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sur 844 notes
Sous le soleil de Californie,tout n'est pas rose ! Surtout à Oakland où certains policiers trouvent une mane facile dans les adolescentes noires pour assouvir leurs envies et usent de leurs pouvoirs pour les faire taire ensuite. Ils savent que ces jeunes filles noires des quartiers pauvres sont des proies faciles et qu'ils ne risquent rien.
L'auteure,tout juste âgée de 17 ans ,s'est inspirée de ces faits divers pour écrire un roman sur le sujet.
Kiara a dix sept ans,elle aussi, elle vit seule avec son frère Marcus qui a arrêté son petit boulot pour faire du rap , il rêve d'être célèbre comme son oncle qui a percé dans la musique. Kiara panique car il n'y plus d'argent pour payer le loyer et manger. Ses tentatives pour trouver un travail sont vaines car elle est mineure et sans diplômes Leur père est mort et leurmère ,en maison de réinsertion. Un soir ,Kiara a un rapport sexuel avec un homme qui la prenant pour une prostituée, la paye. Cest le declic pour elle, le moyen de gagner de l'argent rapidement pour payer son loyer et éviter d'être jetée à la rue .Malheureusement,elle va tomber entre les mains de policiers véreux qui règnent sur les rues d'Oakland .Kiara va connaître l'enfer avec ces hommes et aura beaucoup de mal à se sortir de leurs griffes car ils sont soutenus même par la justice qui ferme les yeux devant leurs agissements.
Un roman noir qui dénonce l'exploitation sexuelle d'adolescentes noires par des policiers dans un monde dur et sans concession. Un roman d'une grande maturité ecrit par une jeune auteure débutante qui se fraie d'emblée une place dans la cour des grands.
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Leila Mottley évoque avec finesse le quotidien d'une adolescente noire d'Oakland forcée de vendre son corps pour survivre, pour assumer les responsabilités qui pèsent sur elle malgré son jeune âge. En dépit du sordide de la situation, du décor, la primo-romancière trouve du beau dans des vétilles, file la métaphore de l'eau dans laquelle se noie son héroïne pour aussi laisser des éclats de lumière aqueuse adoucir les meurtrissures (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/08/17/arpenter-la-nuit-leila-mottley/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Le père est en prison. La mère est en prison. le frère se rêve star mais rien ne vient, et notre héroïne ? Elle essaye de garder la tête hors de l'eau et de sauver ce qui peut l'être encore. Jusqu'au moment où la seule façon de payer le loyer est de se prostituer. Pour couronner le tout, son mac' n'est pas vraiment anodin : ce sont les flics. Tiré de faits réels, de sa plume agréable, notre autrice décrit avec, finalement, une grande pudeur assombrie, comment on tombe toujours plus bas ; et que, lorsqu'on fait partie de ceux d'en bas, entre mourir de faim et la morale, entre avoir un toit et la peur de la justice, des choix se font avec regret mais sans amertume faute de décisions convaincues ni même consentantes : "c'est comme ça" a le mérite de déstabiliser le meilleur des procureurs ou la ferme bonne conscience des services sociaux ; parce qu'ils y voient de la déviance quand il s'agit de courage. Il s'agit de bouffer, dormir, sans vrai soutien ni aide, les seules personnes proches étant dans la même situation : tu marches ou tu crèves.
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Une plume majestueuse pour une histoire qui pourrait être des plus sinistres !
Son auteure Leila Mottley nous fait vivre avec une émotion profonde, quelques mois de la vie de Kiara, une jeune fille noire qui devient trop tôt, responsable, devant porter à bout de bras sa famille.
Jusqu'où peut aller cet amour aux siens ? Est-il possible de se mettre en danger pour survivre au désastre qui accable inlassablement ?
Un roman terrifiant et lumineux sur la condition des femmes noires. L'auteure met en scène la violence qui leur est faite sans jamais véritablement tomber dans un certain misérabilisme. Voilà la force de cette plume !
Un coup de maître......un coup de coeur pour nous lecteur !
Lien : https://www.facebook.com/lec..
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Kiara est une jeune fille de 17 ans qui vit dans des conditions difficiles à Oakland : son père est décédé, sa mère en prison et son frère ne veut plus travailler pour se consacrer au hip hop. Il y a aussi le petit voisin de 9 ans dont la mère, addict au crack, s'absente plusieurs semaines et sa meilleure amie Alé. Les loyers ne sont plus payés et la situation financière devient vite catastrophique. Par hasard, un homme propose une passe à Kiara et c'est comme cela, un peu par hasard, qu'elle va se retrouver à faire le trottoir pour survivre et conserver un toit. Mais sa vie va sérieusement se compliquer le jour où elle est « sauvée » par des flics véreux, qui rapidement, l'utilisent comme objet sexuel. Et une spirale infernale se met en place.

