Le printemps suivant, tome 1 : Vent lointain

Les dessins de Margaux Motin m'ont beaucoup plu, l'histoire qu'elle nous raconte un peu moins.

En effet, l'héroïne se révèle rapidement très agaçante. Alors qu'elle vient d'emménager dans une maison avec son nouveau compagnon et leurs deux filles, elle se montre peu disponible, peu ouverte, parfois puérile, souvent têtue... Les autres personnages ne sont pas sans défauts, mais moins extrêmes.
C'est sensé être un récit auto-biographique et on peut dire que l'auteur fait preuve d'un grand sens de l'auto-dérision en racontant les difficultés qu'elle rencontre dans cette nouvelle vie de famille, mais tout ne semble que difficultés si bien que le dénouement, loin du happy-end, n'a rien de surprenant .

Par contre, j'ai beaucoup aimé les dessins lumineux et très colorés qui reflètent si bien l'énergie débordante dont fait preuve l'héroïne en toutes circonstances...

Il ne me reste qu'à attendre le deuxième tome en espérant qu'il verra l'héroïne s'amender et trouver le bonheur...

Bon. clairement, je m'apprête à faire ma rabat-joie acariâtre. Mais c'est tout, j'assume : je n'ai pas aimé.
Le personnage, rigolote les deux premières pages, devient très vite insupportable : Margaux Motin s'est concentrée sur ce qu'il y avait de plus irritant : son côté gamine capricieuse, autoritaire, solitaire. Ces traits de personnalité, mélangés à la multitude qui la constituent forcément, doivent passer pour mignon, sans doute... Mais, là, additionnés, multipliés, énumérés les uns après les autres pendant 200 planches, on a juste envie de la planter dans ses petites crises et de ne plus revenir. J'ai même failli planter le livre à la page 120 en me disant que j'avais bien compris qu'elle était une emmerdeuse assumée (toute considération de genre mise à part)
Finalement, comme je n'aime pas m'arrêter en cours de route j'ai persévéré : le retournement de situation était prévisible bien que je ne m'attendais pas (plus) à ce que ce soit sa volonté de nous emmener là.
Ce twist a ramené un peu d'indulgence sur le regard agacé que je portais à l'ensemble du scénario : peut-être que le manque de recul sur son comportement était volontaire et souhaitait mener à une remise en question future ?
Je l'espère parce que ce stéréotype de la femme-enfant était juste insupportable et, si mon analyse est exacte, dans ce cas je dirais que ça manquait un peu de subtilité et qu'elle a mis trop de temps à nous y conduire. Bref, vous l'aurez compris, je n'ai vraiment pas aimé. Je doute fort que je lirais la suite.
Pour ce qui est des illustrations je n'ai rien à redire, elles sont jolies, agréables à parcourir, colorées et joyeuses.

Margaux Motin, c'est un trait bien reconnaissable. Je me lance ainsi dans ce 1er tome sans trop savoir ce qui m'attend. de l'humour ? Oui un peu quand même mais j'ai rapidement déchanté face au caractère de l'héroïne. On la suit dans sa vie de femme, épouse, maman... très caractérielle, solitaire et dont le rôle principal définirait le non-compromis. C'est elle qui décide de tout et on se doute bien que tout va péter un jour ou l'autre. La femme-enfant à qui on cède tout n'est vraiment pas ma tasse de thé comme type d'héroïne. La lecture a été très fluide et rapide mais je ne poursuivrai pas la série.

Cette BD m'a laissé songeuse.
J'ai lu, il y a longtemps c'est vrai, la série des "J'aurais voulu être ethnologue", tranche de vie de Margaux Motin, au départ (du moins dans mon souvenir) assez léger, puis finalement avec un ton plus grave (mais non dénué d'humour) après sa rupture avec le père de sa fille.
J'ai retrouvé ici ce même ton... Mais la magie n'a pas fait effet. J'ai retrouvé les dessins que j'aime beaucoup, les personnages harmonieux et qui me font penser, parfois, à des dessins de mode, avec des couleurs qui rendent l'ensemble très agréable. Ses femmes sont belles, et super lookées, avec des détails d'accessoires ou d'habillement, que j'apprécie particulièrement.
Mais il y a aussi le fond. Et si j'ai apprécié cette tranche de vie d'un couple qui vient de s'installer à deux, j'avoue avoir été très rapidement fatiguée (et même ennuyée) par Margaux, chiante au dernier degrés, capricieuse, colérique parfois. Dès les premières pages, la scène sur le paddle m'a fait ouvrir des yeux ronds : je m'imaginais voir cette scène en vrai en étant à la plage, et j'étais mortifiée pour les deux protagonistes. La suite n'est à peu près qu'une succession de "gags" du même acabit, que je ne trouve absolument pas drôle, et qui m'ont fait me demander comment le mec peut supporter des crises pareils, tout le temps. Puis je me suis demandée où j'étais censé rire, où j'étais censé trouver ça amusant. J'étais plutôt navrée du résultat, et regardait d'un oeil distrait cet étalage d'immaturité - clairement les adolescentes de la maison sont plus adultes que la mère. Je n'ai pas compris l'intérêt de cette BD, ni quel était le propos, finalement. Je me suis demandée si ses autres séries étaient finalement pareil, mais qu'à l'époque, je trouvais ça drôle. Je ne pourrais pas dire. Si c'est le cas, je me dis que j'ai évolué dans un autre sens - et Margaux Motin, pas du tout.

