Livre rédigé en 1923 dans un style redondant à souhait, se donnant pour objectif de susciter des vocations sacerdotales dans l'Eglise catholique.
Premier étonnement : l'auteur déplore une crise des vocations il y a cent ans! Que dirait-il aujourd'hui?
Deuxième étonnement :
la plus belle vie, pour lui, c'est celle du prêtre. Je pense qu'elle pourrait effectivement être plus belle s'il pouvait être marié, avoir des enfants et, certainement ainsi, mieux conduire sa mission. Peut-être aurait-on évité des déviances dans lesquelles l'Eglise est aujourd'hui empêtrée et discréditée.
L'auteur ne cesse d'évoquer la brièveté de la vie terrestre qui semble pour lui n'être qu'un lot de misères. Pourtant, Jésus lui-même a aimé vivre en homme, partager avec ses amis, transformer l'eau en 1er cru, prendre en exemple les merveilles de la nature.
Alors,
la plus belle vie, titre inapproprié car c'est déjà placer une comparaison avec d'autres, n'est-ce-pas plutôt celle qui est vécue intensément, courte ou longue, en espérant la vie éternelle si elle nous attend elle-même...