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3,6

sur 1515 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lu avant d'assister à une représentation au théâtre par une troupe qui a tenté de restituer le parler et la façon de jouer de l'époque de Molière : j'ai vraiment bien fait, tant les dialogues ainsi mis en scène étaient aux trois-quarts incompréhensibles pour le spectateur de 2023 ! Cette précaution préliminaire m'a permis de goûter pleinement l'aspect farce de la pièce, très influencée par la comedia del arte, y compris pour les coups de bâton. Il faut vraiment lire le texte pour apprécier cette perversion prétentieuse de la langue partagée par les snobs de toutes les époques.
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Comme pour chaque livre, la seule question qui subsite une fois la lecture achevée est de savoir s'il m'a suffisamment plu, interpellé, questionné ou émerveillé pour que je souhaite me replonger un jour dedans et parcourir une nouvelle fois ses pages. La réponse est oui, drôle et mordant, à relire encore et encore ! Cette pièce est riche, mordante, et comme toujours une critique aiguisée et ciblée.
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Deuxième pièce de Molière que je (re)découvre, après le Bourgeois Gentilhomme, et j'ai encore une fois grandement apprécié. C'est une comédie, voire une farce, très courte, drôle et légère. Dans cette pièce Molière n'est pas tendre— non pas avec toutes précieuses— mais avec ses deux personnages, Cathos et Magdelon, qui sont sacrément caricaturées il faut le dire, quasi ridicules, mais en tant que lecteur que ce fut savoureux à lire ! Leurs répliques sont de petites pépites à lire ! J'ai aussi beaucoup aimé le piège tendu par les amants, similaire à celui du Bourgeois gentilhomme, où ce sont des valets déguisés en nobles qui vont prendre les jeunes filles à leur propre jeu. Personnellement je trouve ce genre de piège toujours très drôle à lire.

Molière dans cette pièce donne une sacrée satire de ce qu'on appelle à l'époque « les précieuses » ; des femmes, — mais pas que — mondaines qui se veulent cultivées, raffinées et revendiquent les qualités de l'esprit sous toutes les formes artistiques. Dans le dossier (très complet) qui accompagne mon édition on y apprend d'ailleurs qu'il n'y pas qu'une forme de préciosité mais plusieurs, on comprend aussi que c'est un phénomène culturel et littéraire qui n'est pas arrêté et qui englobe différentes réalités. Il est aussi précisé que c'était un sujet très à la mode à cette époque là, que d'autres auteurs y ont consacrés des pièces mais en ce que concerne Molière ce fut son premier succès !

Souvent pour Molière je trouve qu'il est important, afin de mieux apprécier ses pièces, de s'informer sur le contexte et le sujet qu'il traite, d'autant plus ici qu'il s'agit d'un phénomène un peu oublié et qu'il est très intéressant de découvrir si l'on veut comprendre pleinement la pièce. On peut même avoir la sensation, anachronique bien évidemment, que Molière fait preuve de misogynie, mais pour ma part je pense plutôt que, comme très souvent dans ses pièces, ce qu'il dénonce c'est la vanité et l'ostentation (Les femmes savantes, le Bourgeois Gentilhomme, …) et non les valeurs elles-mêmes. Je trouve que c'est une peinture, parmi d'autre, de son temps qui est très intéressante pour le lecteur d'aujourd'hui, mais tout en restant une comédie que l'on peut apprécier comme telle simplement. D'ailleurs pendant ma lecture je ne posais pas de questions, je profitais tout simplement de la qualité et de cette verve incroyable, à la fois divertissante et admirable.

Par contre, le seul bémol c'est que j'ai trouvé la pièce un peu trop courte et un peu précipitée sur la fin ; c'est une pièce en un seul acte, et lorsque la supercherie se trouve enfin dévoilée les deux instigateurs ; la Grange et du Croisy n'apparaissent qu'en coup de vent !, alors qu'on pouvait s'attendre à une révélation spectaculaire, digne de l'immense piège qu'ils en tendus à leurs maitresses, donc ce côté là j'ai été un peu déçue.
Quoi qu'il en soit c'est une pièce très plaisante, instructive et divertissante !
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Comédie en un acte, cette pièce de théâtre, véritable satire des moeurs de l'époque, a été écrite en 1659 par Molière.

Très courte, elle raconte l'histoire de deux prétendants qui décident de se venger en tournant en ridicule deux jeunes filles qui les ont humiliés.

Une pièce courte du dramaturge qui m'a donné envie de poursuivre la lecture de son oeuvre.
Prochaine étape, Les Fourberies de Scapin ou Dom Juan !


