Somb

Olivier Norek est un de mes nouveaux auteurs favoris, il avait conseillé ce roman. Je l'ai ajouté direct à ma pile.
Je ne m'attendais pas à ça. Pour moi, polar c'était meurtre, flics, enquête. Alors il y a bien sûr meurtre mais les flics et l'enquête ne sont pas au centre de l'intrigue.

Le personnage principal est un psychologue, Victor Caranne qui intervient en milieu carcéral.
Il garde toujours des traces d'un drame passé, pour le moment tenu à distance grâce à son amoureuse. Mais le meurtre est commis et tout est remis en question.

Le début m'a semblé un peu long. Pile au moment où je me disais que j'allais refermer le bouquin car rien n'arrivait, hop ça y est, le meurtre est là.

Dans ce roman, ce n'est pas tant de savoir qui a tué mais plutôt pourquoi. On est vraiment dans le psy. C'est ce à quoi je ne m'attendais pas. Les attitudes, les actes de chacun sont décrits du côté psy. Ça m'a eu l'air assez juste, parfois un peu téléphoné.

Et il y a l'île de Ré, quand on connaît, on a vraiment l'impression d'être avec les personnages !

J'ai vu beaucoup de bons avis au sujet de cet auteur et de ce premier récit, le second étant également visiblement très bon, j'ai donc emprunté le premier avant de lire Je suis le feu afin de ne pas me faire spolier le second tome.

J'ai suivi avec plaisir notre protagoniste Victor Caranne qui est psychologue à l'ile de Ré pour les prisons, nous naviguons comme souvent entre son passé et ce ce qui passe dans le présent avec les détenus, il va y avoir une enquête également sur un meurtre commis et Victor va figurer parmi les suspectes de celui-ci car il connait la victime.

J'ai aimé suivre ce personnage, même si j'admets au final que côté thriller ce n'est pas une grande nouveauté, mais le récit se lit rapidement avec des chapitres courts et la plume est agréable à suivre.

Un récit mi enquête, mi thriller psychologique ou les pages défilent rapidement mais sans grande originalité sur la fin car pour un petit récit comme celui-ci il est difficile que les personnages soient bien étoffés à mes yeux.

J'ai aimé également le fait que certains acteurs du récit titille Victor sur ses traumatismes passés également ou joue au psychologue avec lui.

J'ai débuté ce roman sans attente particulière. Et, dans les cinquante premières pages, je peux dire qu'il a tenu les (non) promesses que j'en attendais : un thriller classique, sans chichi, sans surprise ; un personnage principal dont on devine qu'il a un lourd passé ou a vécu quelque chose de traumatisant. Bref, rien de nouveau sous le soleil, d'autant que j'ai grincé des dents à deux-trois reprises à cause d'approximations de l'autrice, c'est un peu le risque quand on connaît bien l'univers dans lequel les personnages évoluent.
Et puis, un tournant aux alentours de la cinquantième page, je me dis, « tiens, c'est par là qu'elle a décidé d'aller ». Intéressant...

Si je voulais résumer ma lecture, je dirais simplement que j'ai passé un moment plaisant, que le rythme est soutenu, qu'on ne s'y ennuie pas une seule seconde, que l'autrice maîtrise parfaitement bien le suspense, à coup de petits twists bien amenés.
Si je voulais faire ma grincheuse, je dirais que le roman m'a fait penser aux films du dimanche après-midi sur TMC, que les personnages sont parfois un peu trop caricaturés, qu'il existe des hasards heureux et que les rebondissements sont parfois un peu limites. Je pourrais ajouter que si je m'étais montré un peu plus attentive, j'aurais pu voir venir les twists, ce qui ne fut pas le cas, à ma plus grande joie.

En bref, j'ai décidé d'arrêter d'attendre le thriller qui me fera m'exclamer « ah ben ça alors », celui que j'attends depuis Les apparences de Gillian Flynn. Il arrivera. Ou pas
Désormais, je jauge les thrillers au plaisir qu'ils m'ont procuré et aux petites surprises qui ont égayé ma lecture. Et bien je peux dire que celui-ci a tenu ses (non) promesses.
Une lecture divertissante, bien menée dans l'ensemble, des personnages plutôt denses malgré la brièveté du récit (moins de 300 pages en grand format), une autrice à suivre.

