Confession est le premier thriller de 2018 que j'ai lu, et je n'attendais rien de ce livre, je n'avais même pas lu le résumé, je faisais confiance à la maison d'édition!
J'ai été embarquée dans les années 70 et cela m'a tout de suite plu. J'avais même l'impression d'être dans un
Stephen King, avec cette bande de gamins qui veulent être les rois du monde, une ville complexe et dangereuse, des clans dont il vaut mieux ne pas trop savoir ce qu'ils mijotent, une bonne ambiance sombre… Je ne connais pas du tout
Richard Montanari et j'ai donc découvert son style avec ce roman.
C'est précis, la plupart du temps tout est très bien écrit (bravo à la traduction) et l'auteur met en place des éléments clés de son histoire qui (les habitués de thrillers savent que ces moments phares seront retrouvés plus tard) au fil du temps vont prendre de plus en plus d'importance. Les chapitres sont courts ce qui donne encore plus envie de connaître la suite.
Kevin Byrne est un personnage assez banal, je n'ai pas grand-chose à dire sur lui car je ne me suis pas vraiment attachée à lui, mais pour une fois ce n'est pas grave, du moins ça ne l'a pas été pour moi car c'est vraiment le fond de l'histoire qui importe dans ce roman. D'un point de vue positif, j'ai adoré les voyages dans le temps entre 2015, 1975, 1943, cela donne du rythme et on ne voit pas les pages passées. En revanche, là où ça a coincé pour moi c'est au niveau des personnages…beaucoup…trop… de personnages…. Jusqu'à ce dire que si on délaisse le livre trop longtemps, on va perdre le fil.
Vers la moitié du bouquin, je me suis perdue, et je m'en suis voulu car c'est vraiment un livre prenant! Il y a beaucoup d'actions, et de retournements de situation, on sent que l'auteur à une sacré maturité pour réussir à jongler entre tous ces personnages et il maitrise parfaitement son histoire. Alors quoi? C'était peut-être trop dense pour moi, trop complexe. Lorsque l'élément clé de l'histoire, le moment révélateur de ce qui va se passer, fait son apparition, j'ai eu un « élan » d'attention, j'ai beaucoup aimé, puis le soufflet est retombé, mais encore une fois, pas à cause du roman, mais à cause du fait que j'avais besoin de quelque chose de plus direct, peut-être de moins de détails… C'est un peu paradoxal je sais.
Au fur et à mesure du roman, les chapitres deviennent de plus en plus courts, on croit connaître le fin mot de l'histoire, mais en fait non, l'auteur s'amuse un peu plus avec son lecteur. Je ne mettrais pas ce livre dans la catégorie thriller, plutôt policier, car clairement je n'ai pas ressenti l'oppression que l'on peut avoir dans un thriller, mais ce n'est que mon humble avis…