Le monde dévasté n'est désormais plus peuplé que d'humains qui vivent sous terre. Pour survivre, ils se nourrissent de capsules artificielles et nutritives :
Pure Trance.
C'est dans ce contexte post-apocalyptique que l'on démarre l'histoire au côté de Kaori et de ses collègues infirmières, dirigées dans un centre de soins par une directrice exécrable et despotique.
Le manga m'a souvent semblé très compliqué à suivre. L'histoire se perd dans un flot d'informations et d'événements constants. On ne sait plus où donner de la tête entre les trop nombreux personnages et l'intrigue.
Au niveau des dessins, on retrouve également ce sentiment d'abondance, de planches chargées à l'extrême par tout un tas de détails qui finissent par perdre le lecteur.
Les petites explications en bas de pages sur les différents objets et personnages sont plutôt sympas et permettent de s'y retrouver, on sent que le monde de
Pure Trance est riche et travaillé. Dommage que ça coupe dans une lecture déjà peu simple à suivre.
A côté de ça, l'univers de
Junko Mizuno est très surprenant. On est plongé dans un kawai très gore, exagéré et déluré. Les protagonistes, qui tanguent entre psychopathes compulsives et femmes enfants capricieuses sont originales, même si difficiles à cerner, et l'intrigue se tient si on arrive à s'accrocher.
Pour ma part, j'aurais eu trop de mal à me plonger dans l'histoire pour vraiment apprécier l'ambiance que j'ai tout de même trouvé sympa. Si le manga ne manque certainement pas d'intérêt, je l'ai trouvé très difficilement accessible. C'est dommage.