Lu en mai 2022

Voilà tout le paradoxe du lecteur : j'ai soutiré des minutes à mes autres activités , impatiente de finir le bouquin et , une fois terminé, j'ai ressenti un réel manque d'avoir du déjà quitter les personnages de ce thriller.

Victor Carrane intervient comme psychologue à la prison de Saint Martin en Ré , un job pas toujours évident mais il crée aussi des liens forts avec certains détenus. On sent rapidement que ce travail n'est pas le fruit du hasard et que Victor porte un lourd poids sur ses épaules, un drame familial survenu lorsqu'il avait 17 ans et dont il se sent responsable . Heureusement, son ami d'enfance Jonas Somb est à ses cotés et le soutient .

Julia, une journaliste , est retrouvée morte sur la plage . C'est non seulement la femme de Jonas mais aussi la maitresse de Victor et l'inspecteur Babiak va s'intéresser de près à Jonas, le mari trompé , coupable idéal mais Victor va tout faire pour sortir son ami des griffes de la justice ...

J'ai bien aimé le cheminement de cette intrigue qui se déroule entre La Rochelle et l'Ile de Ré, qui mêle les souvenirs d'enfance et d'adolescence des deux amis, le vécu de certains pensionnaires du pénitencier , leur angoisse devant la porte de sortie , l'enquête que menait Julia impliquant un homme politique mouillé dans des combines et des histoires de harcèlement sexuel et puis le dénouement comme une claque finale.

Tiens, au fait : Max est une femme ! C'est son quatrième roman et je me dis que je vais aller jeter un oeil aux précédents ...

La Rochelle, de nos jours. Victor Caranne est psychologue, il intervient aussi bien en milieu carcéral (sur la prison de l'île de Ré) que dans le centre ville. Un jour, l'amour de sa vie, Julia, est retrouvée assassinée sur une plage non loin de chez lui. Son meilleur ami, et accessoirement époux de Julia, Jonas Somb, est suspecté...

C'est un roman que l'on peine à lâcher : pour preuve, je l'ai lu en 24h! Max Monnehay a une plume addictive, avec des personnages extrêmement bien travaillés, particulièrement Victor, Jonas et Marcus. Pour ce qui est de Victor, c'est intéressant que le personnage principal ne soit pas enquêteur mais psychologue, avec un passé que lui même cherche à oublier, et dont l'abîme s'ouvre à ses pieds quand son futur est anéanti. J'ai adoré le personnage de Marcus, transfuge de la prison, sorte d'immense oiseau fragile que Victor prend sous son aile alors qu'il y a purgé 14 ans, et j'espère le retrouver dans le tome suivant. de nombreuses révélations s'enchaînent, tant pour nous que pour Victor, et j'ai vraiment hâte de savoir ce que l'auteure a concocté dans les autres romans de la trilogie!!!

💙Original et addictif


J'ai vraiment tout adoré dans ce livre. Non mais vraiment.

Déjà, même s'il y a un mort, même si on cherche qui la tué... l'approche est vraiment originale. Tout comme l'enquête. Enfin enquête... même là le mot n'est pas exact. Disons plutôt comme le déroulé des événements jusqu'à la résolution de l'intrigue... et je me suis faite retourner le cerveau ... je n'avais strictement rien vu arriver. Et pour cause ...

Côté personnages, on pourrait presque dire qu'on est dans un huis-clos. Oui, je sais, les termes ne vont pas ensemble de base, sauf la !!! Même si le personnage central est un psy, (certes le filon à déjà été utilisé plusieurs fois), tous les autres (soit disant) secondaires ont aussi une psychologie hyper détaillée, décortiquée et (surtout) utilisée !!! Ce qui est rare en fin de compte. Ce n'est qu'un des nombreux points où ce récit ne ressemble pas aux autres et se démarque totalement.

On pourrait aussi parler de ce style. Tellement loin de ce qu'on a l'habitude de lire. Presque androgyne. Bref, vif et factuel d'un côté, rempli de dénonciations, de sensibilité, de féminisme en même temps. Parfois les 2 dans la même phrase. C'est totalement croustillant et sérieux, profondément humain et cartésien, sensible et froid... mais le tout se marie magistralement. Il y a aussi beaucoup de pics, de références, d'humour etc, qui nous oblige à être concentré tout du long pour bien tour saisir. En tout cas ce style est vraiment original, propre à cette auteure et je n'en ai jamais lu d'identique... j'ai adoré.

