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3,6

sur 195 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Encore un livre sur Jack l'Eventreur. Mais celui-ci n'en fait pas un héros, et ses victimes disent merci à Michel Moatti.
En 1941, Amelia Pritlowe, infirmière dans un hôpital londonien en plein Blitz, perd son père et découvre que sa mère était la dernière victime de Jack l'Eventreur. Choc. Mais Mrs Pritlowe n'est pas du genre à se laisser abattre. Elle va intégrer un Club de gentlemen qui occupent leurs loisirs à remonter la piste de l'Eventreur, afin de trouver elle-même l'assassin de sa mère en plongeant dans les archives mises à sa disposition.
J'ai adoré l'idée de départ. Malheureusement, l'orientation prise dans la seconde partie du livre m'a laissée perplexe. Certes, c'est un roman, mais basé sur des faits réels -même si je comprends la nécessité de l'auteur à recourir à cette orientation pour amener sa propre conclusion. Mais mon esprit rationnel s'est bloqué à ce moment de la lecture.
Néanmoins, j'ai énormément apprécié le travail de documentation de Moatti, qui fait revivre le quartier de Whitechapel de la fin du XIXe siècle dans toute son extrême misère, en retranscrivant bien le mépris de classe qui régnait. Difficile de croire que l'Angleterre était alors la première puissance mondiale, mais finalement pas étonnant qu'Engels y ait achevé "Le Capital" !
J'ai également été touchée par l'humanité avec laquelle l'auteur fait revivre les cinq victimes de l'Eventreur, avec leurs rêves et leur dignité bafouée, sans jamais donner la part belle à leur meurtrier. Toutefois, Moatti finit par proposer un nom pour le confondre au terme de son roman-enquête, et il argumente sa conclusion dans une post-face très complète.
C'est donc un livre-hybride, que j'ai eu un peu de mal à appréhender et m'approprier, même si je reste admirative face au travail documentaire de l'auteur et à son empathie envers les victimes.
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Partons sur les traces de Jack l'Eventreur en compagnie d'Amelia, fille fictive de la dernière victime recensée, celle sur laquelle le tueur s'est le plus violemment acharné, Mary Jane Kelly.
On prend connaissance des documents originaux de l'enquête - articles de presse, interrogatoires, photos, reconstitutions - cinquante ans après les faits, à travers la voix d'Amelia.

De ce serial killer mythique, je ne connaissais que la sauvagerie des meurtres et le profil des victimes : des prostituées d'un quartier miséreux de Londres. Et bien sûr sa supposée silhouette, chapeau haut de forme et cape noire, qui ont d'ailleurs inspiré bien des couvertures de thrillers.
Je n'étais pas curieuse d'en savoir davantage, avant d'écouter Michel Moatti présenter cet ouvrage.

La version romancée qu'il en propose est nourrie d'un long travail d'investigation dans les archives de l'époque. le portrait du Whitechapel de 1888 évoque un décor à la Dickens. Dénuement extrême, insalubrité, délinquance, violence, maladie, alcoolisme. Condition ouvrière, celle de femmes en l'occurrence, exploitées dans des usines d'allumettes (« [une grande partie] de leur rémunération […] étaient versée en lard rance, en harengs moisis, en farines avariées ou coupées à la poussière d'argile. »). Prostitution en appoint à ces maigres revenus, pour pouvoir manger, payer le loyer d'une chambre miteuse… et boire.
Le travail d'infirmière d'Amelia sous le Blitz londonien de 1941 met judicieusement en perspective les carnages des raids aériens et les scènes de crimes de Jack l'Eventreur.

