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3,59

sur 195 notes
La dernière victime de Jack l'éventreur, Mary Jane Kelly , a une fille, Amélia Pritlowe, toujours vivante lors de la seconde guerre mondiale . Celle-ci apprend au décès de son père qui est sa mère et entreprend des recherches -- enquête sur l'affaire Jack l'éventreur .

Sous forme de deux récits qui se croisent , l'un le journal d' Amelia Pritlowe , l'autre des récits , témoignages , articles de journaux de 1888 .

Un des grands atout de ce roman c'est de redonner vie au Londres pauvre de cette fin de XIXe , aux tristes et dures vies des miséreux , je trouve l'ambiance documentée et bien restituée . Pour le reste j'ai trouvé ce roman lent , long et pour tout dire assez ennuyeux
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Très bon livre, qui mélange avec facilité et justesse la partie strictement enquête et la partie plus romancée, le côté scientifique réel et le côté histoire imaginaire.
Nous suivons, Mrs Pritlowe, fille (cachée) de la dernière victime de L'éventreur, Mary Jane Kelly. Depuis qu'elle a apprit la vérité sur sa mère et donc les circonstances tragiques de sa mort, Amelia, infirmière au London Hospital en 1941, soignant tous les jours des victimes du Blitz, va faire tout ce qui est en son pouvoir pour élucider ou au moins comprendre ce qui est arrivé le 8 Novembre 1888 dans la chambre - ou plutôt le taudis - qu'habitait sa mère dans l'East End-Whitechapel, le terrain de chasse de ce cher Jack.
Le roman prend à tour de rôle le point de vue des victimes de Jack, d'Amelia (à travers une sorte de journal intime) et un point de vue plus neutre du déroulement de l'enquête à l'époque du crime (découverte de la scène du crime, témoignages des proches ...). Tout cela dans l'atmosphère lourde et humide de ce quartier de Londres où cohabite la misère, les laissés pour compte noyés dans la boue noire et le mauvais alcool.
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Le roman de Michel Moatti est le fruit de 3 ans d'enquête dans le dossier de l'enquête de Scotland Yard, publique depuis 1992 et dans les rues de Londres ou chaque soir l'horreur est exploitée à des fin commercial afin de faire frissonner les touristes dans des Jack the Ripper tour au sein du quartier de Whitechapel. Il nous livre un thèse, sa thèse, sur l'identité du tueur mais nous fait surtout vivre l'époque. La force du texte réside dans son atmosphère. Nous sommes littéralement transporté à Whitechapel, nous sentons la misère et la crasse, nous ressentons la peur, nous parcourons le smoke oppressant, nous vivons la lutte des classes qui émerge, nous frissonnons au peu de considération pour ces femmes victimes des hommes et de leurs destin. L'auteur décrit avec talent la société victorienne. J'ai trouvé cela tellement passionnant que la finalité de l'enquête est passée pour moi au second plan. J'ai vraiment eu l'impression de me promener dans la société de l'époque et dans tous ses niveaux.

L'auteur mène son enquête à travers le personne d'Amélia, une infirmière. Avoir pris le parti de romancer ses recherches permet une véritable immersion du lecteur et un attachement fort à ce personnage féminin complexe et intelligent. En 1941 elle apprend de la bouche de son père la véritable identité de sa mère. Il s'agit de Mary Jane Kelly, une prostituée, dernière victime de Jack l'Eventreur. Amélia se lance alors dans une enquête minutieuse et fastidieuse afin de découvrir qui a tué sa mère et 4 autres femmes. Elle adhère à la très sexiste et pédante Filebox Society qui regroupe tous les experts fascinés par cette affaire criminelle irrésolue. Pas à pas elle remonte le temps jusqu'à identifier le criminel.
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Retour à Whitechapel fut un très grand plaisir de lecture. Michel Moatti s'est plongé sur les traces de Jack the Ripper. Trois années de recherches dans dans les archives de la Metroplitan Police de Londres, dans la presse de l'époque pour cerner ce meurtrier insaisissable. Passionné, il décide alors de prolonger ses recherches en écrivant une fiction où il imagine, en 1941, Mary Amelia Pritlowe, la fille de la dernière victime (assassinée en novembre 1888) essayant de trouver la véritable identité du criminel.