�n conclusion, un thriller psychologique absolument captivant, ou je me suis laissée embarquer dès le départ, pour me faire retourner le cerveau à la fin. Ce style original est complètement addicitif, compliqué et tellement simple en même temps. Un pur moment de lecture qui m'a fait tout oublier tellement j'ai été embarquée dans l'intrigue... mais pas que.
Une totale réussite que j'ai adoré

Un roman qui se passe sur l'Ile de Ré. Victor Caranne exerce le métier de psychologue en prison. Il a un passé très douloureux. le jour où Julia, sa maîtresse, est retrouvée assassinée sur la plage, sa vie s'écroule de nouveau. Julia était la femme de Jonas, son meilleur ami.
Un bon roman où suspens et psychologie sont présents. Se lit très bien.

La double chronique sur Collectif Polar
Quand deux flingueuses lisent le même polar.
Jean Paul : Bonjour à toutes et à tous…
Cela faisait un moment que je voulais découvrir la plume de Max Monnehay, voilà, c'est fait !
Dany : Une histoire toute en douleurs qui nous est contée ici par Max Monnehay.
Jean Paul : Ce n'est pas son premier roman, mais c'est son premier Polar. Personnellement, même s'il y a une enquête une bonne partie du roman, je ne l'ai pas lu comme un polar, mais plutôt comme le mélange d'un bon roman noir et d'un thriller psychologique
Dany : Victor et Jonas, deux adultes ont connu des fortunes diverses. Leur amitié exclusive est indéfectible. Elle guide leur vie. Rien ne peut les séparer. Ils seront frappés tous les deux par la disparition de la femme de leur vie. Victor est psychologue, il intervient en milieu carcéral. A ce titre le lecteur peut à juste titre penser qu'il côtoie les plus cassés de notre société avec comme mission de préparer leur sortie, leur retour dans la vraie vie. le drame qui touche les deux amis, va réveiller des souvenirs, révéler des non-dits, ouvrir de vielles blessures.
Jean Paul : Victor, psychologue dans le milieu carcéral, est un homme tourmenté. Un événement lié à son passé l'a plongé dans un certain mutisme depuis son enfance. Mais, à la mort de Julia, c'est tout son monde qui s'écroule
Dany : Deux personnages attachants, victimes souvent, coupables sans doute un peu, nous font parcourir cette enquête dans la tête du psychologue. La vie carcérale prend de l'épaisseur avec les différents témoignages recueillis par Victor mais surtout par le personnage de Marcus, le sortant. Nous serons attentifs à l'évolution de Maddie, la fille de Jonas, dans les dilemmes qui se présentent à elle. Et que dire de Noémie, une sacrément belle personne !
Jean Paul : C'est l'intrigue et surtout les personnages, véritable point fort du roman qui m'ont happés. L'auteure a créé des personnages de tous les jours, avec leurs failles, leurs défauts, leurs egos, les rendant presque vivants à mes yeux. La sensibilité qu'elle leur donne dans ce récit est très importante. C'est extrêmement bien écrit, phrases courtes, incisives, d'une grande efficacité, avec beaucoup de psychologie aussi
Dany : J'ai apprécié ces personnages fouillés et tout à fait crédibles, même si parfois on se dit que l'auteure pourrait bien les laisser en paix un moment … j'ai été surprise par les rebondissements et le dénouement. J'ai aimé le ton de cette narration non moralisatrice, qui aborde ces sujets sensibles avec sobriété.
Jean Paul : Max, n'a rien à envier à ses collègues du Noir.
Le récit m'a tenu en haleine jusqu'au bout sans en deviner la fin et de plus avec un dernier rebondissement que je n'ai pas vu venir du tout, complètement inattendu !
Dany : Bref le premier roman que je lis de cette auteure reconnaissable à sa bonne humeur et son énergie et que je vous recommande.
Jean Paul : Une écriture prenante et addictive, avec beaucoup d'intelligence, un sans-faute pour moi !
Un livre pour les amateurs de suspens, pour ceux qui aiment les belles histoires tristes, et les “plumes” originales et racées.


Lien : https://collectifpolar.blog/..

C'est une première pour moi avec cette autrice et c'est une très belle découverte ! Je continuerai de suivre ces écrits avec grand plaisir !