En dépit de l'intérêt historique, social, psychologique de ce roman, je m'y suis souvent ennuyée, ayant l'impression de piétiner, de lire plusieurs fois les mêmes faits – tout comme les enquêteurs à l'époque, certes, et les archivistes qui poursuivent les recherches sur l'affaire…
Le sous-titre racoleur ‘LE [en majuscules] roman-enquête sur Jack l'Eventreur' est à double tranchant, je pense qu'il fait fuir presque (?) autant de lecteurs qu'il en appâte.
La façon dont l'auteur affirme avoir trouvé l'identité de Jack L'Eventreur me semble bien présomptueuse. On lit en effet en postface : « Je vais donc à présent exposer pourquoi *** est bien le coupable de 1888, et pourquoi le carnage ignoble de Miller's Court l'accuse implacablement de tous les crimes attribués, depuis plus de cent vingt ans, à ce personnage drapé d'ombre que l'on nommera, pour l'éternité, Jack l'Éventreur. » (p. 403)

Malgré ces réserves, je conseillerais ce roman, non pas pour l'aspect thriller ni pour connaître l'identité du mystérieux tueur, mais pour ce qu'il nous enseigne sur la misère urbaine à la fin du XIXe siècle.

[zut, ce billet est beaucoup trop long]
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La véritable histoire de Jack l'éventreur.
Affirmation ou interrogation ?
L'auteur est parti de documents d'époque (rapports d'autopsie, enquêtes de police, jugements de tribunaux) pour écrire une histoire mêlant réalité des faits et fiction.
Il décrit la vie des quatre victimes, leur assassinat plus que violent en comblant ce que personne ne sait par des détails crédibles.

Cinq victimes, cinq histoires, cinq meurtres. Très vite je me suis perdue dans le récit des faits, j'ai mélangé les noms de victimes, ne sachant plus trop qui était qui.

Le récit est assez répétitif, au début du livre. Chacune de ces misérables femmes a une vie triste, miséreuse. Faim, pauvreté, logement misérable, maladie, prostitution. Au point, qu'en un sens j'ai fini par me dire que pour elles la mort était presque un soulagement. Et là, j'ai eu honte. suis-je sans coeur ou le récit pousse-t-il à penser de cette façon, façon de penser qui était d'ailleurs propre à beaucoup de personnes de l'époque, particulièrement les personnes de la classe privilégiée ?

Le récit devient plus intéressant lorsque la fille de la dernière victime se met en tête de rechercher l'horrible assassin. Fille de fiction. Recherches dans une société fictive de ripperologues.

Car l'auteur a une théorie sur l'identité de Jack. théorie basée sur la dernière victime et qu'il accommode donc aux victimes précédentes.
Pour ma part, j'ai du mal à adhérer à cette théorie, en grande partie car elle n'explique pas vraiment l'arrêt des meurtres. Je ne suis pas criminologue ni psychiatre mais il me semble que lorsqu'un individu cesse de tuer c'est soit car il est mort, soit car il est dans l'incapacité de le faire (prison, handicap, maladie), soit car il est parti vivre ailleurs et est devenu plus prudent ou plus "chanceux" (ce qui ne correspond pas vraiment à ce qui a été écrit sur lui).

Au final, je n'ai pas appris grand chose, un petit tour sur internet aurait suffi. Je me suis souvent ennuyée, récit trop lent, trop détaillé, trop technique, trop impersonnel.
Trop de misérabilisme décrit par l'auteur. Zola, sors de ce corps.



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"Retour à Whitechapel" trônait dans ma gargantuesque PAL depuis le jour de sa sortie. En effet, l'histoire de Jack l'éventreur et l'époque victorienne me fascinent depuis toujours.

L'auteur nous propose ici une version romancée de ses recherches personnelles sur Jack l'Éventreur. Il nous présente sa théorie sur l'identité de ce célèbre tueur, encore aujourd'hui non identifié avec certitude. Pour cela, nous suivons l'histoire d'Amelia Pritlowe, fille cachée de Mary Jane Kelly, dernière victime de "The Ripper". Lors de la mort de son père, elle reçoit une lettre posthume de ce dernier, lui révélant l'identité de sa mère. Amelia va donc rejoindre "La filebox society", une société savante, qui tente de percer le mystère de ce mythe sanguinaire. A travers de nombreux documents d'archives, de séances d'hypnose et de l'aide de l'un de ses confrères, Amelia va dénouer peu à peu les secrets de Jack l'Éventreur et ainsi découvrir son identité.

