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3,09

sur 770 notes
Au 36 eme degré, on peut passer un bon moment avec la famille Destrooper. On va déguster à la mer du Nord, humour noir ou jaune ou les deux à la fois. Boutades, actions déjantées, bienvenue auprès d'une smala psychopathe et timbrée.
Alphonse, le roi du boulet à la liégeoise (pour rappel, la sauce est à base de sirop de Liège, de bière belge, agrémentée de pruneaux et petits oignons); Josette la mère, fan de la Star Ac, Love Story et Georges Clooney bien sûr. Les enfants, Lourde et Steve. Sans oublier la mémé Cornemuse.

Si le début avait plutôt belle allure, j'ai apprécié les jeux de mots à profusion, l'image de la Belgique tournée en dérision, faut pas oublier que notre pays est totalement surréaliste avec ces trois communautés, langues,... Vous sortez vos poubelles sur le trottoir de droite, les éboueurs wallons s'en chargeront le lundi, préférez le trottoir de gauche, votre poubelle attendra le vendredi les éboueurs flamands. Nadine Monfils est belge mais vit a Montmatre, faut-il y voir une fuite assumée de notre plat pays avec un exercice littéraire facile et rentable en caricaturant ses compatriotes. Je me questionne...

J'ai lu, j'ai lu cette cascade d'actions de la famille Destrooper. Meurtre, kidnapping, dépeçage, sexe à tout va. C'est tordu, c'est parfois bien trouvé mais ça devient aussi très lourd. Une mémé nymphomane qui chante à tue-tête Annie Cordy, je ne suis pas fan. Nadine Monfils n'épargne pas son roman de vulgarités à tout bout de champs. Quant aux émotions, c'est tellement surréaliste que je n'ai été sensible à aucun personnage. Un Benoit Poelvoorde dans la peau de Mister Bean, avec des scènes porno de seconde zone.

Les vacances d'un serial killer, ça passe ou ça casse. On se bidonne ou on passe son chemin. L'important c'est la rose, le pompon, la cerise sur le gâteau, à chacun son humour, je vous souhaite des rires et des sourires.
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C'est l'été… Alfonse Destrooper, chef d'entreprise passionné de tuning, s'apprête à partir avec toute sa famille sur les bords de la mer du Nord. Cette année, il a réservé aux Mouettes rieuses, une charmante pension de famille recommandée par un ami. Josette, sa femme, accro aux magazines people, est bien décidée à se la couler douce. Les enfants, Steven et Lourdes, deux ados boutonneux et vidéastes amateurs, ont emporté leur caméra pour immortaliser ces vacances tant attendues. Quant à mémé Cornemuse, elle les accompagne dans sa vieille caravane qu'Alfonse a accrochée à l'arrière de la voiture. Mais le voyage commence mal, en effet, Josette se fait piquer son sac par un motard, emportant avec lui toutes leurs économies. Furieux, Alfonse s'arrête un peu plus loin dans un restoroute. Steven et Lourdes, caméra au poing, s'amusent à filmer ce qui se passe dans les toilettes publiques et quelle ne fut pas leur surprise d'y découvrir le cadavre du motard, gisant sur le sol... Ils décident de reprendre la route. Et re-bonne surprise de découvrir que leur lieu de villégiature n'a pas un brin de charme et ne donne pas du tout sur la mer...

Quelle joie de retrouver mémé Cornemuse et sa charmante petite famille, tous aussi déjantés les uns que les autres ! Loin des polars traditionnels, on retrouve plutôt un genre de comédie, un roman aux multiples facettes rassemblant des moments drôles, épiques, touchants ou tragi-comiques.
Tous les personnages, au plus haut de leur forme, sont terriblement attachants et ridiculisés pour notre plus grand plaisir.
Le rythme est rapide et soutenu, les jeux de mots fusent à tout va et on ne s'ennuie pas une seule seconde.
Un très agréable moment de lecture dont l'écriture reste inoubliable.
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La famille Destrooper part en vacances à la mer .
On a là : Alphonse ( le père), la mère ( Josette ) , les deux ados qui répondent aux doux noms de Steven ( comme S Seagal) et Lourdes ( comme la fille de Madonna) et puis la mémé qui suit dans la caravane .
-Attendrissant comme portrait de famille ?
- Pas vraiment... parce qu'ils sont tous affreux, vulgaires, antipathiques, et égoistes.
L'hôtel ne sera pas vraiment ce qu'ils avaient escompté et sur la route , ils croiseront un serial- killer, lui aussi en goguette. Mais ne tremblez pas pour la famille Destrooper, leurs traits de caractères mentionnés plus hauts, font qu'ils s'en sortent toujours !