Victor Caranne est psychologue en milieu carcéral. Son boulot ? Écouter chaque jour les fantasmes et les crimes les plus ignobles commis par ces détenus.
Sa vie sera bouleversée le jour où un corps sera retrouvé près de sa villa. Effondré, Victor va devoir replonger dans un passé qu'il aurait préféré oublier. Les certitudes qu'il avait sur sa vie, sa famille, ses amis et son passé vont-elles ce confirmer où tout faire basculer ?

Un thriller à la trame plutôt classique qui conviendra aussi bien aux novices du genres qu'aux habitués. Une histoire par contre plutôt particulière avec un psychologue au centre du roman, le milieu carcéral en sujet secondaire et un meurtre qui touchera autant qu'il questionnera. Tout les protagonistes de ce roman m'ont touché car chacun est à la fois victime et coupable de quelque chose. Les blessures passées et présentes des uns et des autres ont donné une vraie profondeur à leurs personnalités.

Un livre court mais dense qui va nous emmener là où on s'y attend le moins ! Même si l'autrice prend le temps de poser le décor et les personnages au départ, par la suite, nous allons très vite nous retrouver dans un thriller psychologique où les révélations qui seront faites nous paraîtront logique. Mais détrompez-vous ! Max Monnehay nous offre là un twist final mémorable qui m'a totalement laissé sans voix ! Une fin inimaginable, même après la connaître, je me dis que jamais je ne l'aurais trouvé avant !
Petit conseil ! Lisez ce livre jusqu'à la dernière page !

Une excellente lecture qui me donne très envie de découvrir "Je suis le feu" qui met de nouveau en avant le personnage de Victor Caranne que j'ai adoré !

Saviez-vous que sur la très boboïsante et néanmoins ravissante île de Ré, et plus précisément à Saint-Martin-de-Ré, se trouve une prison dans laquelle sont détenus environ quatre cents hommes condamnés à de longues peines ? Et que donc, très logiquement, l'administration pénitentiaire se trouve être le principal employeur des habitants de l'île – cette dernière remarque n'a absolument rien à voir avec le bouquin dont je vous parle, mais l'idée me plaisait et je tenais donc absolument à vous en faire part !
Évidemment, quand on se balade sous le soleil en traînant ses tongs fluo tout en léchouillant sa glace dégoulinante de chez La Martinière, on n'imagine pas forcément que d'autres bougres croupissent à l'ombre sans aucun risque d'attraper le moindre coup de soleil et qu'ils y resteront vraisemblablement un bon bout de temps…
Terre de contrastes…
Je recentre : Victor Caranne, psychologue, franchit tous les jours le fameux pont sur sa Honda CB 500 pour rejoindre la Citadelle, s'entretenir avec les détenus et tenter de soulager leur esprit. Souvent, c'est lui qui repart la tête pleine d'images terrifiantes et de fantasmes inavouables qu'il doit garder pour lui, secret professionnel oblige. le soir, en rentrant, il noie ses soucis dans un ou deux verres de whisky et se réchauffe les pieds auprès d'une belle rousse bien roulée prénommée Julia qui l'attend endormie (et à demi dévêtue ou à demi vêtue… choisissez...) sur un canapé en cuir face à l'Océan… le petit hic dans ce début somme toute assez idyllique, c'est que la Julia, elle est mariée (eh oui!) et elle est mariée avec le meilleur ami du gars Victor (hé, hé…) Ça, évidemment, c'est moralement un peu gênant aux entournures mais que voulez-vous, ça arrive, et à plus d'un… Que voulez-vous…
Bon, de ce côté, je ne peux pas vous en dire plus … Suspense oblige… Sachez quand même (c'est toujours compliqué de chroniquer un roman policier car il faut dire sans dire… on rame un peu…) sachez quand même donc que l'on apprend à travers une discussion entre le beau Victor et la belle Julia (dans la maison de 100 mètres carrés face à l'Océan) que le Victor en question n'a pas digéré un événement de son passé… Lequel ? (ah ah, chut…) et que tout ne tourne pas parfaitement rond dans sa petite tête de psy… Alors quand il va se passer ce qui va se passer… autant vous dire que des choses plutôt douloureuses vont refaire surface et que le présent va devenir très vite à peine supportable…
Si j'ai aimé ce polar ? Oui sans plus… Les clichés m'ont, comme d'habitude, hérissé le poil (c'est pourtant pas bien compliqué de les éviter, non?) Si par ailleurs on est prêt à admettre quelques invraisemblances et que l'on supporte des personnages un brin caricaturaux, ça devrait passer...
Bref, en deux mots, y'a pire mais y'a mieux !
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