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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Que valent nos avis ? Pas grand-chose... En effet, il n'y a pas longtemps encore, moi qui suis une fan inconditionnelle de Lucky Luke (ère Goscinny), je vous aurais dit à propos de cet album que je le considérais comme l'un des moins réussis de la série (avec quelques autres comme le cavalier blanc, le fil qui chante ou L'empereur Smith).

Seulement, je viens de le relire tout récemment pour ma fille et je l'ai trouvé franchement moins déplorable que dans mon souvenir. Bon, c'est vrai que je considère toujours que René Goscinny était en très petite forme et que c'est également à partir de cet album que le dessin de Morris commence à se dégrader par rapport au trait que j'affectionne le plus (en gros du numéro 24 de chez Dupuis, La Caravane au numéro 2 de chez Dargaud, le Pied-Tendre).

Peu à peu, Lucky Luke prend un gros nez, lui qui l'avait si fin auparavant, Jolly Jumper ne quitte plus son sourire niais et n'a plus ses beaux yeux noirs Des Rivaux de Painful Gulch et tous les traits prennent un petit côté " bâclé " comparativement à la grande finesse du dessin dans la période sus-nommée. Il y avait même carrément des pleins et des déliés dans les contours des personnages dans le Pied-Tendre.

Ici, rien de tout ça. Lucky Luke est d'ailleurs assez peu présent et la place est évidemment faite grande au monde du cirque. le personnage principal, c'est le capitaine Erasmus Mulligan (que Morris caricature sous les traits de l'acteur américain d'avant guerre, W. C. Fields), à la fois directeur du Western Circus, bonimenteur, Monsieur Loyal et ivrogne invétéré.

Du fait même de ses fréquentes soûleries, l'avenir de la petite entreprise familiale de spectacle est fortement hypothéquée et la misère pointe derrière les oripeaux colorés. C'est un peu la tournée de la dernière chance dans l'ouest américain, après avoir perdu le bras de fer sur la côté est face au géant Barnum.

Mais Mulligan n'est pas au bout de ses peines car il arrive sur des terres peu civilisées où un potentat local qui détient déjà tous les monopoles imaginables, Zilch, voit d'un très mauvais oeil cette concurrence nouvelle à son rodéo. Et, bien évidemment, Lucky Luke, toujours au service de la veuve et de l'orphelin, se sent obligé de prêter main forte à cet olibrius de Mulligan.

Bon, avons que la recette n'est pas franchement al dente. La seule scène vraiment comique me semble être celle du tueur à gage embauché pour faire le clown péteur. Pour le reste, Goscinny est m'apparaît plus à l'aise avec les chevaux qu'avec les éléphants et autres lions.

Néanmoins, il est intéressant de relever qu'avec ses petites anecdotes s'inspirant du réel de l'époque, au fil des albums, les auteurs nous en apprennent malgré tout plus que les livres d'histoire sur cette période très fantasmée mais assez mal connue dans les faits de l'histoire civile américaine.

En somme, un album pas du tout sensationnel, moyen moins, mais pas à jeter. Et comme toujours, souvenez-vous que ce n'est que mon avis du moment, qui diffère de ce qu'il était encore il y a dix jours, donc, pas grand-chose.

N. B. : La chanson de Renan Luce " Lacrimal Circus " me fait beaucoup penser à cet album et je ne serais pas surprise qu'il ait servi d'inspiration à la chanson (un cirque à bout de souffle qui ne fait plus rire grand monde).
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