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sur 330 notes
Arthur est devenu un vieillard ivrogne, pataud et obscène. Veuf, il est sur le point de marier sa seconde fille, Ysabelle, avec le baron Cumbre. Mais Ysabelle ne l'entend pas de cette oreille et décide de fuir afin de rejoindre sa grande soeur, Maxine, qui a fuit le chateau quand il lui a été ordonné d'épouse ce même baron. Excalibur encourage Ysabelle à l'emmener avec elle...
Les relectures sont monnaie courante, que ça soit en série, en cinéma, en littérature ou en BD. C'est parfois très bon, c'est parfois très mauvais mais, pour moi, c'est régulièrement inutile (ça peut être très bon et inutile, ceci dit).Ici je suis un peu passée à côté. Il y a de très bonnes idées, j'ai particulièrement apprécié l'épée qui, par sa nature et son "ambition" en font le personnage central de ce roman graphique mais sinon, j'ai surtout trouvé que le but était de surfer sur la vague metoo en décrivant tous les personnages masculins comme des sombres crétins et des pervers.
Dans le même esprit de relecture, j'avais bien plus apprécié Morgane de Fret.
Niveau dessin, ce n'est pas ma tasse de thé mais ça colle bien au récit.
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Oh mais que les bds de Mathieu Burniat sont géniales! Celle-ci ne fait pas exception, et le ton décalé, irrévérencieux et féministe y est savoureux. En pleine mythologie arthurienne réinterprétée, Furieuse incarne une héroïne libre, râleuse, impulsive....réjouissante!
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Je commence déjà à vous parler des BD à glisser absolument sous le sapin, mais croyez-moi, vous allez faire des heureux avec celle-ci ! Au départ, je n'étais pas forcément attirée par les illustrations, puis j'ai lu le résumé : et BINGO ! Je me suis dit que le scénario avait trop de potentiel pour passer à côté.

Ma critique express : j'ai aimé
La revisite de la légende du roi Arthur
Le dynamisme des cases
L'épée magique
L'enchaînement des blagues
La surprise des rebondissements

Pour ceux qui veulent en savoir plus :

Il était une fois, Arthur, un roi Breton qui pris la défense des peuples Celtes face aux envahisseurs Germaniques… STOP ! Je vous arrête tout de suite. Dès les premières pages de cette BD, vous verrez que la gloire d'Arthur est derrière lui. Cet ivrogne n'attend qu'une chose : marier sa fille Ysabelle au baron de Cumbre. Mais la jeune princesse ne l'entend pas de cette oreille

Foncez découvrir l'humour de Geoffroy Monde ! C'est excellent de bout en bout. Les blagues sont parfois faciles, mais la plupart du temps : Inattendues ! Pour ça, vous allez rencontrer des personnages forts que vous allez autant adorer que détester !
Sans trop vous spoiler, mon personnage préféré… c'est l'épée magique. Elle a une place importante auprès Ysabelle. Mais je ne dirais rien de plus, même sous la torture.

Graphiquement, ça fonctionne incroyablement bien ! le trait est dynamique, mouvant, et coloré. Ça accentue ce scénario complètement fou, dont peu de personnes auraient complètement assumé le résultat final.

Pour ma part, je vais suivre de plus près leurs travaux et lire Sous Terre pour Mathieu et Poussière pour Geoffroy qui m'a beaucoup parlé de son parcours au Festival de Colomiers !
Lien : https://www.instagram.com/a...
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Ysabelle est la fille du roi Arthur, mais le roi et sa cour ne sont plus ce qu'il était ! le roi est devenu alcoolique et le château devient vieux ! Ysa et l'épée magique Excalibur fuguent, en quête d'aventure.
Cette BD traite de sujets importants comme l'émancipation des femmes. La mise en couleur est variée et les dessins sont plutôt simples ce que j'ai apprécié.
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Incontournable Février 2023

Mention "Olybrius" BD 2023

Voici un des incontournables de mes collègues libraires BD largement apprécié, qui me rappelle la BD "Le Chant d'Excalibur", où on a joyeusement malmené les légendes arthuriennes. On m'en a vanté la propreté du travail et la richesse du scénario, et je comprend pourquoi, après lecture.


