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EAN : 9782264066794
432 pages
10-18 (07/04/2016)
3.78/5   39 notes
Résumé :
Londres 1942 : profitant du couvre-feu, un tueur hante les rues de la ville.
En quelques jours, il assassine et mutile quatre femmes. Son modus operandi interpelle Scotland Yard et la presse, qui le surnomme aussitôt le Blackout Ripper.
Les messages qu'il laisse sur les scènes de crime, conçus comme des indices codés, imposent bientôt aux enquêteurs une piste inquiétante : le criminel semble s'inspirer des leçons du mage noir Aleister Crowley et de so... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Seconde aventure d'Amelia Pritlowe.🔪

Londres en plein black out connait l'horreur des bombardements par les avions allemands, des couvre-feux... et d'un serial killer profitant de l'obscurité afin de traquer et assassiner des femmes. Amelia Pritlowe est contactée par le détective Dew, ancien inspecteur dans l'affaire Jack l'Éventreur afin de l'aider à appréhender ce monstre. Au départ réticente de se replonger de nouveau dans l'horreur, Amelia change d'avis lorsqu'elle comprend que les prochaines victimes programmées par le tueur sont des enfants...


Ce second volet nous propose non plus de se focaliser sur le passé d'Amelia Pritlowe en tant que fille de victime, mais de se plonger dans son présent avec un autre criminel ayant sévit à Londres dans les années 40. Comme pour Retour à Whitechapel, Michel Moatti base son récit sur des faits réels et avérés. Seulement, le tout est ensuite enroulé dans une trame fictive afin de rendre l'histoire cohérente avec son personnage d'Amélia Pritlowe.


En toute franchise, Retour à Whitechapel est nettement mieux. D'une part, nous connaissons dès les premières pages le nom du serial killer et nous le suivons au fil de ses pérégrinations. D'autre part, Michel Moatti semble avoir brodé une trame fictionnelle telle qu'elle "étouffe" un peu les faits réels : le roman passe énormément de temps sur les questionnements d'Amelia quant à son intervention ou non dans l'affaire, quant aux liens avec son passé et l'affaire Jack l'Éventreur...


Par contre, un grand bravo pour le travail effectué en amont afin de rendre ce Londres sous les bombes si réaliste. Michel Moatti réussit à nous plonger dans l'horreur avec ses descriptions détaillées et si vivantes : les bombes qui tombent, les destructions de bâtiments, l'abandon des automobiles au profit de charrettes par manque de carburant, les mesures du gouvernement concernant les lumières en soirées et l'éloignement des enfants. Comme toujours, Michel Moatti nous propose une image recto verso avec d'un côté les ordres gouvernementaux et la réalité des faits. J'ai ainsi pu découvrir que malgré l'ordre d'éloigner les enfants de Londres, beaucoup de parents pauvres préféraient les garder près d'eux puisqu'ils subvenaient aux besoins de la famille en travaillant dans des usines ou a des postes ingrats. Beaucoup sont morts sous les bombes ou gravement blessés par les bombes incendiaires.


Pour conclure : Un auteur et une série qui mérite d'être connue.👍
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Ce roman policier assez sanglant plaira aux amateurs d'Histoire, car le Londres de 1942 y est très bien décrit.
On y suit durant une semaine le quotidien d'une femme, Amélia Pritlowe, que l'on a déjà rencontré dans le précédent roman de cet auteur : « Retour à Whitechapel ».
Cette infirmière d'une bonne cinquantaine d'années va être confrontée à son passé et elle va avoir la possibilité de tirer un trait définitif sur une partie sombre de sa vie.
Mais nul besoin d'avoir lu ce premier roman pour comprendre celui-ci, dont l'histoire est indépendante, les éléments principaux sont de nouveau mentionnés de façon à assurer la compréhension totale des lecteurs.
Ici, il est question d'un tueur en série, un homme qui s'en prend à des femmes et leur fait subir des atrocités à la faveur des couvre-feux durant les bombardements.
Cette enquête est une sorte de prolongement non pas tant du roman précédent que de l'Histoire elle-même, car des personnages ayant officié plus de 50 ans plus tôt font une réapparition afin de clore un chapitre dans le grand livre du mal.
Une ambiance sombre et nostalgique alliée à des descriptions minutieuses de la ville bombardée rendent l'intrigue à la fois passionnante et enrichissante du point de vue historique.
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Plusieurs centres d'intérêts dans cette histoire qui se déroule en plein Blitz au coeur de Londres, ville très éprouvée par les bombardements des nazis.

