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Philadelphie, quartier de Devil's Pocket, 4 juillet 1976, quatre gamins se sont donné rendez-vous au feu d'artifice de la fête nationale, lorsqu'ils assistent à la découverte du corps de Catriona, jeune fille assassinée et dont le meurtrier ne sera pas retrouvé.

Néanmoins, ils ont un suspect, Desmond Farren qui sera assassiné à son tour peu après.

Philadelphie, 2015, les quatre gamins ont grandi, l'un d'entre-eux, Kevin Byrne, est devenu inspecteur à la criminelle.

Lorsque plusieurs assassinats se produisent dans le quartier de Devil's Pocket, il revient sur les traces de son enfance.

Avec Jessica Balzano, l'assistante du procureur (Byrne et Balzano étant les héros récurrents d'une série de livres de Montanari, commencée en 2005 avec Déviances), il devra remonter la piste de ces nouveaux tueurs dont les meurtres ressemblent à des exécutions étrangement mises en scène.

A mon avis :
Quelques jours après la lecture de ce livre, je démarre la rédaction de cette publication.
Que me reste-t-il de ce récit ? ...pas grand-chose.

Peut-être quand même ce sentiment d'une grande difficulté à suivre les personnages tant ils sont nombreux, l'utilisation tantôt des noms, tantôt des surnoms rendant cette tâche encore plus ardue.

On est néanmoins partagé entre l'intérêt porté à l'intrigue qui reste prenante malgré la multiplicité des contextes ou des générations de personnages et la nécessité de revenir sans cesse en arrière pour retrouver la place de chaque protagoniste.

Par ailleurs, plusieurs personnages secondaires font une apparition courte, pour ne rester que quelques pages, sans intérêt pour la suite du récit, ce qui rajoute à la confusion générale.

Certains aspects du récit ont été bâclés selon moi :
Par exemple, on sent bien tout de même que ce retour en enfance pour l'inspecteur Byrne n'est pas sans lui causer un certain trouble, cependant cette partie n'est pas approfondie par l'auteur et on a de ce fait du mal à rentrer dans la peau de ce personnage qui manque de profondeur.

Avec un peu de patience malgré tout, sur la fin, on commence à comprendre la place de chacun et la cohérence des situations (même si certains aspects ésotérique restent bien obscures à mon sens), mais cela arrive beaucoup trop tard et sans grand chamboulement dans le récit.

Bref, un policier dont l'intrigue aurait gagné à beaucoup plus de simplification et de profondeur.

Monsieur Montanari... je ne vous donne pas l'absolution sur ce coup-là...


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Montanari Richard, chouette un polar italien, envie d'Italie en ce moment.
Flûte, j'avais pourtant lu la quatrième de couverture, l'intrigue ce passe à Philadelphie.. c'est un ricain...ce Montanari .
A Philadelphie et dans le quartier irlandais, quand même une ballade donc.
Une ballade irlandaise, baignée dans la brume qui stagne dans le coeur des émigrés, dans ces descendants des bateaux charters fuyant la misère, qui l'on gardée agrippé à leurs semelles. Une ballade parfumée au whiskey..à la tourbe, certains ont quand même tiré leurs épingles du jeux. Celui des forts et des faibles, lesquels le sont? Cela dépend du point de vue, survivre, surnagé, la différence tient pas à grand chose. Aux croyances sans doutes. le goupillon ou le shide, il faut choisir.
Quoi qu'il en soit, il ne faut pas toujours écouter ce que radote les bouts de femme, rabougries de surcroit. Ou ptète bien que si.
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Confession de Richard Montanari est un polar qui se passe à Philadelphie ville de l'amour fraternel, j'ajoute un lien qui explique l'origine de cette appellation pour cette ville (http://america.blogs.liberation.fr/2009/03/20/violences-phila/).


Pour le roman policier que présente l'auteur il n'y a rien de fraternel, un quartier dur comme la plupart des villes du monde et qui s'embourgeoise comme la plupart des villes de l'occident. Deux malfrats Sean et Patrick Farren s'inspire du carré de Sator pour vaincre une malédiction familiale. Peut-être que je lis trop de polar mais celui-ci même si la trame et l'action est digne d'un scénario hollywoodien un nuage ennuyant semblait être présent vers la moitié du bouquin et cela jusqu'à la fin. Pourtant c'est un de mes auteurs fétiche.
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Je ne suis pas une lectrice assidue de romans policiers, mais parfois j'en chipe un sur une autre table de chevet histoire de changer de genre, et je ne marche qu'au « ressenti » .
J'ai été emballée par les 100 premières pages, ensuite l'intrigue m'a lâchée parfois, il ne faut pas être fatigué , et ne pas trop laisser reposer le livre, au risque de se perdre.
Philadelphie en 1976, 4 copains admirent le feu d'artifice, un meurtre est commis , un autre quelques jours plus tard.
En 2016, l'un des gamins est inspecteur de police , un autre juge quasi procureur, une série de meurtres leur tombent sur le dos.
Plus l'enquête avance, plus le policier sent se rapprocher cette période du passé .
Jusqu'au bout ,j'ai marché sur de fausses pistes, l'intrigue est efficace, impeccable, mais il m'a fallu relire les derniers chapitres pour tout comprendre.
Mécanique implacable, lectrice peu expérimentée aux rouages des livres policiers.
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N'ayant jamais lu de Montanari, je ne savais pas à quoi m'attendre. Et, en 4 pages, je suis dedans. Déjà trois cadavres au compteur, on peut dire qu'on démarre sur les chapeaux de roues !