Du coup mon avis est très mitigé sur cette BD, et j'en suis la première désolée, tant je me souviens m'être vraiment éclaté sur d'autres livre de cette autrice ; j'avais envie que ça me plaise ! ... Mais ça n'a pas été le cas.

Première BD de Margaux Motin que je lis et je suis un peu déçue.
Je trouve le personnage principal très (trop ?) caricatural.
La fin de ce 1er tome arrive brutalement, presque comme un cheveu sur la soupe.
Je ne sais pas encore si je me jetterai sur le tome 2 à sa sortie.
Le dessin est en revanche plutôt joli.

Acheté dès sa sortie, je l'ai relu il y a peu et j'avais oublié de rédiger ma critique. Et je ne pouvais pas passer à côté d'une telle histoire humaine.

Margaux Motin, nous partage dans ces quelques pages un peu de sa vie, sa façon de diriger les choses et surtout beaucoup de son incroyable caractère.

Après une vie de mère célibataire un peu chaotique mais libre et indépendante, Margaux replonge à pieds joints dans la vie de couple. Mais cela ne se passe pas sans heurts et des perturbations se profilent à l'horizon. Et si c'était l'occasion de chercher à comprendre ce qui provoque ces nuages qui viennent de si loin ? Sept ans après La Tectonique des plaques, Margaux Motin reprend avec humour et émotion le fil du récit de son parcours de femme moderne toujours en quête d'épanouissement personnel et de connaissance de soi.

J'aime beaucoup ce type de bd, un peu autobiographique, même si cela m'agace parfois, ici, Margaux Motin réalise un partage de vie avec ses lecteurs. Et je le recommande sans soucis.

Dans cette BD autobiographique, Margaux quitte sa vie de mère célibataire pour s'installer avec Pacco… une transition qui ne se fera pas sans heurts, c'est pas facile de faire des compromis quand on est habitué à vivre selon ses propres règles, et Margaux n'est pas tendre avec elle-même dans cette description du changement de vie.

J'aime beaucoup ce que fait Margaux Motin et son style coloré et pop, mais j'avoue que là, j'ai eu du mal avec cette héroïne atrocement puérile et égoïste, nombriliste et têtue. Sa famille subit ses caprices et ses humeurs, et, si on retrouve des traits très humains, le caractère est tellement exagéré que ça en est agaçant et crispant. En voulant se raconter, je pense que Margaux a oublié ses parts de lumière pour se concentrer sur ses petits défauts. Un rendu qui donne envie de coller des baffe à l'héroïne et c'est bien dommage, parce qu'au delà de ça, on retrouve des planches très très chouettes.

Je suis Margaux Motin depuis le magazine Muteen, autant vous dire que ça date. J'ai lu et relu son blog et par la suite dévoré ses trois bandes dessinées que je trouvais très rafraîchissantes.

Quel plaisir d'apprendre qu'elle sortait un nouvel opus sur sa vie au Pays Basque, une vie certainement plus nature. J'ai beaucoup aimé cette partie : vie près de l'océan, la grande maison, les cailloux, les balades etc. Et c'est très bien illustré, surtout dans les pages moins découpées.

Par contre, côté scénario je ne m'y suis moins retrouvée, j'ai même été parfois agacée. Il faut dire que je ne me suis pas du tout identifiée à ce personnage féminin souvent maniaque, égocentrique, consumériste et pas très féministe. J'ai aussi été surprise que pour une bd de la "vraie vie" les personnages soient essentiellement blancs et minces.

Bref, petite déception pour cette BD très attendue... dont je lirais tout de même la suite !
Lien : https://ninaalu.wordpress.co..

Biographie ou histoire totalement imaginaire? Cela ressemble plus au premier qu'au second. Il vaut mieux le savoir car l'histoire est du coup moins immédiatement drôle que sur les habituels récits de Margaux Motin. Ici on est dans l'installation du couple Margaux/Pacco au Pays Basque, mais aussi de leurs filles respectives et de la découverte de cette nouvelle famille, des défauts de chacun et de chacune. Il faut avouer que là dessus l'autrice n'hésite pas à se charger (?) et à pointer les petits cotés agaçants qu'elle peut avoir. du coup on rit moins franchement, le sourire est un peu crispé… Et la fin du coup n'est pas si surprenante . A suivre.

Margaux Motin possède un joli "coup de crayon", une énergie positive assez communicative, et une foi indéfectible dans la vie. La vie à deux ou seule, c'est selon. Ici, elle nous sert une collection de petits récits autour de la vie de couple. Un couple recomposé, un couple qui se met en ménage, avec tout ce qui peut dérailler, même quand on s'aime (ou surtout quand on s'aime). Choix de la déco, des meubles. Querelles de couple. Margaux Motin nous rejoue Mars et Venus, mais en mode mineur.

La BD est un peu l'illustration de l'aphorisme disant que le mariage, c'est résoudre à deux des problèmes que l'on n'aurait pas eux tout seul. On est fort proche d'Un gars, une fille, mais chouchou et loulou ne sont pas pareils.

Le dessin est doux, tendre, feel good. On aime ces personnes, séduisantes, aimantes... C'est feel good, au moins dans le trait. Malheureusement, en ce qui me concerne, l'attrait pour la BD s'arrête assez vite.