L'histoire avait un potentiel énorme, sur fond de faits réels et de véritables archives. Mais pourtant, je ne peux ressentir qu'un sentiment mitigé à la fin de cette lecture. Je m'explique.
Pour le côté positif, l'auteur nous évoque bon nombre de recherches. Sa théorie est plutôt convaincante. Il y a un gros travail de reconstitution de la société de l'époque, de la pauvreté, de la misère, de la prostitution. le petit carnet qui accompagne ce livre nous montre les documents originaux de l'affaire. Parmi eux, une incroyable et choquante photo de l'une des victimes de Jack. L'auteur est précis, et nous livre avec minutie le déroulement des meurtres des cinq victimes reconnues de Jack l'Éventreur. Les chapitres sont courts. Ils alternent les notes d'Amelia Pritlowe dans son journal intime écrit en 1941, et le déroulement de l'enquête en 1888. C'est un travail remarquable, passionnant, un bon livre enquête.
Néanmoins, pour le côté négatif, je ne peux m'empêcher de souligner le manque d'émotions. Cette froideur, ce tempo linéaire qui se dégage de ces pages ont plus le côté documentaire que roman, comme on a su nous le présenter en quatrième de couverture. Amelia Pritlowe est insuffisamment développée pour que l'on puisse s'y attacher. Hormis son travail d'infirmière (et encore, qu'elle exécute tel un robot), on ne sait que peu de choses sur sa vie personnelle, qui semble bien ennuyeuse, voir inexistante. C'est vraiment dommage parce que, malgré une bonne intention, Michel Moatti n'a pas su trouver le juste équilibre entre documentaire et roman, registres que l'on nous promet en quatrième de couverture.

En conclusion, cet ouvrage, bien qu'intéressant, et aux recherches riches et passionnantes, souffre d'un cruel manque d'équilibre entre les faits, et les personnages. Cela manque de rythme, d'émotions, de suspense, pour véritablement tourner les pages à toute vitesse. C'est dommage car la théorie présentée est très intéressante. Mais on assiste plutôt au récit d'une succession de faits, plutôt qu'un véritable roman. A réserver aux passionnés du genre.
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Dès que j'ai entendu parlé de ce roman, j'ai eu envie de le découvrir et surtout de découvrir l'histoire de Jack l'Eventreur, que finalement je ne connaissais que de nom !
Ce livre est une mine d'informations concernant l'affaire en elle-même, ainsi que l'enquête. L'auteur s'est extrêmement bien documenté et va jusqu'à nous exposer sa théorie sur le meurtrier.

Le roman est divisé en deux parties, et je dois dire que j'ai dû m'accrocher pour lire la première, dans laquelle on pose le cadre certes, mais avec beaucoup de longueurs. Il m'a manqué ce côté “page-turner”, surtout dans un thriller qui parle de tueur en série ! À ce stade j'aurais pu presque abandonner ma lecture.

Je vous conseille de vous accrocher car la deuxième partie est largement au-dessus, elle se dévore et on est au coeur de l'enquête ! J'ai également adoré lire les annexes dans lesquelles l'auteur décrit chaque victime et membre de l'affaire.

