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sur 486 notes
"Mais les dimanches, surtout en fin d'après-midi,et si vous êtes seul, ouvrent une brèche dans le temps. Il suffit de s'y glisser.(...), j'ai senti une sorte de déclic, ce léger vertige qui vous prend chaque fois justement qu'un brèche s'ouvre dans le temps". Dans son carnet noir, Jean note des noms, des lieux, des heures ou des numéros de téléphone dans le Paris de sa jeunesse. Un Paris où certains cafés devenaient la nuit des lieux de rendez-vous d'habitués. Autre endroit, la Cité universitaire où réside Dannie dont il fait la connaissance. Jeune femme énigmatique qui brouille les pistes sur sa véritable identité. D'ailleurs des personnages peu fréquentables semblent cacher leur passé : Paul Chastagnier, Gérard Marciano, Duwels, Ghali Aghamouri de l'Unic Hôtel.

la suite sur : http://claraetlesmots.blogspot.fr/2014/07/patrick-modiano-lherbe-des-nuits.html
Lien : http://claraetlesmots.blogsp..
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Hésitation, hésitation ; comme pour un certain nombre d'autres livres, on peut se poser la question de savoir si on l'a vraiment "beaucoup" aimé (* * *). Finalement oui, ce livre a sa place ici, c'est de la littérature et de la bonne littérature ; c'est bien écrit. La question est plutôt : est-ce que ce que raconte P. Modiano m'intéresse vraiment ? Et là, la réponse est moins évidente : au début du livre, non ; mais petit à petit, on se laisse prendre par la "musique" Modiano, grand déambulateur dans Paris, racontant ses souvenirs au fur et à mesure qu'il retourne dans certaines rues, à certaines adresses... Ici c'est Dannie qui lui revient en mémoire : une drôle de fille, avec de drôles d'amis ; il y a eu un mort, peut être accidentel, on ne sait pas trop, beaucoup de choses restent floues. L'ensemble est assez poétique, avec l'adjectif blanche comme en répétition. le lecteur va jusqu'au bout du livre et finalement n'est pas déçu ; il se dit "c'est du Modiano".
Lien : http://www.les2bouquineuses...
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La petite musique littéraire de Patrick Modiano se déroule délicieusement sous nos yeux dans ce roman. On le lit d'un souffle, sans y penser, sans s'en rendre compte, avec un bonheur tranquille, une douce nostalgie, juste ce qu'il faut d'émotion et de pudeur pour passer un moment suspendu, hors du temps. Par le truchement d'une écriture fluide, belle et étonnamment simple, les multiples brèches que l'auteur parvient à ouvrir dans le temps sont autant d'appels à s'assoir sur un banc, arrêter le rythme trépidant de nos vies modernes, et regarder le passé qui se joue devant nos yeux.
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L'écriture de Modiano, à part dans le paysage littéraire, irréelle et vaporeuse, des secrets savamment distillés dans un Paris disparu. Des êtres décalés, disparus eux aussi, ne reste que lui, le narrateur, perdu et nostalgique, et son carnet noir rempli de notes.
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La quintessence de l'oeuvre de Patrick Modiano se retrouve dans L'herbe des nuits. Son rapport au temps y est parfaitement présenté. Comme souvent, on se promène à travers le temps comme dans les rues de Paris, au gré de l'histoire qui aborde L Histoire.
Les amateurs de Modiano y trouvent leur bonheur, ses détracteurs sont confirmés dans leur opinion. Je suis résolument de la 1ère catégorie, encore davantage après la lecture de L'herbe des nuits.
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Le narrateur Jean revit, grâce à un petit carnet noir, l'époque où il sortait avec Dannie, jeune femme énigmatique …..Celle ci était liée à un jeune marocain, pseudo étudiant à la Cité Universitaire, et entourée de qq personnages louches habitant un petit hôtel, l « Unic Hôtel » de Montparnasse où elle-même vivait de temps à autre.
L intrique se met en place petit à petit grâce aux notes du petit carnet noir, aux réminiscences du narrateur, mais aussi avec le dossier de police remis quelques années auparavant par un officier,
Au début, il est difficile de comprendre qui est Dannie ; pris par la narration , nous suivons facilement lesl parcours dans Paris
Superbement bien écrit, ce roman très court est une belle découverte il faut arriver à la fin pour découvrir l'histoire de Dannie,
Ce petit livre m'incite à relire certains ouvrages de Patrick Modiano
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je me suis beaucoup ennuyée dans ce livre où l'auteur semble se pasticher. Mystère jamais résolu, héroine fatale froide, Saint germain des prés et ses personnages invraissemblables, et un personnage flottant dans sa vie. J'ai longuement hésité à abandonner la lecture, mais le style m'a retenue. Un verre en cristal rempli d'un vin bien ordinaire...