D'abord les faits historiques : la guerre et le quotidien incertain des londoniens, les courses vers les abris, les hôpitaux débordés par le nombre des blessés. Mais aussi, un tueur sanguinaire, ayant réellement existé, qui choisit de profiter du couvre-feu pour remplir la mission dont il s'est investi, égorger des femmes, presque quotidiennement, pour tenter d'atteindre un objectif de destruction encore plus infâme, le massacre des enfants. Est-il inspiré par l'ombre de Jack l'Eventreur ou seulement par un livre mystique d'un théoricien du mal?

Ensuite, le roman proprement dit qui s'insère dans ce contexte historique, transformé par l'auteur pour lui donner encore plus de dimension où le mal côtoie le bien, mais lequel des deux triomphera et à quel prix?

La caractéristique principale de ce texte m'a semblé être la construction de sa progression qui alterne brillamment le suivi du meurtrier, les errements de la police, les scènes de guerre, et, petit à petit, l'intervention de plus en plus présente d'une infirmière, Amelia Pritlowe, la véritable héroïne de ce roman, torturée par mille démons ancrés dans son passé, qui va atteindre un extraordinaire dépassement de soi pour combattre sur tous les fronts.

La part laissée à l'enfance n'est pas à négliger avec des portraits de gamins blessés physiquement et moralement qui gardent le sens de l'humour et de l'analyse appartenant à cet âge.

Le climat que l'on peut imaginer du Londres de 1940 est magistralement instauré avec des descriptions où les briques des cheminées, les eaux grasses des canaux, les immeubles en ruines sont éclairés par des ciels obscurs dans lesquels les nuages de la guerre semblent être les annonciateurs d'autres calamités comme l'horreur des crimes commis.

Il manque peut-être une touche sur les ressentis de la population; était-elle informée des actes du tueur? Ou bien avait-elle assez à se soucier de sa survie sous les bombardements?

Ce blackout est donc un bon polar noir dans un contexte historique parfaitement mis en scène.
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J'avais sélectionné ce titre lors d'un masse critique non pas grâce à sa couverture (qui est, disons le franchement, assez flippante) mais plutôt par certains points de son résumé. J'ai été intriguée par le fait que le roman soit tiré de faits réels (dont je n'avais jamais entendu parler), et surtout que l'intrigue soit liée d'une certaine manière au tristement célèbre Jack l’Éventreur. De plus, un thriller se passant en temps de guerre, ce n'est pas vraiment commun. J'avais donc envie de voir comment l'auteur allait réussir à mélanger tout cela.

Des les premières pages, nous connaissons l'identité du tueur. Le suspens ne réside donc pas dans cette information, mais plutôt dans le fait de savoir s'il va être attrapé et comment. Ce choix nous permet de comprendre et d'appréhender qui est Gordon Cummins, cet homme qui se croit au dessus de tout et qui voit les femmes comme des putains, ni plus ni moins. Il est détestable dès les premières lignes, puis devient un monstre ignoble et repoussant, contraste exacerbé par le fait que l'auteur nous le décrit comme un jeune homme séduisant et avenant. Je n'ai pas apprécié lire les passages dont il était le protagoniste, cependant, je les ai trouvés essentiels. Ne pas "comprendre" un tueur dans un thriller ou ne pas pouvoir appréhender ses motivations et pour moi inconcevable, surtout dans un thriller. On le voit donc évoluer au fil du roman, s'engluer dans sa folie et on se demande à chaque fois jusqu'où il sera capable d'aller. Blackout baby n'est pas terrifiant en soit, mais le roman possède aisément sa part d'horreur.

Fort heureusement, d'autres protagonistes nous permettent de sortir de cette folie. L'ex-inspecteur Dew, en charge de l'enquête, un homme assez énigmatique qu'on a du mal à cerner en fin de compte. Il est cependant une présence rassurante et apaisante durant tout le long du roman. Et Amelia Pritlowe, une infirmière qui se retrouve embrigadée dans cette histoire un peu malgré elle. Je dirais qu'elle a en quelque sorte le rôle d'héroïne. C'est une présence féminine forte, au passé lourd, mais qui est douce et ne recherche finalement que la paix. J'ai cependant, durant tout le livre, eu le sentiment qu'Amelia n'était pas un personnage complet. Certains détails la concernant manquaient cruellement. Toute son histoire avec Jack L’Éventreur était très présente, mais je ne parvenais pas à tout saisir. Je pense, si j'ai bien compris, que cela est dû au fait que Blackout Baby est une sorte de suite de Retour à Whitechapel. Si bien que le personnage étant déjà présent dans celui-ci, les détails que j'aurais aimé trouvés doivent être dans cet autre roman. Cela ne m'a pas empêché d'apprécier l'histoire cependant.

