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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Syms Thorley, acteur de films d'horreurs est contacté par l'armée américaine pour une grande mission : afin d'éviter d'envoyer une bombe qui mettrait fin à la Guerre du Pacifique entre les Etats-Unis et le Japon, les américains veulent effrayer les nippons avec des iguanes géants cracheurs de feu.
Un peu dur de rentrer dans ce roman, on plonge directement dans le monde du cinéma hollywoodien des années 40, à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Mais le ton décalé tape juste, j'ai eu l'impression de me retrouver dans parmi ces acteurs, même si je me suis vite perdue sous tous les noms d'acteurs, producteurs, maquilleurs et autres.
L'idée d'envoyer des reptiles cracheurs sur le Japon, d'avoir les Japonais sur un énorme canular est presque grotesque… et pourtant, le cinéma de l'époque, avec leurs moyens du bord, valait ce qu'il valait. J'étais embarquée, les mésaventures de Syms pour arriver à tenir son rôle d'iguane.
C'est drôle, doucement comique, mais James Morrow fait à travers cette alternative, un formidable réquisitoire pour la paix et les victimes japonaises des bombes, les hibakushas.
Je vais jeter un oeil à ses autres productions.
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Et si les Américains avaient une alternative à la bombe atomique ? Et si cette alternative se présentait sous forme d'iguanes cracheurs de feu ? Et si la Navy décidait de faire une représentation chorégraphiée à la délégation japonaise ? Voilà comment démarre cette histoire. A l'époque où le cinéma de monstres bat son plein, Syms Thorley, acteur spécialisé, est choisi pour incarner un des iguanes, et faire peur aux Japonais.
Le roman est caustique, décalé, et drôle, tant la situation semble improbable. Mais sous l'humour indéniable se cachent une critique féroce, et un brillant réquisitoire en faveur de la paix.
Un texte délicieux, efficace, et à côté duquel il serait vraiment dommage de passer.
Lien : http://encres-et-calames.ove..
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Nous sommes en 1945. Face à l'obstination du Japon, l'Amérique a décidé de se doter d'une nouvelle arme, afin d'obtenir une capitulation sans conditions.
Oui, d'accord, la bombe atomique. Mais pas seulement. Un lézard. Un ÉNORME lézard. Ou plutôt un paquet de lézards mutants, capables de cracher des flammes, de boulotter des porte-avions, d'écrabouiller des villes entières. C'est ça ou la bombe, justement. Pour convaincre les Japonais de signer l'armistice, il faut donc les effrayer une bonne fois pour toutes avec ces créatures . Mais difficile de les relâcher dans la nature ensuite, difficile de laisser traîner n'importe où une bande de varans démesurés qui ont coûté des millions de dollars. Que faire ? Faire semblant.
Faire semblant, jouer la comédie, c'est justement le boulot de Syms Thorley, acteur de série B, que l'armée contacte pour tenir le rôle du lézard: endossant le costume de l'animal, il doit ratiboiser une maquette de Yokohama devant la délégation japonaise, et convaincre l'ennemi qu'il s'agit d'un véritable animal mutant, un bébé varan pris de fureur.
Autant dire que les choses ne se passent pas ainsi ...autant dire qu'on s'amuse bien à lire ce récit farfelu, et que les amateurs de séries B y retrouveront tous les noms qui les enchantent, de Bela Lugosi à Ray Harryhausen.
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La bombe de 1945 n'était qu'un plan B : le plan A reposait notamment sur les épaules d'un acteur spécialiste du monstre en costume. Grave et hilarant.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2018/04/29/note-de-lecture-hiroshima-naura-pas-lieu-james-morrow/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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(...) L'histoire est racontée sur 2 lignes temporelles: outre l'intrigue principale qui se déroule en 1945, nous suivons également le narrateur en 1984, alors qu'il rédige ses souvenirs du projet Knickerbocker et les péripéties qui en ont découlé. Cette double-narration permet au lecteur de prendre le recul nécessaire sur les évènements et à l'auteur d'insérer des réflexions sérieuses dans un roman qui tient plutôt de la comédie. Car si le ton est avant tout humoristique, le message pacifiste tient une place non négligeable dans l'affaire et c'est ce qui donne de la profondeur à une intrigue somme toute assez légère.

Ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est qu'on rit beaucoup, mais qu'en même temps on réfléchit sur des sujets sérieux liés à la guerre. Ce qui n'est pas du luxe vu l'époque où nous vivons…

Outre cela, l'auteur rend hommage aux vieux films de monstres des années 40 et cette plongée dans le monde des acteurs/réalisateurs de séries Z est très réussie. C'est raconté de façon très vivante et beaucoup de passages sont très drôles.

La plume de James Morrow est très agréable, on sourit souvent et les pages se tournent plutôt vite. Pour finir, l'édition est très sympa, avec sa couverture un peu improbable et son format qui facilite la prise en main.

Ce n'est pas la lecture la plus palpitante ou la plus merveilleuse que j'aie faite, mais j'ai passé un très bon moment, j'ai beaucoup ri, j'ai cogité et je pense que je me souviendrai longtemps de ce livre. Bref, je conseille!
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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J'ai reçu ce livre à l'occasion de masse critique.
Je ne connaissais pas du tout cet auteur et c'est premièrement le titre de l'ouvrage qui a attiré mon attention. Puis le résumé.
Il faut avoir l'idée d'écrire une histoire comme celle ci!
Les services secrets américains ont décidé, pour éviter de bombarder Hiroshima, de faire une mise en scène avec un lézard géant détruisant une maquette de leur ville afin que les japonais se rendent.
Pour cela un acteur très connus dans les films de série B est réquisitionné.
Il doit entrer dans la peau du lézard tueur mais sans en toucher un mot à qui que ce soit.
S'ensuivent alors des péripéties hilarantes et improbables.
Un grand merci aux éditions Au diable Vauvert pour avoir traduit ce livre en français.
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Je dois dire qu'au départ, j'ai demandé à avoir ce roman à cause du titre, je n'ai même pas regardé le résumé ni la couverture. C'est très limite du feeling ou de l'amateurisme tout le monde peut penser ce qu'il veut mais je pense que c'est du gros feeling.



Les personnes ne me connaissant pas, ne savent pas que je déteste ce qui a attrait à des monstres style Godzilla, dinosaures, je ne dis pas que j'ai peur mais je n'aime pas et je peux dire que j'ai été pas déçue par ce roman mais ce n'est pas de trop gros monstres et mon imagination les imaginait très très bien.



Le roman est relativement bien fait car tout le long, j'arrêtais pas de me dire "Mais je suis tombée dans quel truc, là?" C'était vraiment chouette, l'auteur voulait que ça ressemble à un film ou une série B et je trouve que ça y ressemble terriblement avec de la pure folie, du pur "What the hell".



Je ne connaissais pas l'auteur et j'ai été vraiment intéressée par son style et surtout sa fluidité d'écriture. J'essaierais d'autres livres de celui-ci même si à l'heure actuelle je n'ai aucune idée.
Lien : http://sayyadina.over-blog.c..
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