Le résumé ne laisse aucun doute sur le contexte sordide dans lequel le roman va nous faire évoluer. Mais contrairement à ce qu'on pourrait craindre, il y a une dimension poétique tout au long de la lecture qui rend le pire supportable. Car l'auteure a un style très particulier, avec des métaphores et des ellipses; et une ambiance un peu onirique parfois. Ce que vit Kiara est cru mais elle ne le raconte jamais crument.

Le personnage principal est très réussi et on est ému par le destin de cette jeune afro-américaine dont les chances de grandir sereinement sont bien limitées.

Alors on peut reprocher au roman d'avoir un peu accumulé tous les malheurs sur la tête de Kiara et de présenter tous les hommes blancs comme des salauds, on peut être un peu dérouté par son style au début de lecture mais globalement ce roman est une vraie réussite.

L'auteur a pratiquement l'âge de son héroïne, ce qui paraît assez incroyable et elle explique à la fin du livre qu'elle s'est inspirée d'un vrai fait divers à Oakland.

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• Lu dans le cadre du
PRIX DES LECTEURS 2024
CATÉGORIE LITTÉRATURE
pour le Livre de Poche
Sélection #1 - Février

Comme certains Babelio potes le savent, le 9 janvier, j'ai eu la chance de recevoir un email de la part de Livre de Poche, m'informant que j'ai été retenue pour faire partie des membres du jury Prix des Lecteurs 2024, catégorie littérature.

C'est une belle expérience qui m'attend pour ces prochains mois !

Petite note : à savoir, nous avons le droit de parler des livres sélectionnés, rien n'est confidentiel.

Alors Go go go, on ouvre le bal avec ce premier roman (sur les trois reçus pour le mois de février)

Un roman coup de poing, qui fait mal.

Ce roman, m'a beaucoup fait penser au mélange de "Grande couronne" de Salomé Kiner, en référence à la prostitution et de "Duchess" de Chris Whitaker pour la force du personnage principal.

"Et puis je repense à Marcus; il a été petit lui aussi, mais on a fini par devenir trop grands pour nous-mêmes."

Kiara, cette jeune fille qui fait tout pour tout le monde, quitte à utiliser son corps pour se faire de l'argent, et vivre au strict minimum en ayant constamment faim.

"On essaie toujours de posséder les hommes qu'on ne peut pas contrôler. J'en ai marre. Marre de devoir penser à tous ces gens et à tous les trucs à faire pour me garder en vie, pour les garder en vie. Il ne me reste pas assez d'air pour ça."

À noter, ce roman a été écrit par l'autrice à l'âge de 17 ans et inspiré par le fait divers d'Oakland en 2015 (exploitation sexuelle par les forces de l'ordre).

Malgré son jeune âge, elle fait preuve d'une étonnante maturité vis à vis du sujet principal du récit ainsi que dans l'écriture.

Bravo à cette actrice qui a magistralement réussi.

Pour résumer, les émotions ressenties étaient nombreuses et variées. La galerie de personnages m'ont marquée et cette histoire m'a clairement retourné le coeur.
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Kiara est en galère. A tout juste 17 ans, elle se retrouve à devoir gérer les problèmes de loyer et de nourriture pour ne pas finir dehors. Cette rue pourtant, l'appelle, l'emprisonne, la dévore. Puisque son père est mort, puisque sa mère est en prison, puisque son frère ainé voit plus d'intérêt à rapper qu'à chercher un travail, Kiara doit se débrouiller. le trottoir, les talons hauts, les hommes, cet engrenage va l'emmener vers une vie de violences, de honte et sans Trevor, le petit garçon de la porte d'à côté, Kiara aurait déjà baisser les bras…

Arpenter la nuit est un premier roman époustouflant. Au-delà d'une maîtrise absolue de l'écriture, Leila Mottley nous entraîne dans son univers où les corps sont malmenés, les âmes cisaillées et les espoirs bien minces.