Parlons de l'histoire, d'ailleurs. Je l'ai trouvé lente à se mettre en place. Et ce sentiment ne se dissipe pas vraiment au fil de la lecture. Je ne me suis pas ennuyée, mais si vous cherchez de l'action, passez votre chemin. C'est un thriller psychologique. D'un tueur, de ses poursuivants, mais aussi des habitants de Londres. L'atmosphère du roman est assez surprenante, car on ressent vraiment l'ambiance étrange de cette période de guerre, ce que vivaient les gens restaient au pays, avec la peur constante d'être la cible de bombardements. Ils essayent toujours de vivre comme avant d'une certaine manière et c'est étrange de voir cela. La vie ne s'arrête pas avec la guerre. L'auteur dépeint d'ailleurs très bien la ville de Londres et ses habitants en cette période, j'avais vraiment l'impression d'y être.

La fin se fait en quelque sorte dans la précipitation, car le tueur va agir encore une fois et Amelia est déterminée à l'arrêter. L'adrénaline monte dans les dernières pages et jusqu'au bout, on se demande ce qu'il va se produire. C'est assez palpitant.

J'ai aussi beaucoup apprécié les notes de l'auteur concernant les faits réels qu'il a employé dans le roman. Une touche instructive, pour aussi comprendre ce qui était du domaine du romancé et du réel.

Un très bon moment de lecture, donc, grâce à Babelio et aux Editions HC. Je lirais très probablement Retour à Whitechapel car j'ai envie de voir si je peux en apprendre plus sur Amelia Pritlowe, et combler ce qu'il m'a manqué dans cette lecture.
Lien : http://loticadream.com/blog/..
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Amelia Pritlowe est une vieille amie, je l'avais déjà suivie dans son enquête sur la recherche de l'identité de Jack The Ripper, à Londres, en temps de guerre, sous les bombardements, lors du blitz (1941).

Nous sommes toujours à Londres, sous les bombes, en plein blackout et voilà qu'un autre tueur sévit, profitant de la noirceur qui règne dans la capitale durant les couvre-feux.

Blackout Ripper est une tueur en série qui a réellement existé, il se nommait Gordon Cummins et si d'entrée de jeu nous connaissons son identité, le but sera se savoir comment on va l'attraper, ou pas…

Mon ami Wiki aurait pu tout me dire sur lui, mais j'ai préféré suivre les péripéties de mon infirmière préférée, Amelia, dans cette enquête sur le tueur du blackout qui a eu le don de réveiller d'anciennes peurs de 1888.

Hé, on tue des femmes la nuit, on les égorge, on fout du sang partout, et on écrit sur les murs des phrases bizarres !

Cummins est un être détestable, un prétentieux se croyant tout droit sorti de la cuisse de Jupiter, avec de grande aspirations professionnelles qu'il a dû revoir fortement à la baisse et de ce fait, il a la haine de tout, surtout des femmes car il pense que nous sommes toutes des putains.

Prétentieux et dérangé, froid, dur, psychologiquement atteint, l'araignée de son cerveau qui se balade à l'envers, persuadé d'accomplir une grande mission… En un mot : un vrai salaud !

Entre nous, les passages où on se trouve avec lui sont plus qu'angoissants et je conseillerai aux esprits délicats de passer outre les descriptions des crimes, qui, sans être aussi détaillées que ceux de 1888, n'en sont pas moins violents et bestial.

Ce roman policier historique possède une atmosphère qui lui est propre, on sent la guerre, la peur des gens, le manque de tout, les ravitaillements au compte-goutte, l'envie de se changer les idées, le chaos, la ville en miette… Mais les anglais qui ne plient pas !

Certes, si un avion passe durant votre lecture, vous ne vous jetterez pas sous une table, mais… L'illusion des dégâts provoqués par la guerre sont très bien rendus dans ces pages et c'est toujours aussi flippant de se les imaginer.

Une enquête qui va progressivement, sans se presser, mais sans que l'on ressente de la lassitude car j'ai été happée par la vie londonienne durant la seconde guerre mondiale et par le boulot de fou que durent exécuter les médecins et les infirmières, propulsées pour certaines au rang de chirurgiennes à cause de la pénurie d'hommes.

Un roman qui mêle la réalité à la fiction avec brio car je vous défie de trouver où s'arrête le réel et où commence la fiction : nous sommes en présence de personnages ayant réellement existé et d'autres inventés, mais bien malin qui pourra dire où l'auteur a ajouté des choses (hormis dans les paroles dites par les victimes).

Un roman angoissant lorsque nous suivons les pas de l'assassin et que nous le voyons charmer les femmes avec aisance avant de les tuer agressivement, un roman où la fiction côtoie la réalité sans que l'on puisse les distinguer l'une de l'autre, sauf en lisant les notes en fin d'ouvrage.

Cela fait le deuxième roman sur un éventreur que je lis de cet auteur et il ne m'a pas déçu, que du contraire, et ses personnages principaux sont toujours aussi attachants.