Le roi Arthur aura eu son moment de gloire quand il pourfendit les démons venus hanter le monde en passant un imposant portail, son épée légendaire à la mains. Cette époque est cependant révolue. Désormais, l'homme est éternellement saoul, marinant dans ses propres fluides et se servant de son épée comme jouet. Son royaume, Pendragon, est pauvre comme la gale et offre la même image désolante que son risible monarque. C'est dans ce décor peu glorieux que nous rencontrons notre héroïne, Ysabelle, fille cadette du roi, qui assiste, impuissante, à la déchéance de son père. Pire, elle est promise à un baron pervers qui aime un peu trop sa propre personne - et a des goûts de chiotte en matière vestimentaire et esthétique, franchement. Quand ce dernier lui assure qu'il "a toute sa vigueur de jeune homme", insinuant qu'il compte bien la culbuter souvent pour son bon plaisir, c'est la goutte qui fait déborder le vase: Ysabelle décide de suivre l'exemple de sa soeur aînée, Maxine, et fuit le château. C'était sans compter l'Épée d'Arthur, qui a sa volonté propre et elle aussi des désirs d'escapades. Elles quittent donc ensemble le château, parées pour une quête riche en action et en désillusions.


C'est toujours une joie de voir des scénaristes capables de pondre des récits aussi divertissants qu'intelligents. D'un point de vue d'écriture, ça transpire autant l'humour que l'intensité. Ysabelle vit dans un monde où elle n'a pratiquement aucuns avantage, sauf peut-être sa vivacité d'esprit. Ça s'entend très bien dans les dialogues, ça se voit dans les gestes des personnages et le manque totale de considération de la plupart des personnages pour le sexe féminin. Chaque ligne de texte ou presque sert l'ambiance et permet de mieux comprendre l'univers en présence.


Les personnages ont l'air simples avec leur apparence enfantine et leur peau monochrome dans divers couleurs, mais quand on s'attarde à l'ensemble, on voit qu'il y a en réalité beaucoup de travail. Les ombres en hachures par exemple, le degré de détail de certains décors, la justesse des positions corporelle et leur fluidité, ainsi que le travail autours des bulles - surtout les bulles du registre très émotif, comme la colère ou l'exaspération, où les bulles s'hérissent et la police s'intensifie, se contorsionne. J'aimais bien les mains qui avaient parfois l'air d'être des mitaines ( moufles) en ce sens où on ne voyait que le pouce et quatre doigts fusionnés. Parfois, les bouches prenaient une forme de bec de canard, comme s'ils pépiaient ou gazouillaient. Ça confère aux personnages un petit côté mignon et vulnérable. Bref, c'est un style graphique que je vois peu, mais qu'on se prend à apprécier pour sa maitrise, sa netteté et son efficacité.


À partir d'ici, il y aura des divulgâches.


Quand je repense aux premiers univers de Heroic Fantasy que j'ai lu, je garde en mémoire des univers très machos, où les filles sont des plantes vertes à moitié nues qui servent soit de trophée de chasse ou d'élément décoratif, où la violence fait au femmes va de soi. Ysabelle n'y échappe pas au début et entre dans la catégorie "trophée de chasse". Mais contrairement aux autres univers, ici, on ne cache pas que les personnages masculins sont machos et un peu trop centrés sur leur phallus. L'un des passages qui l'illustre bien: Quand Isabelle se fait "aider' par le plus jeune des frères de la charrette à foin, qui tentaient de se faire payer en nature le trajet dans la charrette à foin qu'elle s'est octroyé, et que, malgré ses airs mignons, il en vient à réclamer un "bisou" à Ysabelle "parce qu'il le mérite" et qu'il lui a fait un compliment. C'est exactement le genre de lourdeur mâle qui tape sur les nerfs dans la fiction comme dans la vie, cette idée de "récompense" qui traduit un esprit intéressé, non pas altruiste. Heureusement que notre héroïne lui a répondu à la force de son poing, bien fait pour lui! L'autre passage qui illustre bien cette masculinité nocive est le passage de la maison close, quand Maxine pleure sur son lit, avec son client juste à côté, qui sans la moindre empathie, voit son pénis entrer en érection et s'exclame "C'est prêt"! comme on s'il avait mit un plat de lasagne au micro-onde. Totalement à côté de la plaque, quoi. Mais le pire d'entre tous reste le baron de Cumbre, dont les plans élaborés lui ont permis de se doter d'un titre, d'une retraire et d'une chaire fraiche à épouser en la personne de Maxine, puis d'Ysabelle. Machiavélique à souhait! C'était une révélation choquante, tout de même, de savoir que "Le Grand Merlin" est au final un moron typique, intéressé par l'argent, le pouvoir et le sexe, comme bon nombre d'antagonistes. le tout est adoucie par le fait qu'il taille une coupe champignon à sa toison pubienne et poudre de rose ses fesses. Quand je disais qu'il a des goûts de chiotte, je n'exagérais pas.


