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C'est le père de Ryôta qui raconte cette histoire largement autobiographique. Ou comment un père se retrouve face à la décision irrévocable de son fils souhaitant devenir moine (zen).
Au départ, ce père, qui emmène chaque dimanche son fils à ses séances de zazen au temple ne prend pas trop au sérieux la vocation de son très jeune fils. Il lui demandera d'attendre d'être plus grand pour être sûr de sa décision. Et quand celui-ci devient adolescent, malgré ses mauvaises notes et son indiscipline lorsque la question lui est posée, il répond par l'affirmative, il veut devenir moine zen.
Mais devenir moine, comme dans toutes religions, demande un certain nombre de sacrifice. Ryôta devra quitter sa famille pour entrer en apprentissage, il devra changer de nom et faire voeu d'ascétisme. Étonnant pour un garçon de 15 ans. Et pourtant, à aucun moment il ne doutera et il suivra cette voie sans jamais sourciller. Ce sont ses parents pour qui cette décision sera lourde de conséquence et c'est là tout le coeur du roman. Comment laisser partir son enfant ? Lui retirer le nom qu'on lui a donné à sa naissance ? le faire adopter même pour qu'il puisse entrer dans les ordres en faisant table rase totale de son passé...
Je me suis mise à la place de cette famille et j'ai ressenti leur frustration de ne pouvoir voir ou parler à leur fils. C'est pour la maman de Ryôta d'ailleurs que ce sera le plus difficile. Après tout n'est-ce pas elle qui a donné naissance à ce petit homme et qui doit aujourd'hui accepter qu'il devienne un étranger ?
Ce court roman illustre toute la difficulté du rôle de parent, avec en point d'orgue ce moment où l'on doit laisser voler son oisillon de ses propres ailes sans penser à ses propres desseins ou à ce que l'on aspirait pour lui. Être parent n'est-ce pas éduquer pour laisser s'envoler ?
Couronné en 1988 par le prestigieux prix Akutagawa, Je veux devenir un moine zen raconte l'apprentissage de la perte, du sacrifice et de la reconstruction forcée.
Lien : http://alittlepieceof.fr/lec..
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Savoureux périple d'un enfant, qui, contre l'attente de ses parents, décide de devenir moine zen. Très dépouillé.
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Un roman qui explore les voies de l'ordination pour devenir moine zen, mais qui va également bien plus loin, notamment dans les relations parents-enfant au Japon qui donnent une réelle force à ce récit.
Lien : https://comaujapon.wordpress..
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J'ai appris peu de choses sur la vocation de moine et l'apprentissage. Il est question de tourments des parents : ont-ils bien fait d'encourager leur fils dans cette voie ? Assez répétitif dans la deuxième moitié.

Extrait p 25
« Selon moi, un moine est un être d'une profonde générosité, que les événements laissent calmme, qui n'a pas de désirs, fait de lui-même le ménage et nettoyage, et qui de surcroit est habité, si possible, par la volonté de lire les grands textes sacrés du bouddhisme. Qu'en était-il de mon fils ? ».
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C'est intéressant sans être réellement passionnant...
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Magnifique petit livre, qui raconte à la japonaise la réalité de l'émancipation d'un garçon. Il ne veut pas quitter sa famille mais intégrer une organisation, que l'on pourrait qualifier de sectaire.
On peut penser qu'un garçon de dix ans est suffisamment mûr pour décider seul de son avenir et le laisser partir.
On peut penser aussi que la charismatique prêtresse outrepasse ses droits narcissiques pour obliger le pauvre garçon à poursuivre son oeuvre à elle et que les parents, lâches ou inconscients, se font happer eux aussi.
C'est un beau livre qui pose beaucoup de questions.
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La littérature est le meilleur moyen pour aborder la complexité d'un pays. Avant de partir au Japon j'avais fait le plein de classiques et de contemporains.
Une amie m'a conseillé ce roman qui avait reçu en son temps le Goncourt japonais.
Un couple contemporain. Ils ont vécu aux US, sont donc un peu en décalage par rapport à la norme. Ils se sentent moderne, fument un peu, Seul problème, leur garçon est assez turbulent. Répondant à une injonction de son épouse, le père est sommé de s'occuper de son fils. Ne sachant que faire, il lui propose de l'accompagner au temple le samedi matin pour méditer. L'enfant décide de devenir moine. Cela créé une incompréhension totale des parents. Ils prennent cela pour une posture, une lubie. Il y a une incompréhension totale des parents qui trouvent cela archaïque. Mais l'enfant persiste. Devenir moine est une chose terrible. Les parents doivent renoncer juridiquement à ne plus être parent, s'engager à ne pas
tenter de le revoir.
C'est un roman sur la tradition et la modernité, sur la famille, la filiation, sans doute un des récits les plus profond sur le Japon
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Je trouve que les couvertures des livres édités chez Philippe Picquier sont souvent trompeuses. "La vie du bon côté" de Keisuke Hada invite à une expérience détendue et épanouie alors que c'est un constat désolant et acide sur la faillite humaine d'une société. Celle-ci suggère une écriture délicate et fine, aérienne, à l'ancienne. Je l'ai trouvée plutôt banale et sans charme. En tout cas sans affinités avec celle d'auteurs tels que Yasushi Inoué, Issa, voire même Hubert Haddad dans son "peintre d'évantail" ou Michaël Ferrier dans "Kizu". Pesanteur sociale, déboires administratifs, états d'âme, on est loin de "l'humour dévastateur" promis en quatrième de couverture. Ou alors je n'ai vraiment pas les clés pour réagir à l'humour japonais. Ou je n'ai pas lu cette farce au bon degré. J'ai bien aimé le moment où les parents doutent de la nonne, on se croirait basculer dans un roman noir. Malheureusement, le fil revient vite vers des considérations plus "raisonnables" du point de vue de l'auteur. Les parents finissent par tirer une leçon de leur expérience, ils ont fait ce qu'il fallait, tout va pour le mieux… Je reste extrêmement dubitative sur cette conception des voies du renoncement et du dépouillement. Je n'adhère pas du tout au propos et à cette vision de la spiritualité.



Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Pas grand chose à dire sur ce livre si ce n'est qu'il nous fait découvrir un pan de la société et de la culture Japonaise
L'histoire ne m'a guère convaincue. Des parents confrontés à un tsunami en la décision de leur fils de devenir moine. Ils doivent ainsi renoncer à lui et leur vie s'en voit quelque peu chamboulée.
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Le jour ou mon fils m'a déclaré : "Je veux être moine !", je suis tombé des nues.

Ryôta est le fils d'une famille japonaise banale, moderne, un peu coupée, même, des traditions ancestrales. Elève médiocre, peu intéressé à une quelconque activité, Ryôta surprend un jour sa famille par cette déclaration ; et ce d'autant plus que le temps qui passe, ne modifie en rien la volonté de l'enfant. Mais malgré les doutes de son entourage, Ryôta excellera dans la voie de son apprentissage... En parallèle de l'apprentissage que ses parents eux même devront faire : celui de l'acceptation du choix de leur fils, celui de la rigueur bouddhique plus difficile à vivre par eux que par le jeune novice.
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