L'histoire se présente sous la forme du journal intime de Mary écrit en 1941 à Londres bombardés par les allemands, alternant avec des scènes fictives et des comptes-rendus de procès verbaux de 1888. Je ne connaissais que les grandes lignes de cette affaire. Je me suis alors laissé porter par ce roman d'une grande fluidité par sa construction et son écriture.
Ça se lit donc tout seul et c'est passionnant. Michel Moatti choisi un angle social pour nous plonger dans le quartier misérable de Whitchapel de 1888 (bien loin des clichés de certains films que j'ai pu voir sur cette histoire) et pour nous exposer sa thèse sur le meurtrier. Il devient captivant en exploitant certaines pistes très originales. En effet, il nous parle de la méthode de l'optographie, qui consiste à identifier l'assassin par l'image captée dans la rétine de la victime au moment de son décès. Ou bien lorsqu'il conduit la fille à retrouver la mémoire de sa plus tendre enfance (époque où le meurtrier sévit) grâce à l'induction hypnotique.

Après la fin du roman, Michel Moatti revient avec honnêteté sur son travail de recherche, les personnes qui l'ont aidé et guidé, et sur son argumentation irréfutable de l'identité de l'assassin.
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Amy Pritlowe, infirmière au London Hospital, fait une découverte suite à la mort de son père : sa mère est la dernière victime du tristement célèbre Jack l'Eventreur. En 1888, alors qu'Amy n'avait que deux ans, Mary Jane Kelly s'est fait sauvagement assassiner. Nous sommes aujourd'hui en 1941, en pleine Seconde Guerre Mondiale et Amy est prête à tout pour découvrir l'identité du tueur. Elle rejoint alors la Filebox Society, dont les membres ont réuni de nombreuses archives au sujet de Jack l'Eventreur, et retranscrit toutes ses découvertes dans un carnet.

Je suis assez mitigée sur cette lecture. La première partie du roman est consacrée aux quatre premières victimes. On découvre le quartier de Whitechapel en 1888, marqué par une profonde pauvreté. Les quatre femmes vivent au jour le jour, sont majoritairement alcooliques et se prostituent pour subvenir à leurs besoins. le jargon employé est adapté à l'époque et à la population, ce qui rend la lecture intéressante mais parfois difficile. On n'est clairement pas sur un page turner. La seconde partie est quant à elle dédiée à Mary Jane Kelly et m'a beaucoup plus happée. On découvre sa vie, sa personnalité, puis son meurtre atroce. Certains détails ne sont pas épargnés, il faut avoir l'estomac bien accroché sur quelques passages.

J'ai découvert ce roman en lecture commune et c'est sincèrement ce qui m'a poussée à ne pas abandonner lors de la première partie. Et je n'ai finalement pas regretté ! J'ai aussi apprécié l'alternance entre 1888 et 1941 qui donne une dynamique intéressante au récit. Je ne connaissais pas vraiment l'histoire de Jack l'Eventreur et j'ai malgré tout aimé la découvrir.
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Un peu déçue. J'ai appris quelques éléments sur l'affaire Jack l'éventreur mais surtout sur la vie de ces femmes au XIXème siécle. Je n'ai pas accroché au personnage ni à l'histoire de la fille de Marie Kelly. Un peu mitigée donc.
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J'ai beaucoup aimé ce livre. On sent que l'auteur a beaucoup étudié Jack l'Éventreur et a eu accès à beaucoup de documents authentiques. Il utilise deux polices de caractères qui séparent les moments légèrement romancés de ceux tout à fait fictifs mais les polices s'échangent au fil du livre. Au final il livre son avis sur l'identité du tueur dans le décors même de Whitechapel qu'il fait admirablement revivre.
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Mary Amelia Pritlowe est infirmière au London Hospital en 1941. Son père vient de mourir et lui a laissé une lettre qui l'informe que sa mère est la dernière victime de Jack l'éventreur, Mary Jane Kelly. Elle décide de rédiger un journal d'enquête pour découvrir qui était ce monstre. Pour l'aider, elle intègre la Filebox Society pour en apprendre plus et avoir accès à des archives très précieuses.

