Un été dans la ville de l'amour

Grace, l'héroïne, a 47 ans et elle se comporte comme une femme de trente ans d'un autre siècle, tout en restant dans le nôtre, ne ratant aucune des étapes imposés dans sa vie de femme et de mère : sa fille unique va quitter sa maison, et pour ne pas se livrer à son chagrin, elle organise, elle organise, elle organise. Quoi ? Un voyage surprise pour les 25 ans de mariage avec David, l'amour de sa vie. Sauf que David gère autrement le syndrome du nid vide que sa femme, qu'il a pris une jeune maîtresse, amie de sa fille, ancienne élève de sa femme (n'oublions aucun cliché) et qu'il lui révèle le tout (à sa femme, sa maîtresse était déjà au courant) pendant le repas de leur vingt cinquième anniversaire de mariage. Il a aussi le bon goût de faire un infarctus (forcément, le stress et le surmenage sexuel) et sa femme lui sauve la vie – il en a de la chance. Je trouve d'ailleurs qu'il se remet assez bien de ce qui lui est arrivé, au point de continuer à se comporter comme le plus parfait des goujats, après avoir débordé de qualités pendant leur vingt cinq années de mariage, et même avant – David et Grace sont amis d'enfance.
Grace part donc à Paris seule, refusant que David et sa nouvelle compagne partent à sa place. C'est toujours bien de ne pas avoir de soucis financiers. A Paris, Grace rencontre Audrey, une jeune femme sympathique, débrouillarde, mais sur certains sujets seulement. Les deux femmes « que tout oppose » vont cependant devenir très vite amies. Elles se découvrent un point commun : une enfance merdique, avec une mère alcoolique, dont elles ne pouvaient parler avec quasiment personne, l'une (Grace) parce que son père lui disait que tout allait bien – l'alcoolisme mondain fait des ravages – l'autre (Audrey) parce qu'elle n'avait personne à qui se confier, et que sa mère, en dépit de son alcoolisme, parvient à garder son travail, ce qui est l'un des éléments constants de sa vie, avec la nécessité qu'elle a d'ingérer des doses d'alcool quotidiennes, avec sa capacité à dévaloriser sa fille voire à lui nuire fréquemment. Je vous rassure : nous sommes dans une romance, et si l'on ne peut plus rien pour les parents de Grace (ils sont morts), il n'en est pas de même pour la mère d'Audrey.
Oui, romance + Paris = même si des thèmes lourds sont abordés, quelques clichés. Paris est la ville des amoureux – et celle où l'on fauche les sacs à main des touristes. Paris est la ville où l'on trouve un appartement facilement, où l'on vous loge en plus de vous fournir un travail. Paris permet de renouer avec un amour de jeunesse, dont on ignore ce qu'il est devenu (à croire que Grace a vécu coupée du monde pendant toutes ses années, ou ne s'est absolument pas intéressée à la musique). Bizarrement, il est devenu un pianiste mondialement connu, et non un simple professeur de piano. Je ne dis pas que certains faits ne sont pas vrais, comme le fait qu'il est facile de se laisser influencer, ou « l'effet de masse » qui fait que l'on n'ose dire non. Je suis cependant étonnée qu'Audrey, capable d'une grande force de caractère vue ce qu'elle a traversé pendant son enfance, ne soit pas capable de plus de force dans certaines situations. A vrai dire, toutes les jeunes filles présentées dans ce roman (sauf Sophie, jusqu'à un certain point) sont influençables, qu'elles aient eu une enfance choyée, protégée ou non.
Je terminerai avec le personnage de Mimi, la grand-mère de Grace, qui lui a apporté un cadre stable, cadre qu'elle-même n'a pas offert à sa fille. Mimi est présentée comme un esprit libre, qui n'en a fait qu'à sa tête étant jeune pour son art, qui a toujours mené sa barque comme elle l'entendait sauf que… ce qu'elle fait à sa petite-fille dans ce roman est tout à fait contraire au caractère qui lui est prêté. Y'a comme un hic, pour rester correct. Grace ayant l'habitude d'oublier ses désirs au profit de ceux des autres, elle finit par… plier de son plein gré.
Fin heureuse, oui, mais pas de mon point de vue.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..

Je n'avais jamais lu Sarah Morgan et, une fois n'est pas coutume, je me suis laissée embarquer dans une comédie très fleur bleue. Au final, j'ai decouvert une belle rencontre amicale, assez innatendue, entre Grace l'américaine quinquagénaire et Audrey, une jeune anglaise de 18 ans.
J'ai passé un joli moment de lecture qui m'a permis d'oublier une journée de pluie ininterrompue.