Allez, rendez-vous au prochain roman de cet auteur, avec un éventreur dans ses pages ou pas !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Amelia Pritlowe buvait un thé dans une minuscule échoppe au coin d’Osborn Street. Tout en soufflant par saccades sur la surface de sa boisson qui produisait des filets de vapeur blanche, elle observait la rue. Le trottoir charriait une foule de marcheurs transis, filant vers l’entrée du métro. Une femme engoncée dans un ample manteau de laine verte surgit du coin de Whitechapel High Street. Une enfant d’une dizaine d’années lui tenait la main. Leur rigidité était impressionnante : la mère et sa fille ressemblaient à deux marionnettes taillées dans un bois dur, maniées par un montreur maladroit. Leurs visages étaient dissimulés derrière de gros masques de protection contre les gaz, qui les transformaient en lémuriens. On eût dit exactement un couple de ces tarsiers des Philippines, à la tête hypertrophiée et aux yeux immenses, accrochés la tête en bas à leurs branches et qui effraient les marcheurs au crépuscule. Elles traversèrent en direction de Church Lane, de cette démarche hésitante, et de la buée les précédait en s’échappant de l’aérateur de leurs masques.
« Voilà ce qu’ils ont fait de nous, pensa Amelia Pritlowe : des lémuriens, des rongeurs, des primates aveuglés et trébuchants… »
Semblant lui donner raison, venant d’Aldgate, un groupe bigarré d’endimanchés en costume sombre, de femmes en chapeau, de jeunes filles du Women’s Volunteer Service avec leurs casques plats posés sur leurs cheveux blonds, passa en direction de l’est. Ils portaient tous les mêmes masques de caoutchouc verdâtre, aux yeux dilatés. Sur leurs poitrines, les enveloppes de toile militaire pendaient telles des bavettes de bébé. Les journaux de la veille avaient relancé la panique en parlant de nouveaux gaz, bien plus terribles que ceux qu’elle avait pu connaître lorsque, jeune infirmière, elle soignait les soldats sur le front de Somme. L’Herald de la veille avait publié un long sujet sur les « usines de la mort du Reich » où se préparaient, disait le reporter, des armes qui pouvaient décider du sort de la guerre.

Amelia Pritlowe baissa les yeux vers son propre étui barré d’une étiquette du ministère de la Sécurité intérieure. Elle savait que plusieurs fois au cours de son service de nuit, en fonction des alertes distillées par la sirène de Whitechapel Station, elle aurait elle aussi à enfiler son masque, à respirer l’odeur de désinfectant bien plus âcre que ceux qu’elle utilisait à longueur de journée, et à lisser les sangles au-dessus de ses oreilles.
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Le vent s’engouffrait en miaulant dans Wardour Street. Chargées de minuscules flocons de glace, les bourrasques obligeaient les rares passants à courber l’échine et à marcher la tête enfoncée entre les épaules. Au loin, les arbres de Saint Anne’s balançaient à la manière de pendules au milieu des ruines de l’église, avec de brusques sursauts qui faisaient craquer leurs bois. Plusieurs magasins de meubles bon marché se suivaient, avant de laisser place à un public bar, aux vitres bardées de planches entrecroisées et d’où montait un air de trompette. Devant le porche, abritées par un auvent, plusieurs filles discutaient dans la pénombre en tendant des chopes de bière. Chaque rire était suivi d’une gorgée, et chaque gorgée entraînait un nouvel éclat de rire. Pour tromper le froid, elles frappaient leurs souliers contre le pavé, dans une sorte de rythme qui suivait celui de la trompette.
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Marylebone Lane est une rue étroite et sinueuse qui glisse de Marylebone High Street vers Oxford Circus; depuis les années de la peste de Londres, une même somnolence l'imprègne. Le site fut longtemps méprisé à cause des nombreuses fosses communes que les habitants creusèrent pour y reléguer les morts des épidémies, entre août et octobre 1665, et qui empuantirent le quartier pendant des mois, au point de lui laisser à jamais un parfum lugubre.
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Malgré le désespoir, le vôtre, et celui de ce monde en perdition, la vie a le droit de gagner. Le grand professeur Bichat a écrit quelque part quelques lignes là-dessus… « La vie a pour fonction principale de contredire la mort », ou quelque chose de ce genre, je crois…
- « La vie est l’ensemble des fonctions qui résistent à la mort », corrigea Amelia Pritlowe.
- Voilà… Exactement.
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Elle finissait les injections dans le service des urgences. Au fil de sa progression dans les travées, les gémissements et les cris de douleur se changeaient en râles puis, parfois, presque miraculeusement, en ronflements ou en soupirs, dès que les sédatifs agissaient. Sur sa gauche, deux infirmières-chefs avançaient dans leurs allées d'un pas égal au sien. Elle imagina un instant qu'elles étaient trois faucheuses, apportant le repos définitif à tous ces souffrants.
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