Je pensais en choisissant ce roman que je passerai un bon moment. Mais, je ne suis pas rentrée dans ce roman, je me suis même ennuyée. Ce récit à la fois mi-roman et mi-enquête est essentiellement accès sur le dernier meurtre de Jack l'éventreur qui a tué 5 fois entre août et novembre 1888. le meurtre de Mary Jane Kelly a été son apothéose. L'auteur nous dévoile sa théorie sur l'identité du tueur. Je n'ai pas aimé l'alternance des chapitres sur l'époque de Jack l'éventreur et la période de la seconde guerre mondiale. Parfois on s'y perd et parfois on lit les mêmes faits : découverte de Mary Amelia Pritlowe, lecture de cette découverte par les extraits du jury d'enquête, articles de journaux, et récit de ce qui s'est passé en fonction des points de vue précédents.

Au final, je ressors très mitigée de cette lecture.
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J'ai commencé hier après-midi ce livre qui devait finir ma semaine mais bon finalement j'ai été happée dans l'histoire et donc bing terminé cette aprèm !



De quoi ça parle ? « Amelia Pritlowe est une infirmière travaillant au London Hospital, situé dans le quartier Whitechapel de Londres. Nous sommes alors en 1941 et les bombardements allemands sévissent de manière quotidienne sur la capitale britannique. À la mort de son père, Mme Pritlowe reçoit une lettre du défunt lui disant qu'elle est la fille de Mary Jane Kelly, la cinquième et dernière victime de Jack l'Éventreur en 1888.

Dès lors, elle n'a plus qu'une idée, celle de retrouver le meurtrier de sa mère et de se venger. »



L'auteur nous livre un thriller moitié historique en revenant sur les crimes de Jack l'éventreur, moitié imaginaire en créant son personnage principal Amelia Pritlowe.

J'ai beaucoup aimé ce livre, j'ai quand même avalé les 400 pages en 24H sans ne faire que ça donc on peut dire que j'ai été prise dans l'histoire. Cependant j'ai eu un peu de mal au début, j'ai trouvé que ça mettait un peu de temps à démarrer. Sûrement parce que je connais le parcours de Jack l'éventreur par coeur, je suis passionnée (oui je suis bizarre aussi !) par cette histoire depuis que je suis petite et j'ai énormément lu à ce sujet, j'ai vu tous les films/téléfilms/séries bref retourner sur les traces de Jack a été on va dire redondant. Par contre à partir de la page 200, juste avant la deuxième partie, le récit m'a totalement subjugué !!! J'ai adoré la rencontre que fait Amélia à ce moment-là, le récit qui lui ai livré m'a complètement emporté ! Même si je savais que c'était une partie fiction, c'est tellement bien raconté qu'on y croit.

Le récit est découpé entre passé et « présent », les sauts dans le temps ne m'ont pas du tout dérangé parce que j'ai l'habitude de lire des livres qui sont construit de cette façon et en plus ici il y a changement de police (italique pour le récit au présent) qui fait qu'on sait direct où on se situe dans le temps sans forcément lire la date au-dessus. J'ai trouvé que c'était un confort de lecture supplémentaire !

La deuxième partie du livre plus rythmée, on entre plus dans l'enquête, les chapitres sont plus courts et puis franchement on a hâte de connaitre la théorie de l'auteur au sujet d'un des plus grands mystères criminels !

Et donc cette fameuse théorie ? Déjà je n'ai pas lu les avis sur ce livre, je le ferais sûrement dans les prochains jours par curiosité mais j'imagine que cette théorie ne doit pas remporter 100% des suffrages ! Il faut être honnête on ne connaitra jamais la vérité, c'est une théorie parmi tant d'autres mais j'avoue que moi elle m'interpelle ! Je trouve vraiment excellente la logique de l'auteur, je ne sais pas si cette théorie a déjà été soulevée mais moi je ne l'avais jamais vue. Et franchement je me dis pourquoi pas. J'avais discuté avec l'auteur de son travail de recherche à Saint-Maur en poche et la passion que j'ai lu dans ses yeux m'a donné envie d'acheter ce livre et de découvrir son travail.