Alors, ça ne l'a pas fait pour moi, je n'ai pas du tout apprécié mes vacances avec Nadine Montfils ! L'humour , c'est quelque chose de totalement personnel, ce qui me fait rire, ne vous fera pas forcément rire et vice versa. ..
J'ai trouvé l'intrigue tirée par les cheveux, et même si c'est déjanté , si c'est de l'humour au 36 ième degré, je trouve ça facile...Les personnages sont caricaturaux, stéréotypés, outranciers. Pourquoi je vénère la mamie vulgaire de la série Stéphanie Plum de Janet Evanovich et pas , Mémé Cornemuse ? Lorsque mamie Arzur parle sexe , elle me fait mourir de rire, mamie Cornemuse en obsédée sexuelle , elle me heurte ...
Je pense que c'est l'accumulation de "beaufs". Janet Evanovich, elle dose ( un personnage vulgaire, une folle, un mec bien , une gentille etc;..) c'est varié...et donc je ne me lasse pas, je ne fais pas une indigestion. Là, c'est trop !
Pourquoi, je me bidonne à lire les Bidochons, alors que la beaufitude de la famille Destrooper me navre ?
Comme je le disais plus haut, l'humour c'est vraiment personnel, et si la plume de Nadine Monfils vous fait rire, tant mieux pour vous, on ne rit jamais assez ...
Bidonnez vous, profitez bien.
Pour moi, les vacances à la mer avec Nadine, c'est fini !


Challenge mauvais genres.
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De la pouf, de l'ado geek boutonneux, du râleur en casquette Eddy Merckx, de la vieille peau acariâtre : bienvenue à Beaufland.

Chou et Bichette, alias Alphonse, le roi de la boulette sauce lapin et amateur de tuning à ses heures perdues, et Josette, fan inconditionnelle de Steven Seagal, partent en vacances. On n'oublie pas la caravane, les deux morpions qui servent de gosses et mémé, et hop direction le dépaysement et l'évasion : mer du Nord, un trou paumé loin de tout y compris de la mer. Et où entre deux averses va se rejoindre un pot-pourri de baltringues pour des péripéties abacra.. abradaca... acadabra... dingues.

Histoire complètement farfelue et formidable prétexte pour mettre en scène des personnages déjantés. Alphonse et sa petite famille sont une véritable caricature (ou pas... c'est bien ce qui inquiète...) de la beauf attitude et de la misère intellectuelle. Pas grand chose dans le ciboulot à part moult certitudes sur la vie, appuyées sur aucun autre fondement que la télé ou les magazine people. Ça cause comme des charretiers, ça s'insulte, ça râle, ça ne s'écoute pas. Communication réduite au minima. Mais des rêves en pagaille et malgré les apparences, attachants par certains aspects car emplis de naïve sincérité.

La plume de Nadine Monfils est d'un humour sans pareil. Chaque page trouve son petit lot de réparties bien sonnées qui arrachent des sourires, et vident la tête momentanément. J'avoue avoir pas mal accroché sur la première moitié du roman, mais le style m'a finalement lassée. Car ce n'est pas le tout de faire dans la bouffonnerie Mâme Monfils, une histoire qui tient la route eût été la bienvenue pour soutenir la gaudriole. Même si on a vite compris que Nadine ne cherche pas du tout à faire dans le vraisemblable, mais plutôt dans la grosse parodie vaudevillesque.
Mémé Cornemuse (personnage récurrent si j'en crois la biblio) reste le principal attrait. Sarcastique et complètement barrée, la vieille peau parvient à charmer le lecteur avec son caractère de rombière et ses frasques.

Je m'auto-prescris donc un ptit Monfils de temps à autre pour me détendre, avec toutefois modération pour éviter l'overdose et l'effet saturation.
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Lu en une journée, au bureau... Oh, râlez pas, pour une fois que je pouvais me la couler douce !

Ce livre, lorsque j'ai entamé sa lecture, je pensais que c'était le dénommé Destrooper qui était le serial-killer en vacances. Ben oui, dès le début, on est avec lui et sa famille pour leur départ en vacances. M'aprendra à lire les quatrième de couverture correctement, tiens.

Raté, donc, le Alphonse Destrooper n'est qu'un producteur de boulettes à la sauce lapin, les fameux "boulets" comme on dit dans la Cité Ardente, autrement dit la ville de Liège.

Ce livre, c'est un plaisir doublé pour un lecteur Belge qui, lui, n'a pas besoin des traductions en bas de page. La drache, on sait ce que c'est. Et ça mouille ! Quand aux Babeluttes et autres Cuberdons, on apprécie la friandise. Plaisir double pour nous les Belges.

