirs : on suit plusieurs personnages, en sachant que leur route finira par se croiser. Et, un peu comme dans la série télévisée Colombo, le lecteur découvre vite qui est le meurtrier mais son talent est de réussir, comme dans la série, à maintenir la pression sur les personnages, faire monter la tension et surtout s'amuser avec ses lecteurs.

Avraham est dans un état particulier : sa petite amie tchèque a posé ses valises chez lui. Et il a été promu chef de la section des homicides. Avraham veut tout bien faire, et se pose inutilement la pression. Et lorsque son amie lui annonce la visite de ses parents, Avraham a du mal à tout gérer.

La victime est une veuve sexagénaire. Elle a été retrouvée étranglée dans son appartement de Tel-Aviv. Deux faits particuliers perturbent notre enquêteur : en premier, un voisin a vu un policier descendre l'escalier de l'immeuble et partir à pied. Or aucun commissariat n'a trace d'un appel les menant à cet immeuble. Et le deuxième fait est inquiétant : la victime était déjà connue de la police, elle avait été victime d'un viol et avait fait condamner l'ancien partenaire d'affaires de feu son époux. Depuis, les enfants de ce dernier l'accusaient de mentir et le fils l'avait déjà menacée.

L'enquête s'avère donc compliquée, et Avraham doute plus que jamais, commettant certains impairs avec ses collègues et sur le plan personnel, la visite des parents de sa petite amie se passant très mal. Avraham doute de tout – fort heureusement, le policier est bien entouré à son travail et son talent d'enquêteur ne faillit pas.

Pendant que la police s'active, une jeune mère de famille, Maly, s'inquiète du comportement étrange de son mari. Ce dernier a toujours eu du mal à conserver son emploi. le jeune homme, né en Australie, avait décider de venir en Israël, d'où son père était originaire, pour y intégrer les forces armées. Mais son comportement particulier avait mis fin prématurément à cette carrière. Il avait aussi échoué aux tests d'entrée à l'école de police, et travaillait depuis dans la sécurité privée. Mais à nouveau sans emploi, il déprime profondément. Et s'isole, laissant son épouse gérer la maison et leurs enfants. Il la délaisse au profit de la salle de boxe et refuse de lui dire où il passe ses nuits. Lorsque Maly tente de relancer la communication, elle se trouve confrontée à un homme qu'elle ne connaît pas. Comme par exemple, lorsqu'il frise la crise névrotique quand il n'arrive pas à retrouver son parapluie. Maly ne supporte pas ses absences la nuit. La jeune femme est devenue très craintive après avoir été agressée par un inconnu dans sa chambre d'hôtel lors d'un voyage d'affaires.
(suite sur mon blog)
Lien : http://www.tombeeduciel.com/..
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