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3,62

sur 471 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Des souvenirs fragmentés sont livrés par le narrateur dans ce roman qui se déroule à Paris.
Il se confie sur le temps des rencontres, par le passé, en particulier avec une danseuse qui prenait des cours avec un talentueux professeur russe.

Mélancolique et énigmatique, un tableau très épuré, de vagues réminiscences, bribes de mémoire, floutées.

Paris et la danse avaient tout pour me plaire, pourtant je n'ai pas accroché avec cette lecture qui m'a laissée un certain goût d'inachevé, de nostalgie et un flou artistique qui cette fois-ci ne m'a pas touchée.
Je suis complètement passée à côté. Je ferai une autre tentative pour lire cet auteur atypique, prix Nobel de littérature.
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Patrick Modiano est prix Nobel de littérature, ce qui en fait une icône difficile à atteindre.
Je n'ai pas grand chose à dire sur ce petit livre de souvenirs, de bribes éparpillées d'une mémoire défaillante. le doute quant à l'exactitude des faits relatés introduit la furtivité d'images et de noms évoqués. Des fragments nous parviennent, tel un puzzle mémoriel dont nous aurions à compléter les éléments absents.
Le jeu modianesque se répète de livre en livre, de plus en plus court. Il n'a nul besoin de publier pour que l'on se souvienne de son travail d'évanescentes évocations de moments et d'émotions subtiles, fragrances qui s'évaporent aussi vite qu'elles étaient survenues.
Joli livre.
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Le narrateur se rappelle d'un Paris qui n'existe plus, celui d'il y a plusieurs décennies, quand il côtoyait une danseuse et son fils …

Tout Prix Nobel qu'il est, je suis totalement hermétique au talent de Modiano, à son style mélancolique, ses énigmes sans mystère et ses atmosphères vaporeuses. 

En lisant La danseuse, je pensais vraiment changer d'avis.
Dans une de ses interviews (difficiles, comme à l'accoutumée), Modiano expliquait sa fascination pour cette discipline, la rigueur et le sacrifice qu'elle requiert, comme l'écriture. Ça m'a parlé et j'ai eu très envie de découvrir ce roman.
Mais danse ou pas, ce livre, c'est bien du Modiano. Rien de plus, rien de moins. Des personnages nébuleux, une histoire qui ressemble à une sensation, et mon impression qu'à chaque roman, le narrateur se promène le soir, en gabardine, sous la pluie (pourquoi ? Aucune idée ...)
Déception.
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Une danseuse qui a bien du mal à s'élever dans les airs…Paris que l'auteur ne reconnaît plus, certes mais tout cela semble trop en surface pour provoquer l'intérêt du lecteur, même constat pour des personnages somme toute falots. J'aime infiniment Patrick Modiano mais ce dernier opus m'a beaucoup déçue je dois l'avouer . La description du milieu de la danse ne colle guère avec la réalité, Repetto me paraît très cliché . Seul le parfum évoqué par Modiano est exact, peut être l'a t-il emprunté à un parfum qui a réellement existé, «  Iris Prima » créé il y a de nombreuses années déjà ? C'est un lointain souvenir, ce parfum n'existant plus …
J'attendais beaucoup plus de la Danseuse, que dire d'autre ?
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Le narrateur se souvient d'une femme qui était danseuse, habitait Porte de Champerret et allait s'entrainer Place de Clichy. Elle avait un fils, Pierre, que le narrateur allait parfois chercher. Récit de souvenirs, de nostalgie sans vraiment d'histoire narrative, de début et de fin…Souvenirs fantasmés ? Tout est dans l'atmosphère… les silences… il ne se passe pas grand-chose dans ce roman intemporel. Je n'ai pas adhéré.
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Avouons une déception devant le dernier ouvrage de P. Modiano. Tous les ans ou presque nous l'attendons le roman de Modiano ! Nous sommes prêts, une nouvelle fois, à nous laisser embarquer dans ses méandres cotonneux, à cheminer avec ses fantômes, à succomber au charme (vénéneux ? mélancolique ?) des rues désertes, des cabarets louches, des bottins qui ne contiennent que des noms de disparus et des téléphones qui sonnent dans le vide.

Mais là cela ne marche pas, malgré une entrée en matière convaincante On ne sait pourquoi exactement. Les personnages semblent tout juste esquissés, l'intrigue ( à supposer que l'on puisse parler d'intrigue avec Modiano) est transparente, le style moins ajusté que d'habitude. Peut-être. Bref on est déçu et surtout triste.
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Mon premier Modiano. Est-ce qu'il aurait fallu commencer par celui-ci ou un autre ? le narrateur m'a laissé complètement en dehors de l'histoire tant les personnages sont désincarnés et évanescents. Qui est qui et pour qui ? Amis ? Amants ? Garde du corps ? Moi qui aime pourtant Paris et la danse, je me réjouissais... Je vais quand même essayer d'en lire un autre afin de ne pas rester sur cette impression.
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La rue des boutiques obscures est sans doute devenue une avenue où les enseignes commerciales ont laminé le monde d'avant. Et encore davantage celui interlope des années d'après guerre, dont Modiano s'était fait le gazetier, semblant ignorer son époque.
Mais la voici tout à coup qui s'impose à lui, révélateur du décalage avec son oeuvre. le bruit des valises à roulettes des touristes airbnb a écrasé pourtant depuis longtemps celui des carrioles des vendeurs de quatre saisons tournant sur le quartier des Halles. "Que reste t'il de tout cela dites le moi?" Chantait Charles Trenet.
Les personnages de Modiano sont étrangers au monde depuis toujours, mais cette fois ils me semblent même étrangers à l'auteur, tout comme le Paris nouveau..
Paris n'est plus une fête, dirait Hemingway. le monde d'hier n'existe plus que dans un décor pour touriste. Comment faire pour survivre au décalage de plus en plus abyssale entre l'oeuvre et le temps présent? Un prix Nobel donne t'il toujours une légitimité éternelle à repasser sans cesse la même trame de plus en plus usée, au musée Grévin dont on ne parvient plus à mettre un nom sur les figures de cire?
Romain Gary s'était fatigué d'être sans cesse encensé par la critique, ses oeuvres acceptés d'office par son éditeur. Il avait décidé de se saborder et de se faire Emile Ajar.
Sans doute pas un exemple à suivre à la lettre, mais dont on peut s'inspirer dans cette leçon de "repartir à zéro", comme on disait dans le temps, en s'inventant des habits nouveaux, et de surprendre critique et lecteurs.
Même les petits commerçants doivent revoir le look de leur enseigne.. Comme on disait dans le temps.
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Le titre et la description du livre mon attirée mais je reste déçue. Certes c'est bien écrit mais quel ennui. Les personnages ne sont pas attachants, on a du mal à comprendre ce flou littéraire. Belles descriptions de Paris mais le reste, ce n'est vraiment pas pour moi. Dommage.
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