Les cinquante pages qui suivent m'ont un peu faire sortir de la trajectoire. La mise en place m'a parue un peu poussive, mais c'est peut être moi qui n'était pas au top. Il faut dire que le scénario est complexe, puisque l'on se promène entre l'Irlande et Philadelphie, et que l'on navigue entre 1941 et 2015, en suivant trois générations.

On suit finalement pas mal de personnages différents : Kevin Byrne, bien sûr, mais également plusieurs inspecteurs rattachés à son équipe, Jessica Balzano, procureure adjointe après avoir été le partenaire de Kevin. On croise également les pas d'Eddie Shaughnessy, un vieillard de Devil's Pocket, Angelica Leary, une infirmière libérale – et ses patients -, Emily, la bibliothécaire aveugle… Et puis les deux Farren qui restent, Sean et Michael, ce dernier souffrant de prosopagnosie, trouble qui l'empêche de reconnaître les visages. Des pistes, des fausses pistes.

Et puis, avec le dénouement, dans les 40 dernières pages, tout se retourne, tout s'inverse. Ou, plutôt, tout reprend sa place. On croyait avoir progressivement compris et puis, finalement, ce n'est plus si clair. Et l'on découvre tout le poids du hasard : hasard qui permet de tirer au clair, 40 ans plus tard, des meurtres inexpliqués ; hasard, aussi, qui se rit de nous, et peut déclencher des drames. Ici, ce sont presque 10 morts, sur la base d'un malentendu…

La mécanique est implacable. Avec Kevin et Jessica, on vit les fluctuations de l'enquête. Parfois on a l'impression de toucher la vérité du doigt, l'instant d'après elle s'est déjà éloignée ; on entre, pistolet au poing, dans des maisons qui peuvent être des pièges, et le stress et les niveaux d'hormones varient au même rythme que celui des inspecteurs. Comme Kevin, on hésite : sa loyauté doit-elle aller d'abord à son métier de policier ou à son enfance ?

Enfin, même si c'est totalement anecdotique, il est amusant de noter que c'est précisément pendant que je lisais ce livre que les Eagles de Philadelphie, qui sont signalés dans le livre, ont remporté leur premier Superbowl de l'histoire…

Naturellement, ce livre est d'abord et avant tout un thriller. Mais on y trouve matière à réflexion, à interrogation, à discussion. Et c'est aussi cela que l'on attend d'un thriller qui n'est pas qu'un « page-turner »…
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
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« Il y avait dans les rues de Philadelphie quelqu'un qui était entré dans deux maisons, puis avait collé une arme sur la poitrine de quatre personnes et fait feu. 
 Sans scrupule. ”



Kevin Byrne est inspecteur aux homicides à Philadelphie. C'est un vieux de la vieille, plus rien ne le surprend, seulement quand tu es flic depuis longtemps dans la même ville, chaque rue te rappelle certains souvenirs que tu préfèrerais bien souvent oublier.
Chaque affaire te ramène à une autre de manière obsédante.

.
“ Il avait enquêté sur de nombreux meurtres en série, et il savait que s'il y avait souvent une signature, un prisme fêlé à travers lequel le tueur voyait le monde, un motif psychologique aussi distinct qu'une empreinte digitale, parfois il n'y en avait pas. Ou, plus précisément, il y avait une signature qui brillait par son absence. Une méthode qui était une absence de méthode, juste l'instinct. ” 



Lorsqu'il était encore adolescent, il traînait dans le quartier de Devil's Pocket avec ses trois meilleurs amis. Ils protégeaient une jeune fille, Catriona qui était harcelée par l'aîné d'une famille mafieuse, Desmond Farren. Catriona et Desmond perdirent la vie à quelques jours d'intervalle. Deux meurtres, jamais élucidés, et la fin de l'innocence pour ces adolescents.



Quarante ans plus tard, en 2016 :


“ (...) le passé et le présent entraient en collision tout autour de lui.” 


Une affaire de meurtres en série conduit Byrne à nouveau à Devil's Pocket, il replonge dans les souvenirs qu'il tentait en vain d'oublier. Il retrouve sur sa route, entre autre “ Un sombre fantôme de sa jeunesse. ” , Michael Farren alias Billy le Loup

.
“ Qui es-tu ? 
Je suis Billy le Loup.
Pourquoi Dieu a-t-il fait en sorte que tu ne voies pas le visage des gens ? 
Afin que je puisse voir leur âme. ” 




C'est peut-être l'occasion pour Byrne de connaître enfin la vérité, de mettre à jour certaines enquêtes, de classer enfin cette vieille affaire du passé qui s'incruste dans celle du présent même si le voile se lève sur certains secrets qu'il aurait mieux valu laisser enterrés.