Ysabelle était une héroïne attachante, avec un mélange de naïveté et de lucidité franchement comique. Elle a une bouille sympathique avec des cheveux en pétard, difficile ne ne pas la trouver charmante. Autant peut-elle s'imaginer des choses complètement en adéquation avec la réalité - comme le fait que Maxine soit devenue une noble indépendante - qu'elle a aussi une certaine rapidité d'esprit - lors de son passage dans le monde des démons notamment. Chose incroyable, ce "bout de princesse", pour reprendre ses termes, n'est aucun moment mièvre. Si la plupart de ses bourdes sont le résultat de son manque de connaissance du monde extérieur, elle garde suffisamment de bon sens le reste du temps pour ne pas tomber dans la stupidité franche. Ses dialogues avec l'épée sont d'ailleurs rafraichissants. Aussi, je trouve touchant de voir une soeur chercher à améliorer son propre sort en incluant celui de son aînée. On aurait pu croire que sa désillusion face à la vie de Maxine l'aurait éloignée de ce projet, mais en fait, pas du tout. Cette solidarité sororale était fort appréciée.


Pour sa part, le sort de Maxine traduit la réalité de bien des femmes réelles. Dans un monde d'hommes conçu par des hommes pour des hommes, il existe relativement peu d'opportunité de vivre par soi-même quand on est une femme. Maxine a en plus une tare que les hommes pardonnent peu: elle n'est pas jolie, elle est même balafrée. Je remarque que la propriétaire de la maison close n'est cependant pas une terreur, elle a même un bon fond. On le voit notamment dans le passage où elle invite Maxine à se moquer du baron ( dont la présentation de sa coupe champignon pubienne a déclencher l'hilarité générale dans la maison close).


Un rapide constat pour le Roi Arthur: Il n'est pas devenu misérable pour rien. On comprend que le décès de sa femme, combiné aux machinations sournoises de l'Épée, y sont pour beaucoup. Il est bon de rappeler que la déchéance est souvent le navrant résultat d'une profonde détresse.


Enfin, l'Épée, qui n'a pas de nom, et qui surprendra par sa capacité à se déplacer en sautillant et dont le visage qui borde sa garde change au gré de ses expressions et émotions. Elle m'a fait pensé à l'Anneau Unique, avec son côté manipulateur et cajoleur. Ce personnage est aussi amusant que terrifiant, et ses répliques très franches sont souvent amusantes.


Si l'histoire s'articule dans un premier temps autours de la quête d'Ysabelle pour retrouver Maxine, puis Merlin, la seconde partie traite de son règne en tant que monarque de Pendragon et des enfers. Mais tout comme Frodon avec l'anneau, Ysabelle découvre que l'épée de son père est une entité maléfique qui tente sans arrêt de lui faire faire des choses horribles. Ysabelle a les yeux rougis et la mine sombre ( littéralement) et résiste du mieux qu'elle peut. Maxine et elle semblent penser que rien ne peut être fait pour contenir la malveillance de l'épée, puisque si elles la confie à autrui, celui-ci connaitra un sort similaire à Arthur et pourrait potentiellement devenir un tyran. Néanmoins, combien de temps Ysabelle tiendra-t-elle tête à l'épée? Heureusement, le personnage de Claude - un autre personnage vraiment dégoutant - a la solution au problème de l'épée: Il est au coeur du sortilège de magie noire employé par Merlin afin d'ouvrir un portail en enfer, afin de laisser les démons ravager le monde. Merlin arriva donc en sauveur en offrant l'épée magique à Arthur, moyennant paiement ( un royaume, de l'argent et une fille vierge). C'est l'âme de Claude qui a servie à forger celle de l'épée et il est donc tout naturel que, lorsque l'épée arrime ses pouvoirs sur l'homme, celle-ci perde son âme, qui regagne ainsi son légitime propriétaire. Les deux princesses sont donc libérées de l'épée malveillante et peuvent désormais faire des plans pour leur avenir, en confiant les rênes du royaume à Claude, redevenu le gentil personnage qu'il semblait être à l'origine.