De plus, en Belgique, le nom "Destrooper" est associé à une célèbre marque de biscuit. de là à dire qu'Alphonse est une bonne pâte...

Bref, la famille Destrooper (papa, maman, les deux enfants glandeurs et mémé Cornemuse, belle-mère d'Alphonse) a décidé de partir en vacances à la mer du Nord et, c'est là leur première erreur...

S'ils étaient fichu le camp dans le sud de la France à la place du nord de la Belgique et sans mémé, je pense qu'ils auraient eu moins d'ennuis... a contrario, nous nous aurions eu un livre moins amusant à lire.

Quoique... Vu le degré de beaufitude d'Alphonse, amoureux de sa bagnole tunée (le tunning, tu connais ?) hyper kitsh, vu la glanditude des enfants, vu leur mère qui ne vit que pour ses magazines people et vu la grand-mère qui écluse plus qu'un poivrot, je doute que les vacances se soient bien passées, quelque soit leur destination.

Dès le départ, les catastrophes leur tombent dessus. Et ce n'est que le début d'une longue suite de mésaventures dont le pauvre Alphonse va souffrir. Oui, c'est lui qui en prendra le plus dans la tronche.

Celle qui s'en sortira le mieux, c'est mémé Cornemuse qui mérite un monument à elle toute seule. Quant aux deux glandeurs, ils assument.

Les aventures de la famille Destrooper, sans être aussi burlesques que celles du "Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire", n'en sont pas moins exceptionnelles.

Pour des vacances pouraves, c'est des vacances pouraves ! Les seuls qui pourraient rivaliser avec la famille Destrooper, ce sont les Bidochon et leur voyage organisé. C'est vous dire l'ampleur de la catastrophe...

Les esprits les plus étriqués (et ne disposant pas du second degré) trouveront sans doute que c'est "trop" et que pareilles mésaventures ne sont pas crédibles.

Certes, mais nous sommes là pour rire, non ?

Et encore, l'auteur aurait pu pousser l'absurde encore plus loin en intégrant dans son récit le comportement irrationnel de certains habitants de cette partie Nord de la Belgique qui, un jour, failli se faire rebaptiser la "Vlaamse Kust" (la Côte flamande) ou lieu de "Côte Belge".

Et j'en passe des vertes et des pas mûres...

Seul problème, si elle avait fait entrer dans son roman les problèmes linguistique de la Belgique, je pense que les lecteurs français auraient perdu leur latin... Ou auraient appelé l'asile pour en faire interner certains.

Ici, l'auteur est restée sobre et aucun personnages du roman ne s'est offusqué que le brave Fonske Destrooper lui adresse la parole dans la langue de Molière et non dans celle de Vondel.

De toute façon, vu le caractère de certain, il ne fallait pas surcharger certains personnages et prendre le risque de perdre leurs côtés "amusant".

Parce que, le coup de "vue sur la mer" que l'on voit lorsqu'on regarde dans un miroir... elle est forte, celle-là !!

En tout cas, un charmant moment de lecture, un sourire béat, quelques éclats de rire et un bon souvenir de cette lecture.

A lire au second degré.

Mais j'irai plus jamais à la Mer du Nord... on ne sait jamais ce que je pourrais dénicher en creusant dans le sable.


Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Enorme. Hilarant. Attention ! Il ne s'agit pas d'humour British. Nadine Monfils ne fait pas non plus dans la dentelle. Elle manie plutôt la truelle. J'ai adoré. J'ai beaucoup ri. Au point de continuer à glousser dans mon lit une heure après extinction des feux. Nadine Monfils réussit à nous transmettre l'infinie tendresse qu'elle porte pour cette famille de déjantés qui partent en vacance à Blankenberge et pour cette mer du nord si décriée. "La mer est tourmentée. le gris du ciel s'y noie et arrache un peu de poésie à ceux qui ont le coeur en miettes…" Les deux pages où le pauvre Alphonse tente de se suicider sont poignantes. Un livre qui revigore. C'est mon premier Monfils. Ce ne sera pas le dernier.
PS : si jamais un belge lit ces quelques mots, peux-t-il m'en dire un peu plus sur les boulettes sauce lapin ? Merci bien.
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Si vous voulez passer un bon petit moment de détente, de rigolade et, condition siné qua non, si vous aimez l'humour au second, voire au troisième degré, belge de surcroît, ce livre est fait pour vous!
Tout y est clin d'oeil et cliché ; des beaufs du style Bidochon,pas moins, des aventures et des situations toutes plus loufoques les unes que les autres!
Pour moi qui suis belge, c'est avec un plaisir non dissimulé que j'ai retrouvé, le temps de ce roman, la côte et la drache (pluie) qui caractérisent tellement ce plat pays qui est le mien! Alors, c'est pas de la grande littérature, aucune leçon à y trouver, juste l'occasion de se marrer un bon coup en suivant la famille Destrooper et ses vacances pourries du début à la fin!
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Quel bon moment de détente, de rigolade, si vous aimez l'humour au troisième degré, belge de surcroît, ce livre est fait pour vous !
C‘est vraiment un livre à lire. Une bonne famille belge les Destrooper partent en vacances à la côte belge, ha la mer du nord il n'y a que ça que le père aime, ses dunes et son calme. Pour sa femme c'est autre chose, elle se voit ailleurs, dans des stations balnéaires en train de faire du shopping. Mais ce n'est qu'un rêve (faute de merle on mange des grives). Des enfants qui ne font rien de leurs journées à part filmer tout ce qu'ils ce voient et qui n'est pas toujours intéressant. Et surtout …. la mémé ha la mémé qui tire plus vite que son ombre. Mais ces jolies vacances vont tourner au cauchemar. Il y a dans cette charmante famille un serial killer, mais ne vous y fier pas ce n'est pas celle que l'on pense dès le début. Je me suis régalée en le lisant un peu d'humour ça fait du bien.
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Alphonse, le roi des boulettes sauce lapin, que dis-je, l'empereur des boulettes, a décidé de passer des vacances de rêve en famille à la Côte belge (Vlaamse kust, Côte flamande, d'après les flamingants). Destination Blankenberge !
En plus de sa tendre épouse, Josette, starlette ratée, il est accompagné de son fils et de sa fille, deux ados qui ne rêvent que de cinéma, se voyant déjà défiler sur les plus impressionnants tapis rouges de la planète, et prêts à tout pour décrocher un prix, même si pour cela ils doivent vous noyer.
Et puis, il y a Mémé ! Mémé Cornemuse ! La mémé qui ne se sépare (presque) jamais de sa caravane qu'Alphonse traîne derrière sa voiture, cet engin qui représente sa magnifique réussite d'industriel des boulettes sauce lapin. Mémé a du caractère et peu d'empathie. Malgré sa bouche qui ressemble davantage à un cimetière dentaire et quelques rides plus profondes que le Grand Canyon, mémé n'a pas renoncé à satisfaire sa libido et est prête à tout (vraiment à tout) pour bien profiter de ce qu'un homme peut lui offrir… Même malgré lui…

Critique :

Nadine Monfils nous entraîne dans un voyage déjanté, sortez votre humour deuxième ou trentième degré, avec une famille très belge dans sa manière de parler et de se comporter, même si elle force un peu le trait, sinon, ce ne serait pas drôle ! (Je précise pour les Français que non, tous les Belges ne ressemblent pas à la famille Destrooper !)
Les dialogues truculents peuvent paraître grossiers et choquer ou au contraire vous faire vous esclaffer ! (Michel Audiard, sors de ce corps ! Nadine Monfils est possédée par ta verve !)
Le titre « Les Vacances d'un serial killer » n'est pas galvaudé ! Apprêtez-vous à dire adieu à quelques individus qui ont eu l'occasion de croiser cette famille modèle surréaliste et quelques « braves » individus que le hasard a placés sur leur route…
Ce livre, vous allez l'adorer et vous éclater (de rire, ce ne sont pas des djihadistes belges, je préfère le signaler par les temps qui courent) ou vous allez le refermer après quelques pages en maudissant l'auteure et en vous demandant comment certains peuvent rire de telles inepties ! Bienvenue en Belgique, le pays de « Cela s'est passé près de chez vous » !
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Non mais quelle comédie déjantée!!!
J'avoue que Nadine Monfils a beaucoup d'imagination pour nous écrire ses romans plus que loufoques.
C'est cru, tiré par les cheveux, grotesque mais c'est tellement comique que ça détend au maximum.
Une histoire de péquenots qui partent en vacances avec la grand mère mémé Cornemuse qui n'en rate pas une.
Tous plus névrosés les uns que les autres, les événements n'en seront que plus dramatiques. La mémé nous promet de sacrés moments d'effervescence.
J'ai rigolé et même pouffé de rire plus d'une fois à la lecture ce qui m'a valu d'être repérée dans le train qui me ramène chez moi, mais ce n'est pas grave j'ai passé un excellent de détente.
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