Kiara est une jeune fille qui ne vous laissera pas indifférent. Elle se bat, jour après jour, pour garder un semblant de dignité, croire encore un peu qu'elle maîtrise sa vie, et sauver ce qui peut encore l'être. Qu'il s'agisse de l'amour qu'elle porte à son frère Marcus, son amie Alé ou son protégé Trevor, Kiara ne baisse pas les bras, elle ne s'avoue pas vaincue.
L'engrenage insoutenable dans lequel elle est engluée la force à mettre le genoux à terre. Elle a du mal à prendre la main qu'on lui tend, à comprendre qu'il lui faut de l'aide. A force de toujours agir seule, d'être la victime soumise de ceux qui aurait dû la protéger, Kiara ne discerne plus le chemin qu'elle doit prendre…

Arpenter la nuit est une histoire forte, révoltante. Elle nous met face à notre monde que la violence et la domination ont envahi. Kiara incarne ce combat quotidien pour ne pas sombrer dans ses méandres. Elle est la lumière, fragile, vacillante qui nous rend plus fort…
Lien : https://lire-et-vous.fr/2022..
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Originaire d'Oakland en Californie, Leila Mottley commence l'écriture de son premier roman à l'âge de 17 ans, profondément marquée par un scandale retentissant autour de policiers impliqués dans l'exploitation sexuelle de mineures. Deux ans plus tard, elle publie Arpenter la Nuit qui est immédiatement remarqué par la critique et le public, la propulsant de fait au sein des 10 auteurs noir(e)s les plus talentueux de sa génération selon le prestigieux New York Times.
Traduit par Pauline Loquin au sein de la collection Terres D'Amérique chez Albin Michel, Arpenter la Nuit est un premier roman dur qui n'a pas fini de faire parler de lui.

À la porte de l'appartement où vivent Kia et son frère Marcus, une affichette collée. Encore. Loyer impayé. Encore.
Dehors, une piscine pleine de merdes de chien et puis High Street, un quartier pauvre de la ville d'Oakland non loin de San Francisco. C'est ici que prend place l'histoire d'Arpenter la nuit et que Leila Mottley va nous mener au coeur des ténèbres.
Kia, personnage principal de ce récit, a dix-sept ans.
Malgré son jeune âge, elle doit trouver un moyen de gagner assez d'argent à la fois pour conserver l'appartement où elle loge avec Marcus, mais également pour acheter de quoi manger et s'occuper de Trevor, son petit voisin de neuf ans dont la mère, Dee, tient plus du fantôme que d'autre chose.
Dans ce tableau familial, deux absents évidents.
Le père d'abord, ancien Black Panther mort d'un cancer de la prostate plusieurs années après sa libération de prison, et la mère ensuite, condamnée et enfermée également pour un fait longtemps tenu secret par notre narratrice.
Même si Marcus est de loin le plus âgé à la maison, il a complètement perdu le sens des réalités depuis qu'oncle Ty a percé dans le milieu du rap…et qu'il s'est mis dans la tête qu'il était capable de la même chose à son tour. Sauf que le succès semble encore (très) loin.
Que reste-t-il dès lors comme solution à Kia ? Chercher un job dans les bars des environs, sans expérience, sans véritable espoir. Jusqu'à ce qu'un soir, l'intolérable se produise et qu'un homme la viole avant de la payer, la prenant pour une prostituée. Kia, dans un état second, s'aperçoit alors qu'elle peut utiliser son corps pour obtenir de l'argent. Kia, en mettant de la distance avec l'horreur, comprend qu'elle tient là une solution à sa misère.
Un ultime espoir qui ressemble à une condamnation.
Pourtant, le calvaire de Kia ne commence réellement que lorsqu'elle est interpellée sur le trottoir par un agent de police. Elle se retrouve alors piégée dans un système odieux d'exploitation sexuelle dont personne ne semble en mesure de la protéger.
On le comprend très rapidement en entrant dans Arpenter la nuit, le récit ne sera pas facile, au contraire même. Mais cette rudesse ne doit pas vous duper, car derrière les évènements horribles rapportés par Kia se cache la sensibilité poignante d'une jeune fille à qui l'on vole ses instants de bonheur et de naïveté. Une enfant privée de son droit à l'insouciance.
Grâce à la poésie de Leila Mottley, l'histoire ne se limite plus à une plongée dans les horreurs de la prostitution et à la condamnation ferme d'une police qui possède la nuit comme elle possède le corps de Kia. C'est dans les pensées et les espoirs de celle-ci que s'immisce l'autrice américaine, lui rendant sa force et sa dignité tout en essayant de comprendre les conséquences d'une telle violence autant psychologique que physique sur une jeune fille de cet âge.

