Les esprits méticuleux passent à côté de ce qui est simple.
Le moindre mirage de salut paraît accessible quand on a connu que l'enfermement.
La vérité s'écrit au singulier. Ses "versions" sont des contrevérités.
Je me demande si vous connaissez ce dicton prononcé par un homme d’État du XXè siècle:"L'on ne peut franchir un gouffre en deux enjambées."
Je lui tins je ne sais plus quel propos: lire n'est pas connaitre, la connaissance sans expérience est une nourriture qui ne tient pas au corps.
Il y aura toujours d’autres guerres, Robert. L’on n’en vient jamais véritablement à bout. Ce qui les déclenche ? Cette soif de pouvoir propre à la nature humaine. La menace de violence, la peur de la violence, ou tout simplement la violence sont les instruments de cette terrible emprise qui s’exerce dans les chambres à coucher, les cuisines, les usines, les syndicats et aux frontières des États. Écoutez ceci et tâchez de vous en souvenir. L’État-nation est une incarnation de la nature humaine dans des proportions monstrueuses. CQFD : les nations sont des entités dont la violence dicte les lois. Cela a toujours été ainsi, il n’en sera donc jamais autrement. La guerre, Robert, est l’un des deux éternels compagnons de l’humanité.
Celui qui a prétendu un jour que l’argent ne faisait pas le bonheur en possédait sans doute trop.
Mère disait que l’évasion nous attend au premier livre venu.
"Les longs voyages mènent à soi-même"
Elle m'a demandé : "monsieur Frobisher, connaissez-vous M. Sherlock Holmes de Baker Street ? " Ah, ai-je pensé, la journée n'est peut-être pas entièrement gâchée. Une fille qui goûte à l'ironie possède sans doute de la profondeur. Mais non : Marie-Louise était sérieuse. Et imbécile de naissance. Non, ai-je répondu, je ne connaissais pas M. Holmes personnellement, cependant on pouvait l'apercevoir tous les mercredis en compagnie de David Copperfield au billard du club que je fréquentais.