Un été dans la ville de l'amour est un roman plutôt atypique pour un éditeur comme Harlequin spécialisé dans la romance. Parce que si le roman laisse un peu de place à l'amour, c'est surtout de l'histoire d'amitié entre ses deux héroïnes dont il est question. Grace et Audrey ont toutes les deux besoin de prendre un nouveau tournant dans leur vie. Alors elles vont se rendre à Paris, se rencontrer et se soutenir l'une l'autre pour avancer et s'imposer les choix nécessaires à leur nouvelles vies.
Le point fort du roman, ce sont les personnages, plus attachants les uns que les autres, Audrey et Grace, tout d'abord, mais également Mimi, vieille dame excentrique, et tous les personnages secondaires. L'intrigue part sur une base intéressante, avec l'idée de faire repartir à zéro ses deux femmes, liées par bien plus de point commun qu'elles ne le pensent au départ.
Mais le livre souffre d'un défaut un peu embêtant. Il est bien trop long, frôlant les 500 pages, perdant un peu de sa dynamique à vouloir faire vivre à ses héroïnes des aventures un peu trop cliché... Résultat, sans tomber dans l'ennui, on trouve le temps un peu long, et on a hâte que la fin arrive. Et puis parlons en de la fin, parce que ma fibre féministe s'est soulevé face au choix final de Grace...
Au final, je suis un peu déçue par ce livre, surtout venant de l'autrice de la trilogie Snow Cristal, que j'avais tellement apprécié.
Merci à Harlequin et à Netgalley pour cette lecture.

Beaucoup de clichés dans ce roman (le démon de midi pour le mari, par exemple) et de coïncidences faciles (le petit ami qui a une petite soeur dyslexique), quelques invraisemblances (Grace qui écoute des sonates de Mozart ne sait pas que son amour de jeunesse est un pianiste mondialement connu) et une fin prévisible : c'est une romance.
Cependant, j'ai bien aimé les deux héroïnes et les liens qui se tissent entre elles : choisir deux femmes comme personnages principaux est la principale originalité de ce roman .
Je remercie NetGalley et les éditions Harlequin pour l'envoi de ce roman.
#Unétédanslavilledelamour #NetGalleyFrance

Grâce, 47 ans, vient de se faire plaquer par son mari le jour de leur vingt-cinquième anniversaire de mariage. Elle avait prévu pour l'occasion un séjour d'un mois à Paris, c'est seule qu'elle partira.
Audrey, 18 ans, dyslexique sévère, part également à Paris pour fuir sa mère alcoolique, qui vient de se marier.

Toutes les deux vont se lier d'amitié et s'entraider. Grace aidera Audrey à reprendre confiance en elle en lui apprenant le français et elle sera aidée d'Etienne, étudiant à la Sorbonne.
Et Audrey aidera Grace à retrouver sa féminité et à sortir de sa zone de confort (raison pour laquelle son mari David l'a quittée).
En soi, les deux sujets traités (la dyslexie et la confiance en soi) sont des sujets intéressants mais je n'ai pas apprécié que ce soit une nouvelle fois traités sous les feux de la passion.
Je noterai tout de même que contrairement à ce que je pensais, on ne connaît pas la fin dès le début (contrairement à énormément de livres à l'eau de rose). Ca c'est un point vraiment positif !

Me revoilà avec un roman de Sarah Morgan, comme toujours c'est un plaisir de retrouver sa plume. Un été dans la ville de l'amour est un one-shot dans lequel nous suivons deux héroines (voir trois, si on compte Mimi, la grand-mère de Grace). Et c'est tristement que je vous annonce ne pas être vraiment emballée par ma lecture.

Grace a prévu une surprise de taille pour ses 25 ans de mariage avec son mari. Un voyage à Paris en amoureux maintenant que leur fille s'apprête à aller à l'université. Mais le soir de leur anniversaire, elle apprend qu'il souhaite divorcer. La douche froide pour elle. Elle va donc partir pour Paris en solitaire. Sur son chemin, elle fera la rencontre d'Audrey, tout droit venue de Londres en quête d'un nouveau départ. Avec une mère alcoolique, des difficultés financière et sans connaître un mot de français elle décroche un job dans une librairie. Ces deux-là n'auraient pu ne jamais se rencontrer et pourtant...