Finalement nous sommes là presque plus sur un documentaire “true crime” qu'un roman : seul le personnage principal, qui sert plus de prétexte pour raconter ce qui s'est passé, est fictif.
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Un peu déçu par ce livre. L'ambiance de l'époque est bien retransmise ainsi que le dossier contenant les témoignages et les faits sur les meurtres perpétrés par
Jack l'éventreur.Non ce qui m'a un peu gêné c'est le fait de changer constamment d'époque et sur des chapitres très courts. En effet l'héroïne apprend suite au décès de son père qu'elle est la fille de la dernière victime de l'éventreur. du coup elle décide de se lancer dans l'enquête afin de démasquer le tueur en série. L'héroïne est à Londres et travaille à l'hôpital en tant qu'infirmière pendant la seconde guerre mondiale et soigne les blessés qui arrivent suite aux bombardements allemands à répétition. Nous sommes en 40,41. Elle s'inscrit dans un club très fermé qui est passionné par le tueur en série et qui a compilé des tonnes de documentation sur l'affaire (coupures de presse de l'époque, des copies des pièces du procès etc... Bref toute la documentation possible d'avoir sur l'affaire qui n'était pas classé top secret.
Du coup on passe constamment de l'époque de Jack l'éventreur à celle de la seconde guerre mondiale ou l'héroïne passe une bonne partie de son temps libre à lire les pièces d'archives de l'époque des meurtres. du coup c'est un peu mou. J'ai eu l'impression de découvrir des tas d'informations intéressantes sur les 5 meurtres, sur l'ambiance et conditions de vie de l'époque mais pas vraiment de faits et où preuves qui conduisent au résultat de l'enquête de notre héroïne. Finalement en fin de livre, l'auteur nous explique comment il y a écrit son roman et pourquoi il est arrivé à cette conclusion mais dans le roman en lui même ces informations n'apparaissent pas. du coup on a pas l'impression de suivre une véritable enquête sur le tueur en remontant des pistes potentielles et pour moi ça a un peu manqué. Dans un style différent j'avais lu un livre qui s'intitulait Jack l'éventreur démasqué (me semble t'il) qui m'avait plus plus car il y avait la construction d'une théorie par rapport aux faits de l'époque qui pouvait apparaitre comme crédible et qui avait l'intérêt de faire plus enquête que ce livre qui reste un roman avant tout même s'il y a énormément d'informations sur l'époque des faits.


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Retour à Whitechapel n'est pas un mauvais roman. Plongée bien documentée dans le Londres miteux de la fin du XIXe siècle, l'ouvrage de 414 pages décortique minutieusement l'affaire de Jack l'Eventreur, "à travers l'enquête de la fille fictive de Mary Jane Kelly, la dernière des victimes", environ 50 ans après les faits, en pleine seconde guerre mondiale.

Enfin, ça, c'est ce que le résumé, prometteur, nous vendait... le plus gros et peut-être seul défaut de Retour à Whitechapel, mais qui plombe totalement le livre, est une succession de mauvais choix narratifs de la part de l'auteur.
On ne suit l'enquête d'Amelia Pritlowe qu'au travers de son journal. Une idée qui aurait pu être bonne en soi, mais qui entache fortement l'immersion dans toute la partie "récente" du roman malgré l'emploi de la première personne. On ne découvre que des bribes de journées, des bribes de pensées, de courts résumés prenant bien souvent la forme d'un "j'ai lu ci ou ça". Du coup, malgré l'accès à quelque chose qui n'est censé être lu par personne, le lecteur ne ressent aucune proximité avec Amelia et peine vraiment à s'y attacher. Le personnage manque de consistance, ne servant réellement que de faire-valoir, de motivation pour présenter le reste du récit.
Le reste du récit justement, peut être divisé en deux parties. D'un côté, le rapport du jury d'enquête relatif au meurtre de Mary Jane Kelly, de l'autre, le récit des assassinats, un chapitre par victime, à l'exception bien sûr de Mary Jane Kelly.
Le principal problème, c'est que tout ça est mélangé. On passe donc des carnets d'Amelia aux rapports du jury, puis à nouveau aux carnets d'Amelia, au récit "en direct" du premier meurtre", puis encore à autre chose... Et pas toujours dans l'ordre chronologique des faits! Alors certes, tout est daté, mais il faut parfois sacrément s'accrocher pour suivre!
D'un côté, il faut bien admettre que se farcir d'un coup tout le rapport du jury aurait pu être lassant, et que les chapitres consacrés aux autres victimes font office de pause bienvenue vis à vis de l'affaire Mary Jane Kelly. Mais le problème est peut-être là: en faisant de son héroïne la fille de celle-ci, Michel Moatti a naturellement axé tout son récit autour de la dernière victime. C'est à peine si les autres sont évoquées, et Jack lui-même n'est, finalement, qu'un sujet secondaire. Amelia cherche tout autant à identifier Jack qu'à courir après sa mère et ses souvenirs d'enfance. Et c'est là que la fausse bonne idée devient un piège pour l'auteur. Un ressenti qui transparaît jusque dans ses conclusions personnelles sur l'identité de Jack: elles ne semblent se fonder presque que sur le dernier meurtre... ()

On pourra aussi reprocher le truchement par lequel Amelia découvre "la vérité" (), tellement décevant par rapport à tout le reste.