Ça va sembler anodin, mais je me réjouis toujours de voir des personnages féminins qui finissent par faire autre chose que se marier ou finir en couple. Ici, la quête initiatique ne se solde pas en accomplissement conjugal, mais en libération du fardeau d'être à la fois princesse et femme. Nul doute qu'avec son actif en matière de sauvetage du monde, Ysabelle ne rechignera plus à se défendre et on va sans doute ne plus jamais la prendre de haut. Une sacrée victoire. Mieux encore, elle pourra compter sur sa soeur, devenue sa partenaire de périple, qui pourra également compter sur elle.Comme j'aimerais en voir plus des comme elles en littérature jeunesse.


C'est cru, c'est injuste, c'est même carrément dégueulasse à certains passages, mais c'est une bonne histoire, avec un bon texte et un bon scénario. Ça défigure les vilains stéréotypes du genre Heroic Fantasy, propose de nouveaux modèles féminins beaucoup plus intéressants et arrive à faire coexister humour et gravité. Une sympathique lecture qu'on pourrait se plaire à relire encore et encore.


Pour un lectorat adulte, mais qui peut plaire aux jeunes adultes ( 17 ans+).
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Alexandre Astier et Alain Kappauf ont décidé de s'approprier l'histoire du roi Arthur à travers la série "Kaamelott". Mathieu Burniat et Geoffroy Monde relèvent le même défi en donnant une nouvelle dynamique à ce récit d'un autre temps. le roi Arthur n'est plus un homme glorieux et brillant. Voilà un géant ivrogne et tyrannique qui commence à prendre la tête. Il joue souvent avec sa fameuse épée. Elle s'ennuie maintenant qu'il n'y a plus personne à pourfendre. Par chance, Ysabelle, la princesse doit épouser un gars de la haute, baron de Cumbre. Quand elle le rencontre et voit qu'il est vieux et pervers, elle veut s'enfuir. « Je l'épouserai jamais, ton baron de merde !! » Il n'y pas de raison qu'elle ne puisse pas partir comme sa soeur. Une opportunité s'offre à elle et il faut la saisir au vol. En plus, l'épée lui propose son aide. le duo part pour une aventure haute en couleurs. Bien entendu, rien ne se passe comme prévu. Même Excalibur cache bien son jeu et c'est aussi une femme qui revendique des droits à l'amusement, même macabre. Quand Maxine est retrouvée, elle n'est pas une femme qui a réussi dans une zone de non-droit. Bien loin de là. Quelle possibilité pour une femme de pouvoir s'émanciper et de vivre libre? Pas le choix, il faut tout changer. La légende reçoit un sacré coup de dépoussiérage pour devenir un pamphlet féministe et politique engagé. Et surtout où l'humour et l'absurde tiennent une place de maître. Les dialogues et les situations cocasses se succèdent pour toujours amuser le lecteur. le scénariste se permet les bons mots, les clins d'oeil et les références au monde moderne de façon détournée. Il ose même transformer Merlin est un vieux libidineux étrange avec un micro-pénis. le lecteur peut se pencher sur le récit à partir de 12 ans sans soucis et surtout les jeunes filles. Elles aussi peuvent devenir des héroïnes qui changent les choses. On est ravie de retrouver l'univers graphique de Mathieu Burniat qui nous avait épaté avec "Sous terre" qui s'amuse avec les nuances de rose et l'univers de SF. Il détourne les codes encore une fois pour surprendre son lectorat qui n'attend que ça.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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J'ai été attirée par le résumé du livre, parlant d'aventures et de légende arthurienne. Néanmoins, je ne m'attendais pas à ce genre de bande dessinée.
La fille d'Arthur refuse sa condition et décide de partir en emportant l'épée magique de son père. Même s'il s'agit bien d'une quête, l'histoire est entremêlée de fantastique, d'humour et de grotesque.
Le lecteur passe un bon moment, sans trop réfléchir, et garde le sourire aux lèvres tout au long de la lecture. Je ne suis pas fan du dessin et des couleurs mais cela n'engage que moi.
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Furieuse est une BD déjantée qui reprend les bases de la légende arthurienne. On suit Ysabelle, la fille du roi Arthur qui n'est plus que l'ombre de lui-même et est devenu un ivrogne. La princesse Ysa est promise en mariage à un baron mais elle ne veut pas de cette vie-là et décide de s'enfuir du royaume de Pendragon en emmenant avec elle l'épée magique du roi.