L'histoire de Grace est celle qui a le plus de poids dans Un été dans la ville de l'amour. Même si, Audrey et Mimi ont elles aussi leur chapitre. Habituellement, les romans de Sarah Morgan suivent une trame assez similaire quant il est question de couple en difficultés. Bien souvent, le couple bat de l'aile MAIS, sans aller trop loin (infidélité) et arrive toujours à renouer. C'est d'ailleurs ce que j'aime dans ses romans. le problème, c'est qu'ici, on découvre dès le début, David, le mari de Grace est infidèle et en prime avec une des copines de sa fille. Autant dire qu'on est ici sur le pire des cas de figures. Et alors le culot de ce dernier est tout de même assez énorme pendant tout le roman. Pour ma part, l'infidélité je ne pardonne pas. Et ici n'a pas fait exception, j'ai été en colère après David tout du long. Cela m'est resté en travers de la gorge. Grace se remet en question, prend tout sur elle, se sent coupable de l'échec de leur couple et va même jusqu'à lui pardonner. Résultat, je n'ai pas apprécié la tournure de la chose.

Côté Audrey, on est sur un autre cas de figure. Une mère alcoolique qui ne s'occupe pas d'elle, peu de revenus et sa dyslexie qui lui cause quelques soucis. J'ai trouvé que c'était vraiment un sujet intéressant et bien amené. Bien loin du jugement, avec des personnages qui réagissent de la bonne façon. Audrey a elle aussi le droit à sa petite histoire d'amour, bien que peu exploitée finalement. Toutefois, l'amitié Audrey/Grace est chouette à suivre et un lien fort se créer.

Je suis arrivée au bout de ma lecture, dans un état de profonde réflexion. Est-ce que j'ai aimé ? Pas aimé ? Je dirais que c'était pas mal mais bien en-dessous ce que j'attendais. Mon gros problème réside dans l'infidélité de David que je n'ai pas digéré et la fin de cette histoire. Mon côté rancunier sans doute. Après, cela reste du Sarah Morgan et donc il y a tout de même de beaux messages, une plume toujours agréable, mais celui-ci m'aura laissé mitigée sur son déroulement.
Lien : https://my-bo0ks.over-blog.c..

Cela fait vingt-cinq ans que Grace et David sont mariés, pour fêter ça, Grace veut partir à Paris avec lui, mais celui-ci lui annonce qu'il veut divorcer et qu'il a quelqu'un d'autre dans sa vie. Dévastée Grace n'arrive pas à s'en remettre et se retrouve à Paris toute seule. Mais elle va faire par hasard la rencontre d'Audrey (qui elle fuit sa mère alcoolique) et elles vont devenir amies. Ce qui va changer leur vie.

Je sais pas pourquoi, mais en lisant le résumé, je pensais que Grace et Audrey allaient tomber amoureuse, mais pas du tout en fait, j'm'en suis rendu compte très vite et j'étais assez déçue du coup. Mais surtout, dès le début de l'histoire j'ai peiné avec l'écriture (la traduction ?), j'ai trouvé que c'était plat, sans vie.

J'ai donc un avis mitigé. J'ai beaucoup aimé la relation de Grace et d'Audrey. Elles trouvent chez l'autre quelque chose qui leur manquait. Grace va se reconstruire auprès d'Audrey, et cette dernière va apprendre à se confier et à faire confiance aux personnes autour d'elle. Mais l'histoire se concentre aussi sur la romance, celle d'Audrey qui craque pour Etienne qui travaille à la librairie, et celle de Grace qui va renouer avec un amour d'adolescence. Et ça ne m'a pas intéressé. J'ai pas été secoué par ce qu'il se passe, et en fait je croyais pas un seul instant aux relations qui se nouaient. À la rigueur la relation de David et Grace, bien que compliqué, était beaucoup plus intéressante.

Il y a des petites choses que j'ai aimé, comment tout doucement Grace et Audrey prennent plus d'assurance, et comment elles évoluent. Mais beaucoup de choses m'ont fait tiqué ou m'ont laissé indifférente. Mais surtout, ce que je me rappelle de cette lecture, c'était que je me suis beaucoup beaucoup ennuyée. Je suis arrivée jusqu'au bout parce que ce n'était pas si mauvais, mais j'avais quand même hâte de terminer.
La fin est sympa, très romantique et très (trop) positive. Mais je pense que ce livre n'était pas pour moi, j'en suis désolée.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..