Lucky Luke, Tome 24 : La caravane

Dans cette aventure, les conditions de la conquête de l'Ouest américain sont dessinées autant avec humour que sérieux par le talentueux duo Goscinny et Morris. "La caravane" est un album classique des aventures de notre héros, où le cow-boy solitaire (et néanmoins accompagné de sa fameuse jument) est chargé d'acheminer un convoi particulier d'hommes férus d'espoirs, et non pas du bétail.
Action, humour et aventure sont indubitablement au rendez-vous dans cet album qui n'a pas pris une ride.

Je ne pouvais pas présenter de sélection sur la conquête de l'ouest américain sans album de Lucky Luke ! Celui-ci nous fait suivre un convoi de chariots en route vers la Californie afin de trouver, au choix, de l'or, la liberté, de grands espaces vierges ou bien une prairie plus verte.

Si j'ai eu un peu de mal avec la typographie au début, je me suis ensuite pleinement plongée dans cette aventure qui propose toute une galerie de personnages sympathiques : Phinéas le petit garnement, Ugly Barrow le conducteur de mules au langage « assez vif », Mr Martins l'inventeur de chariots innovants mais pas encore au point, « bobonne » l'épouse au fort caractère, Trompette chargé de sonner le départ chaque matin... sans oublier le coiffeur et le croque-mort ! L'ensemble est drôle et plein de vie.

Le trajet est semé d'embûches : le désert, les Sioux (quoique, ces derniers ne sont pas bien malins!), et surtout d'étranges sabotages qui laissent à croire que le convoi comporte un traître. Heureusement, Lucky Luke trouve toujours une solution ! Et même si c'est le roi de la gâchette, aucun mort n'est jamais à déplorer. Bref on ne s'ennuie pas un instant, et c'était très agréable de retrouver le même plaisir de lecture que dans ma jeunesse !

Lucky Luke va se retrouver à accepter d'être le guide d'un convoi de pionniers en route pour l'ouest !

Et encore un tome classique qui a très bien vieilli : des personnages drôles, des running gags et une intrigue simple mais amusante ^^

Bref, j'ai beaucoup aimé lire cette bd !

l'épopée des pionniers revisitée par Lucky Luke ! savoureux avec ses personnages dépassés et leurs aventures dérisoires dans le grand ouest hostile ! Les indiens sont corruptibles, les méchants sont bêtes, et tous les personnages clichés (du coiffeur au croque mort, des chercheurs d'or à l'institutrice en passant par le jeune garnement) sont excellents et vont se sortir du périple grâce à Lucky Luke.

Au cours de la conquête de l'ouest, les pionniers voulant une nouvelle vie partaient en emmenant femmes et enfants, emportant matériels et leurs maigres biens à bord de chariots regroupés en caravanes, et surtout en espérant, au cours de ce voyage sans retour, ne pas être victimes des nombreux dangers les guettant. Sur cette histoire véridique nos deux auteurs Goscinny et Morris ont bâti un scénario, certes léger mais regroupant tous les archétypes des caravaniers, chef de file, croque-mort, coiffeur français, charretier au langage fleuri, institutrice, boit-sans-soif, inventeur fou, j'en passe et tout ce monde-là guidé par notre cow-boy intrépide, Lucky Luke, et bien sûr “last but not least”, les indiens.

Cette critique est une confession, je l'avoue sans regrets ni remords, je me suis bien marré ! Pas seulement des caravaniers mais aussi des indiens, et là est ma faute !
À une époque où l'on organise de nouveaux autodafés au nom de la “cancel culture”, brûlant sans vergogne des milliers de livres dont bien sûr des bandes dessinées au nombre desquelles on retrouve nos plus grandes références, Tintin & Milou, Astérix & Obélix et Lucky Luke, on se croirait revenu aux époques les plus sombres de l'histoire, sous des régimes totalitaires pas si éloignés de nous. de qui se moque-t-on ? Sous prétexte d'effacer l'offense, on occulte l'histoire. Or l'histoire de l'humanité n'est faite que de guerres, d'occupations, de génocides, de répressions, au nom du pouvoir, de la religion ou des territoires. le nier serait criminel, l'oublier serait pire encore. Doit-on pour cela ne plus rire de rien ? Est-ce que vraiment étant gamin, j'ai déconsidéré les africains ou les peaux-rouges avec Tintin, les amazoniens du San Théodoros toujours avec lui ? Bien sûr que non. Je lisais des “Bédés” pour mon âge sans arrière-pensée et ne suis pas devenu un raciste sans foi ni loi, même si je suis un mâle blanc hétéro de plus de cinquante ans, donc coupable forcément de quelque chose. Alors STOP à la bêtise crasse et laissez-nous lire ce que l'on veut.
D'ailleurs en ce moment je lis Michel Vaillant (Le Circuit de la peur), archétype lui aussi de l'homme blanc vainqueur à chaque fois, ou presque, écrasant l'adversaire de son talent et séducteur hors pair, et les “Ricains” et les “Russkofs” en prennent pour leur grade !

Super Lucky Luke. J'adore l'inventeur génial et un peu fou, ainsi que Ugly le muletier qui chante si bien à la fois!
Excellent!

Entre le professeur foldingue, le sale gosse et le coiffeur français maniéré, on passe un excellent moment.
La lecture des albums de Lucky Luke est toujours aussi agréable, en espérant qu'il échappent à la relecture et réécriture du mouvement wokiste.

Lucky Luke doit accompagné une caravane de cow boys. Un dessin très bon avec des caractère forts. Très agréable à lire tout en rappelant cette référence historique.