" Même au coeur de la ville, en pleine journée, la maison de la mort était silencieuse. ”



Dés le départ, ça frappe fort. On est toute de suite dans une ambiance plutôt mortelle. L'auteur ne ménage pas le lecteur et l'accroche direct. 
Je retrouve avec un plaisir non dissimulé un auteur que je suis depuis 2006.

Avec un style fluide et en même temps addictif, on voyage entre le passé et le présent à travers ce roman policier qui tient toutes ses promesses. Qu'ils soient flic ou tueur, les personnages ne manquent pas de piquant et l'auteur sonde leurs âmes en profondeur.
Pour le flic rien de nouveau, par contre, affubler un des tueurs d'une certaine pathologie donne du caractère à l'intrigue.
De fil en aiguille, l' histoire est on ne peut plus surprenante et passionnante. 

Un récit parfaitement maîtrisé qui va ravir les fans de Montanari et devrait satisfaire tous les amoureux de bons polars. 
Richard Montanari, un grand maître du roman policier. 


Belle couv', belle enquête, un retour qui mérite toute notre attention. 

Lien : https://dealerdelignes.wordp..
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J'ai découvert ce nouveau roman de Richard Montanari avec les lectures “communes” de la team Thriller du Cherche Midi, je ne connaissais pas du tout et j'avoue que je ne suis pas sûre que je me serais tourné vers ce roman si on ne me l'avait pas envoyé à lire. Cela aurait été dommage, car j'ai particulièrement aimé son intrigue.

Après avoir installé la trame dans les premiers chapitres : entre les périodes et les différents narrateurs, il est difficile d'en sortir, surtout qu'elle est originale, déroutante et à la fois haletante.
La plume est assez rythmée au fur et à mesure que l'on rentre dans le livre, vous verrez, les chapitres sont de plus en plus courts, arrivé à la fin, ils font parfois à peine une page. Un dynamisme supplémentaire pour nous maintenir en haleine.

Les personnages sont riches et on se prend d'affection pour Byrne et Jessica. J'ai eu la sensation que la ville de Philadelphia faisait, elle aussi, partie des personnages, j'y découvert la ville, ses rouages, les mécanismes de la justice, on la sent vivre aux travers des protagonistes.

Une très bonne lecture que je ne regrette pas d'avoir découverte, je tâcherais de lire d'autre roman de Richard Montanari.
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"la putain de rivière", la putain de question", "la putain d'erreur", cette putain de chance", "la putain de croissance"... pas de doute, on y est, c'est pas du Ronsard, c'est de l'Amerloc, dirait Nougaro...
Je ne sait pas s'ils parlent tous comme ça, mais c'est ce que tendent à nous montrer la littérature, et les films.

Comme beaucoup, j'ai été captivé par le début, ensuite j'ai tenu difficilement le coup jusqu'à la fin, nonobstant le nombre des personnages.
- le coup du carré SATOR AREPO... ne suffit pas à classer ce livre en "ésotérique" ! M'enfin !

Il paraît que ce livre a été élu meilleur thriller de l'année... Qui donc a voté ?? Quels étaient les autres bouquins en lice ??
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"Boaf" aurais-je envie de dire suite à cette lecture....
Un roman pas trop prise de tête, très bien pour un voyage en train.
Sinon j'ai plutôt été déçue....


En fait j'avais adoré la série de Wallender ou des Erlendur. Je recherche désespérément des polars de cette tenue. Je cherche en vain.... Cette "Confession" sera à ajouter à ma liste des "boaf". Premier roman de cet auteur, et dernier a priori.
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Dès la lecture de la quatrième de couverture j'ai su que ce thriller était fait pour moi !

Si vous aimez Michael Connelly, R.J. Ellory ou encore Dennis Lehane, vous allez adorer Richard Montanari ! Confession est un roman qui mélange les peurs liées au passé et les angoisses propres au présent au travers d'un roman choral fascinant. J'ai immédiatement adhéré à la narration où l'action se mêle aux souvenirs, où les meurtres s'enchaînent et où les questionnements restent entiers jusqu'au dénouement. Je tiens à saluer dès à présent la traduction de Fabrice Pointeau, un brillant traducteur !

Confession repose sur l'histoire de quatre jeunes mais aussi sur l'histoire d'une famille maudite, c'est le récit de plusieurs tragédies qui se croisent, des erreurs du passé qui impactent le présent, d'un effet boule de neige que rien ne peut arrêter, d'une fin inéluctable, d'un crime à résoudre, d'une injustice à régler, d'une course contre la montre, d'êtres brisés qui cherchent une forme de rédemption.

Confession est un des rares polars qui a su me surprendre par son dénouement, je n'ai pas vu cette révélation venir et c'est pour moi un point essentiel. de surcroit, j'ai vraiment aimé les personnages notamment Kevin Byrne mais aussi tous ces personnages secondaires ou encore l'intrigue autour du meurtrier (du présent) qui fait penser au livre Dragon Rouge.

En définitive, un très bon thriller qui est à la fois touchant par les protagonistes, original par le grand final et percutant du fait des rebondissements.

Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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