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J'ai beaucoup moins aimé ce livre que les autres de cet auteur que j'ai eu l'occasion de lire.

Je n'ai pas réussi à vraiment rentrer dans l'histoire, je l'ai trouvé un peu confus et décousu.
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Premier livre que je lis de Patrick Modiano et je peux dire que cela ne m'a pas laissé indifférente.
J'ai eu beaucoup de mal à lire les cinquante premières pages, j'ai même songé à abandonner ma lecture (ce que je ne fais jamais), mais finalement j'ai continué. Que ce soit le style de l'auteur ou même l'histoire en elle-même, j'étais loin d'être charmé, je me demandais même s'il y avait une histoire. Il y a énormément de répétition au début de l'histoire comme si l'auteur voulait absolument que je me souvienne de ces lieux et personnages et que mon esprit, par pur esprit de contradictions s'efforçait d'oublier au fur et à mesure. Finalement, je comprends que ces répétitions n'ont en aucun cas ce but-là (et heureusement), c'est le narrateur qui se les répète en boucle pour ne pas les oublier.
Un autre point que je considérais comme négatif et qui finalement me laisse perplexe : le narrateur. Déjà, on a l'impression qu'il ne se souvient de rien, comme un vieillard qui tente de raconter une anecdote tellement vieille qu'il n'y avait pas pensée depuis des années, et finalement c'est un peu ça. Mais ça alourdit le récit, j'avais juste envie qu'on me raconte l'histoire à l'époque où elle s'était passé. Finalement, cet aspect de la narration, bien que présent tout au long de l'intrigue, est moins présent au fil de la lecture (ou peut-être y ai-je prêté moins d'attention). Il explique aussi trop les choses, c'est à croire que le livre ne voulait pas que je réfléchisse à ce que je lisais. Un exemple précis : il se rappelle d'une phrase de Dannie qui commence par "ils" mais elle change au cours de sa phrase le sujet par "une vieille dame". J'ai compris qu'elle cachait la vérité, j'ai même compris que le narrateur l'a compris lui aussi puisque c'est lui qui rapporte ce discours, s'il ne l'avait pas remarqué le "ils" ne serait pas apparu. Ce n'est peut-être qu'un détail pour certains mais c'est surtout ça qui m'a fait me dire "et si je fermais ce bouquin pour ne plus jamais l'ouvrir ?". le narrateur est aussi trop passif à mon goût. Il est spectateur de sa vie et tous ces personnages principaux qui sont juste des témoins de leur propre vie, qui font tout ce qu'on leur dit sans donner d'explication et qui quand il la demande et que visiblement on leur ment ne persiste pas pour avoir la vérité, moi, ça m'énerve. C'est les autres qui font vivre le personnage, j'ai l'impression qu'il resterait sans rien faire si on ne lui disait pas quoi faire. Peut-être que ça aide certain à l'immersion mais moi ça me donne juste envie de secouer le personnage pour qu'il agisse enfin par lui-même. Bon, à part ça je dois avouer que j'ai beaucoup aimé que le narrateur soit un écrivain et qu'on comprenne bien avant que cela soit écrit noir sur blanc qu'il le soit. Sa manie maladive à tout écrire dans son carnet noir a aussi beaucoup de charme.
Les personnages de Dannie et d'Aghamouri m'ont étonnement beaucoup plu. Je ne suis pas vraiment fan de ces personnages tellement mystérieux qu'on a du mal à démêler le vrai du faux mais, il y a dans leurs scènes, toujours ce sentiment de proximité avec eux qui m'a rendu très attaché à ces deux-là en particulier.
Le livre est très poétique. Son traitement du temps est juste génial, je n'avais jamais lu de livre qui mêlait aussi le passé au présent et qui en plus y rajoute les rêves. C'est très bien géré et laisse le récit dans une confusion presque rassurante.
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mon premier Modiano, et une belle découverte . Cet auteur ultra connu m'avait échappé ,et j'ai décidé de rattraper mon retard par cette édition de poche de l'herbe des nuits.
Ce livre de 167 pages nous raconte une histoire et délivre des informations au fil de l'eau avec une grande dextérité.
Ce livre est difficilement résumable, car le sujet est simpliste, mais le style , tellement flamboyant.
Pour finir, une remarque: enfin un auteur qui n'écrit pas trop, 167 pages pour l'essentiel, tout est écrit, là ou certains auteurs en utilisent 500.
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