Il explique très bien à la fin comment il en est arrivé à cette conclusion et ça tient la route ! Après comme dit tout ça reste « Et si c'était vrai ? », on aura probablement jamais le fin mot de cette histoire, à chacun de croire à ce qui lui semble le plus juste et le plus probable ou de ne croire en rien 😊



Merci beaucoup Michel Moatti encore une fois pour ce chouette moment de lecture et cette nouvelle vision de l'enquête ! Et qui sait …
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J'ai lu ce livre en deux jours et lors d'une de mes séances de lecture (à 3h30 du matin, dans le silence le plus total), je peux vous assurer que je n'étais pas vraiment rassurée. Non, ce livre n'a rien de très très effrayant, nous ne sommes pas dans l'horreur pure mais l'ambiance de Whitechapel m'a paru si palpable que j'en étais un peu crispée. Les histoires mystérieuses et sordides ont toujours eu plus d'impact sur moi que le gore pur et dur (bien que les crimes de Jack n'en soient évidemment pas dénués).

Tout ça pour vous dire que Retour à Whitechapel m'a offert une immersion totale dans le Londres victorien et que j'en ai savouré chaque seconde. J'ai plongé dans l'époque victorienne dans ce qu'elle avait de plus sordide. Avec ses rues pauvres, dégueulasses, sa noirceur et sa cruauté.

Mais n'allons pas trop vite…

Le roman de Michel Moatti s'articule autour de trois formes de récit :

On a tout d'abord les carnets d'Amélia Pritlowe. Ce sont des sortes de journaux intimes où elle raconte un peu de son quotidien, un peu de son passé mais où elle livre surtout ses impressions sur ses découvertes et son enquête.
Les lecteurs sont, de plus, régulièrement projetés en 1888 pour assister aux différents interrogatoires de police. Nous sommes alors juste après le meurtre de Mary Jane Kelly et tout son entourage proche est interrogé.
Enfin, nous avons également des passages purement narratifs qui se concentrent sur les derniers instants des différentes victimes. Nous vivrons quelques temps aux côtés de Mary Ann Nichols, d'Annie Chapman, d'Elizabeth Stride, de Catherine Eddowes et enfin, de Mary Jane Kelly. J'ai aimé ces passages même s'ils « puent » la souffrance, la misère, la maladie parce que l'auteur a redonné vie à des femmes, à des êtres humains avec une histoire et des sentiments, qui disparaissent un peu trop souvent derrière les crimes eux mêmes (et dernière le mythe de l'Éventreur). Moi même, j'ai bien souvent associé l'image de Jack l'Éventreur à ce petit frisson d'horreur mi-plaisant, mi-flippant mais j'ai souvent oublié d'avoir de la compassion pour ses victimes et Retour à Whitechapel m'a bien remis les pendules à l'heure. Et j'ai aimé ça. le Londres victorien sordide, je ne connaissais déjà un peu grâce à Lee Jackson mais il n'a jamais été aussi bien reconstitué qu'avec Michel Moatti.

Trois ans de recherches ont été nécessaires pour écrire ce roman et cela se sent. Il est extrêmement bien documenté. C'est un livre dense, palpitant, riche tout en restant fluide et plaisant à lire. Les recherches d'Amélie sont ordonnées, organisées, fondées sur des informations réelles qui nous permettent de glisser doucement vers la thèse soumise par l'auteur, une thèse qui semble tout à fait cohérente et crédible.

Si les passages narratifs évoqués plus haut, loin d'être larmoyants, provoquent quand même quelques émotions, l'oeuvre se caractérise principalement par sa rigueur « scientifique ». C'est un roman, certes, mais pas tout à fait. Si vous recherchez une fiction pure autour du mythe de Jack l'Éventreur, passez votre chemin. Amélia Pritlowe est un personnage fictif mais les descriptions de l'époque, les descriptions des corps, les personnages mis en scènes… tout cela est réel.

Nous sommes dans un dossier d'enquête terriblement passionnant et prenant, entre une fiction bien menée et la démonstration d'une thèse.
Lien : http://cellardoor.fr/critiqu..
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