Parce que malgré ses défauts, son côté relativement soporifique doublé d'un puzzle chronologique, "Retour à Whitechapel" demeure intéressant, notamment lorsque le récit s'ancre directement dans l'horreur, en 1888, aux côtés des victimes et de Jack lui-même, dans la crasse, la misère, le froid et la maladie. Au niveau de l'ambiance, ces passages-là offrent une immersion totale dans le décor, fruit des recherches très poussées de l'auteur. C'est réussi, réaliste, vivant, bourré de détails. On ne peut que saluer la maestria de Michel Moatti pour nous faire voyager dans le temps durant quelques pages.

Retour à Whitechapel est donc une sorte d'OVNI, qui vaut moins pour son intrigue que pour son aspect historique hélas perdu entre les pans d'un récit maladroit. Si seulement l'auteur n'avait pas eu besoin d'Amelia pour nous ramener à Whitechapel...
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Encore un auteur qui pense avoir trouvé l'identité du fameux "Jack the Ripper " ou Jack l'éventreur pour les francophones et pour nous faire part du résultat de son enquête il utilise le biais du roman. Utilisation intéressante pour nous immerger dans ce Londres de l'époque victorienne mais qui très vite montre ses limites pour le côté enquête et démonstration de l'identité du coupable. Ce qui m'a dérangé le plus c'est la création du personnage Amelia Pritlowe , fille d'une des victimes de Jack et qui mène l'enquête cinquante ans après les faits car c'est grâce a elle (et aussi une expérience difficilement crédible pour un esprit cartésien) que dans ce livre l'identité du coupable nous est donné. Qu'un personnage de fiction soit mélangé a une histoire vraie enlève tout sentiment de véracité pour le lecteur. Une fois la dernière page tournée c'est avec un sentiment très mitigé que le lecteur referme ce livre. le sentiment que l'auteur n'a pas réussi a faire de son roman une démonstration implacable quand a l'identité du meurtrier et qu'il ne répond pas aux questions que tous ceux qui se sont intéressé a Jack l'éventreur comme la sempiternelle question pourquoi Jack ce tueur en série a arrêter de tuer après ces cinq meurtres alors que l'on sait pertinemment qu'un serial killer continue a tuer tant qu'il n'est pas arrêté par la police ou la mort.

Ma note 6/10 pour ce roman réussi pour son atmosphère mais pas pour sa démonstration de l'identité du coupable.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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J'étais très intriguée par la construction de ce roman, à cheval entre la fiction et le documentaire, et je dois dire que je n'ai pas été déçue! C'est un écrit qui se lit très vite, qui est très riche puisque ponctué de divers point de vue et de différentes focalisations, et qui malgré tout se tient, la théorie finale est très bien amenée ^^ J'ai passé un très bon moment, et je le recommande chaudement!
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Je me méfiais un peu de cet énième récit au sujet de Jack l'Eventreur, tout d'abord parce que justement c'en est un enième mais aussi parce qu'étant très fan des affaires criminelles je n'aime pas énormément le fait d'en faire un roman, d'en donner une interprétation, surtout lorsque cette affaire criminelle se place dans un espace temps que l'auteur n'a pas pu connaître ni investiguer.

Ce n'est pas un roman désagréable, quoi que très fouilli par moments. L'ambiance du lieu et de l'époque est bien posée et les personnages bien restitués (bien que cela me dérange quelque peu que l'on décrive des personnes ayant existé alors même qu'on ne les a pas connues).

Bref, je l'ai lu, voilà c'est fait. Je ne le conseillerais pas forcément, je ne le jetterai pas non plus au feu.

3 étoiles pour la belle écriture, pour les recherches et l'investissement évident de l'auteur mais sans plus.
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