Cheval de guerre

Aussi, ce même après-midi qui suivit notre capture, Topthorn et moi, nous fûmes attelés côte à côte à une vieille charrette à foin et, l'officier donnant ses directives aux deux infirmiers, on nous fit retourner à travers bois vers le tonnerre de la canonnade et les blessés qui nous attendaient.

L'officier serra la main du père d'Albert :
- Je vous avais dit que je viendrais, capitaine Nicholls...mon capitaine, dit le père. C'est que j'ai besoin d'argent, vous comprenez. Je ne me déferais pas d'un cheval pareil, si je n'étais pas obligé.

"Nous finissons chaque journée couverts d'une boue glacée et puissante."
"Garde-toi bien, mon chéri et reviens-nous vite."

Some in the village, only a very few now and fewer as each year goes by, remember Joey as he was. His story is written so that neither he nor those who knew him, nor the way they lived and died in, will be forgotten.

Nous étions à présent des vétérans aguerris, Tophorn et moi, et c'est cela peut-être qui nous poussait à repartir chaque matin pour les tranchées au milieu du rugissement des obus, mais il y avait autre chose : notre espoir que ce soir nous serions de retour à l'écurie et que la petite Émilie sera là pour nous réconforter, pour nous aimer.

Et trouver un cheval pareil au milieu de cette saloperie de guerre, pour moi, c'est comme trouver un papillon sur un tas de fumier. Nous n'appartenons pas au même univers qu'une telle créature.