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Ce n'est pas pour rien qu'on dit que le français est la langue de Molière. Il la manie comme personne. (Enfin pas grand monde). Je me rappelle avoir lu cette pièce au collège et j'ai tellement ri de la crédulité que faisait preuve les jeunes filles de l'époque.

Je peux donc dire sans grand détour que ce livre vaut le détour ;).
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Une très courte pièce, composée d'un unique acte, mais qui décrit efficacement, dans une très juste satire un phénomène sans doute toujours d'actualité.
En effet, les "précieuses" cultivent un pseudo-élitisme bas de plafond sur des sujets qu'elles ne maîtrisent pas mais dont elles pressentent qu'ils sont valorisables (en un sens, elles sont ce que Kundera nomme des misomuses puisqu'elles abaissent l'art pour qu'il serve leurs intérêts bassement matérialistes, sans rien comprendre à son sens profond). Elles ne trompent personne si ce n'est elles-mêmes quant à leur méprisable niveau artistique.

Et elles mêlent cela une exécrable vénalité ainsi qu'à un sens extrêmement avili des relations de couple, cherchant froidement et bêtement leurs intérêts propres.

On rencontre toujours largement ces différents traits de caractère dans la société contemporaines, et il est toujours aussi nécessaire de les moquer et de les critiquer sans vergogne.
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Pièce en un acte qui préfigure les grandes pièces de Molière, "Les Précieuses ridicules" est déjà une oeuvre majeure de l'auteur. Férocement drôle, réjouissante en diable, elle peut quand même déranger légèrement par sa satire résolument hostile aux femmes trop instruites. Elle annonce les "Femmes savantes".
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La pièce est une comédie de moeurs. Mais il ne faudrait surtout pas réduire les précieuses à l'image caricaturale qu'en donne Molière.


Résumé:
Magdelon et Cathos, deux jeunes provinciales, débarquent à Paris en quête d'amour et de jeux d'esprit. Gorgibus, père de Magdelon et oncle de Cathos, décide de les marier à deux prétendants, mais elles les ridiculiseront de telle façon que ceux-ci décident de se venger...
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LAS PRECIOSAS RIDÍCULAS de Molière"MAGDELON.- ...Así es como las cosas se tratan en los modales refinados, y son reglas, de las que no se puede prescindir en la buena educación. ¡Pero venir de punta en blanco al enlace conyugal, no hacer el amor más que con el contrato matrimonial, y tomar justamente la novela al revés...!"Esta comedia es una crítica al Preciosismo, movimiento muy en boga en el siglo XVII, opuesto a la corte de Enrique IV, pero que posteriormente influyó tanto en provincias como en los círculos más aristocráticos de París. El preciosismo se denominó a los que usaban esa palabra que en francés en realidad no significa lo que en español (bello, hermoso) pero que aquellas personas sí usaban ese significado. al final las personas trataban de hablar siempre de manera muy refinada o rebuscada, así mismo su preferencia por determinados géneros literarios, frases, máximas, Etc. es lo que trata de ridiculizar Molière en esta obra.Magdelon y Cathos son dos preciosas (mejor debería decir preciosistas), que imbuidas de este espíritu y con la sátira cruel del autor, sólo pueden admirar a las personas ingeniosas, que hablan de una manera súper culta, reniegan de sus nombres y hasta creen que su amor debe ser uno de novela, lleno de dificultades, amantes, y un largo etcétera. Rechazan a dos jóvenes La Grange y du Croisy por lo que ellos buscarán jugarles una mala pasada para supuestamente castigarlas.Me sorprendió bastante de esta pieza el tema a tratar, no tenía idea que las preciosas tenía que ver con aquel movimiento en especial y es una buena manera esta comedia de darnos una idea de las circunstancias en Francia y de cómo se veían ante el común de la gente los que iban con ese movimiento importante del siglo. Otra cosa que me llamó la atención es saber que Molière representaba el papel de Mascarille, sí sabía que actuaba en sus propias obras pero el conocer que representaba papeles a veces difíciles me hace aún más admirarlo. A pesar de ser corta comparando a otras obras suyas será de mis preferidas.
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Le génie de Molière dans cette farce mordante qui vise les préciosités du XVIIème siècle et l'ambiance parfois indécente des salons parisiens de ce temps. le lecteur moderne devra faire un léger effort et se remettre dans le contexte pour en apprécier toutes les subtilités du langage et des jeux de mots. Une satire grinçante et réjouissante.
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