Cette lecture a été un pur régal ! L'humour est génial, avec un côté délicieusement absurde, et le lecteur est entraîné dans cette cocasse quête. Les personnages sont tous bien identifiables, sont construits et ont une évolution au fil de la lecture. J'ai beaucoup aimé les dessins et en particulier les choix de couleur. Les planches plus sombres sont très belles avec une technique d'ombrage vraiment réussie.

Bref, une BD atypique et dynamique, colorée et pleine d'humour que j'ai adoré lire !
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Le roi Arthur n'est plus ce qu'il était, ce grand guerrier combattant fièrement une armée venue des ténèbres a sombré dans l'alcool, et n'est guère plus qu'un boulet.
Sa première fille a fui le château le jour de son mariage et la seconde, Ysabelle est complètement désespérée de voir son père ainsi. Après une énième dispute, Ysa confisque l'épée magique à son père. S'ensuit alors une pathétique chute du roi au bas de son trône et l'invective de la voir rapidement quitter le château avec le baron. Ce fameux baron qui devait déjà épouser sa grande soeur Maxine.
A la vue de ce baron, Ysabelle comprend tout à fait la fuite de sa soeur et prend la décision de la retrouver et d'emporter avec elle l'épée enchantée. S'ensuit alors l'aventure complètement déjantée d'une jeune fille accompagnée d'une épée fourbe (parce qu'en fait elle parle cette épée et essaie d'influencer Ysa notamment dans la conquête du monde, qu'elle ne souhaite d'ailleurs pas).
Je comprends tout à fait la réaction d'Ysa face au baron, et son désir de quitter le château. Se retrouver face à la déchéance d'un grand roi n'est pas facile d'autant plus lorsqu'il s'agit de son père. Malheureusement ce qu'elle trouvera sur sa route ne la conforte guère, misère, brigandage, agression... et cette malheureuse Maxine dont le destin n'est pas enviable.
La vie de château n'est plus ce qu'elle était !!
Des personnages caricaturés au max, un paysage apocalyptique, rien dans cet album ne fait rêver pas même cette aventure romanesque qu'Ysa entreprend. L'épée enchantée est une fabuleuse manipulatrice et Ysa se mue en jeune fille forte. Les hommes ne sont pas représentés comme de valeureux chevalier venant en aide à la veuve et l'orphelin, mais c'est plutôt la femme qui finalement relève le défi d'une vie plus sereine, quitte à combattre le plus costaud même sans faire exprès.
Un récit halluciné qui ne manque pas de piquant.

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Pépite 2022 de la BD du Salon du livre jeunesse de Montreuil, cette histoire s'adresse plutôt aux ados.
Les auteurs proposent une suite à l'histoire du Roi Arthur et son épée Excalibur ! le brillant roi est devenu un ivrogne colérique et imbuvable. Sa fille Ysabelle rêve d'indépendance et d'épopée, et va s'associer à l'épée magique pour échapper à un mariage arrangé.
Mélangeant problématique très actuelle et référence à la légende arthurienne, on s'amuse beaucoup à la lecture de cette grosse bd. Les personnages sont bien campés et le dessin accentue leurs caractères pour une lecture encore plus intuitive.
Bref une bonne lecture mais pas un coup de coeur pour moi.
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