Arpenter la nuit est un roman de luttes autant qu'un récit intime et sensible. Leila Mottley nous parle de la condition des jeunes filles noires à travers le poids qui pèse sur les épaules de Kia, à la fois possession de son frère depuis l'emprisonnement de sa mère, et protectrice de la cellule familiale qui s'est désagrégée depuis longtemps autour d'elle. de façon admirable, l'autrice donne une force de caractère étonnante à son héroïne mais aussi une fragilité qui se terre derrière une carapace bien trop lourde à porter pour elle. Chronique de la misère sociale mais aussi des violences policières qui secouent régulièrement les États-Unis (et sous un angle quasiment jamais abordé jusque là), l'histoire de Kia va au-delà de la pauvreté et de la drogue, elle parle de la violence faites aux femmes par les hommes, notamment par les hommes en position de pouvoir, et de la difficulté à trouver sa propre sexualité quand autour tout n'est qu'abus et blessure.
Pourtant, on trouve encore tant de beauté dans ce roman. La beauté d'une gamine qui aime tellement son frère qu'elle ferait n'importe quoi pour le ramener au réel, la tendresse d'une jeune fille qui endosse le rôle de mère de substitution pour un petit garçon livré à lui-même, la résilience d'une victime pour que l'injustice cesse et que l'avenir redevienne promesse, l'amour découvert dans les bras d'une amie.
Au coeur de ce premier roman, c'est la question de l'appartenance qui apparaît en filigrane. La possession d'un corps, celui de Kia, qui semble être à tout le monde sauf à elle. Un corps utilisé par les hommes comme bon leur semble, un coeur confié à un frère déjà ailleurs, une vie laissée à la rue et à sa sauvagerie. La jeune fille ne s'appartient pas, car, au fond, elle n'a pas le temps de s'approprier son corps, elle n'a pas le temps d'être et d'exister. Elle n'a que le temps de survivre. À peine.
Ce qui secoue profondément dans Arpenter la nuit, c'est l'aptitude de Leila Mottley à montrer les sacrifices d'une gamine qui fonce vers l'âge adulte à marche forcée, c'est la cruauté d'un environnement qui ne fait plus cas de l'âge ou du genre mais qui broie, détruit, annihile.
Que reste-t-il à la fin ? Que restera-t-il de Kia et de son frère, victime d'un rêve qui n'est pas le sien, hanté par un père à qui il n'a jamais su pardonner ?
Peut-être un dernier rempart, une dernière parcelle de lumière lovée dans l'amour que l'on se porte l'un à l'autre, dans la tendresse d'une mère envers son enfant, d'une soeur envers son frère ?
Ce qui est sûr, c'est qu'à l'arrivée, la rage bouillonne devant l'injustice et la laideur des hommes, et que l'on a envie de crier avec ces femmes qui traversent la nuit, renversées par la vie et par un système qui n'a plus rien d'humain pour elles.

Premier roman fulgurant à la dureté parfois extrême, Arpenter la nuit regarde l'enfance que l'on détruit pour mieux combattre l'injustice. Par sa plume sensible et poétique, Leila Mottley livre ici un vibrant récit de lutte(s) qui redonne forme et âme humaine aux victimes de la violence des hommes. Important donc, mais difficile.
Lien : https://justaword.fr/arpente..
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Kiara, 17ans, père décédé, mère en détention psychiatrique, frère sur une voie dangereuse , a pour décor quotidien une piscine bourrée de crottes de chiens qu'un junkie dépose là consciencieusement.
Kiara a une voisine droguée , absente, qui laisse un adorable petit garçon , Trevor, et elle ira jusqu'au bout de ses forces pour essayer de garder au moins un peu d'innocence près d'elle.
Parce de quoi vivre il n'y a pas dans ce quartier miteux d'Oakland, et Kiara, qui arrête l'école et tente de trouver un job pour au moins payer le loyer va tomber dans l'engrenage de la prostitution et de la violence , en particulier celle de la police dont elle devient la « cliente » contrainte et forcée.
C'est une plongée en enfer que propose cette toute jeune Leila Mottley, , mais avec quand même un hymne à l'amitié, c'est une désespérance certes mais émaillée de lumière et d'espoir , celle de la jeunesse. On y trouve un peu de poésie et il me semble que la magnifique traduction de Pauline Loquin y est pour quelque chose. Se lit d'une traite.
A suivre. Merci aux Edts A.Michel pour cet envoi.
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Difficile de croire que Leila Mottley n'avait que 17 ans quand elle a commencé à écrire ce livre tant la force de l'histoire et de l'écriture font penser à quelqu'un de plus expérimenté.
Le portrait qu'elle brosse de Kiara, une jeune afro-américaine contrainte de se prostituer, est poignant ; et l'écriture très belle.
Je ne mets cependant que trois étoiles car j'ai par moments eu envie que ce livre finisse plus vite, sans doute parce que l'histoire était trop dure et peut-être aussi parce qu'elle était trop éloignée de mon univers.
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