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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est l'histoire d'une rencontre qui n'a pas eu lieu, d'une passion qui n'a pas éclos, entre deux êtres que tout séparait, deux existences ratées, l'une dans l'attente et la frugalité, l'autre dans le mensonge et l'excès. Mais qui peut affirmer que si Lajos, l'aventurier, l'homme sans morale, le comédien, et Esther, femme raisonnable, peu sûre d'elle, résignée devant l'adversité, s'étaient unis, leurs vies auraient été meilleures ?

La tragédie en effet est inscrite au coeur des êtres ; nous comprenons vite qu'il n'y avait pas d'issue. Que les vingt ans de fade tranquillité qu'Esther a dérobé à son destin n'étaient qu'une parenthèse. Que quoi qu'il arrive Lajos aurait été séducteur, menteur et voleur, incapable d'offrir le bonheur à une femme pas plus qu'un avenir à ses enfants. Un être fait de rêves et d'intentions mais incapable d'affronter la réalité. Et les conséquences de ses actes.

Ainsi, vingt ans auparavant, après avoir séduit Esther, il avait épousé sa soeur Vilma. Peur des responsabilités ? Fuite devant une relation qui l'engageait ? Puis il avait éprouvé des regrets, la sensation de se fourvoyer, le désir de retourner vers celle qu'il croyait aimer. Mais trop tard, sans compter sur la malédiction de la jalousie...la haine qu'il avait installée entre les soeurs. Après la mort de Vilma dont il a eu deux enfants, s'en est suivi une vie de bohème et d'arnaques. Jusqu'au jour où il revient pour s'emparer du dernier bien d'Esther.

Ce passionnant roman de Sándor Márai est une puissante étude de l'âme humaine qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière page, une confrontation entre deux personnages qui garderont leur part de mystère, une réflexion sur ces êtres qui viennent perturber l'ordre établi en le menaçant de destruction mais sans rien proposer en retour. Lajos est une incarnation du nihilisme, symbole d'un monde qui tombe dans le chao. C'est le deuxième ouvrage que je lis de cet auteur et j'attaque le troisième sans tarder. Une magnifique découverte !
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Je viens de lire voire relire les chroniques des différents bloggeurs sur ce court ouvrage de Sandor Marai. Je partage l'avis unanime qui voit en L'héritage d'Esther un pur concentré du talent de cet écrivain hongrois que j'affectionne tout particulièrement. L'ultime confrontation entre Esther, la vieille fille bafouée vivant recluse et Lajos, l'homme de sa vie, l'amant éternel qui n'hésita pas à la trahir 20 ans plus tôt en épousant sa soeur, résume à elle seule tous les thèmes chers à notre auteur : le poids du passé et la nostalgie qui en découle, la désillusion sur l'amour perçu comme une souffrance inévitable plutôt que comme une quête salvatrice, la trahison et les regrets afférents. Des thèmes loin d'être joyeux vous en conviendrez mais qui sous la plume de Marai, prennent une intensité dramatique incontestable qui coupe le souffle. Et bien que ce roman ne soit pas le plus marquant à mon sens, il n'en demeure pas moins une belle réussite.

Quand vous disposerez de quelques heures, plongez-vous dans l'histoire d'Esther qui après 20 années de survie, être désincarné aux sentiments couvés, se retrouve une dernière fois face à Lajos, le bellâtre, le vil et dilettante amour d'une vie, venu la dépouiller de son dernier bien, sa maison. Si fierté et dignité il y eût, elles ont depuis lors disparu pour ne laisser place qu'aux ultimes assauts d'égoïsme d'un homme que rien n'a jamais arrêté, pas même l'amour qu'il voua véritablement à Esther. Et Esther, l'amoureuse bafouée, acceptera une dernière fois encore, l'insulte suprême faite à ses sentiments.

Fable cruelle que ce roman intense aux notes d'amertume.

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Vingt ans après être parti sans se retourner, Lajos retourne dans la petite maison où vit Esther (45 ans au moment du récit), la femme qu'il disait aimer et dont il a épousé la soeur. Les non-dits, vieilles blessures et nouvelles arnaques sont au programme des réjouissances pour pimenter le quotidien de la paisible maisonnée.

Sandor Marai a créé en quelques pages un personnage à la Eugénie Grandet, ou une héroïne de Thomas Hardy. Il a fallu passer les 40 premières pages pour que j'accroche à l'histoire, mais une fois passé ce stade j'ai été omplètement happée par ce récit intense à l'atmosphère si pesante.
Dès le départ, Esther, qui est donc la narratrice de l'hsitoire, annonce qu'il s'est produit quelque chose de terrible pour elle. L'auteur joue ainsi avec les attentes du lecteur en dressant un portrait lacunaire du fameux Lajos par le discours des autres personnages qui nous font comprendre que son départ comme sa présence 20 ans plus tôt ont laissé des zones d'ombres, des doutes et des secrets. Donc malgré ce portrait indirect, le lecteur dispose de suffisamment de détails pour comprendre que le beau-frère est un orfèvre de l'escroc - en termes matiériels ou sentimentaux.

L'époque que décrit Marai oblige (fin XIXème, début XXème), l'histoire comporte de nombreuses considérations matérielles (l'argent, les mauvais placements, les dettes, la valeur chiffrée de l'héritage) car c'est bien la seule chose qu'on peut contrôler et prévoir : à l'inverse des sentiments que l'on enfoui, que l'on refoule et dont se protège de peur qu'ils nous envahissent et nous pousse à des actes qui nous détruiraient.

Les retrouvailles, si elles ont une dimension très théâtrale à plusieurs niveaux, donnent lieu à un face à face digne d'un duel à Ok Corral absolument éblouissant !

La découverte du Stefan Zweig hongrois est donc une réuddite totale pour moi !



Challenge Globe-trotteur
Challenge XXème siècle
Challenge multi-défis

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Quelle plaisir, quelle découverte ! Sandor Marai que je viens de découvrir fera sans aucun doute parti des auteurs qui auront changés ma vie de lectrice. Et comme bonne lectrice, curieuse et excessive que je suis, je vais m'empresser de tous les lires tant j'en suis tombée amoureuse.

Je suis depuis bien longtemps déjà une grande admiratrice de Stefan Zweig et de son travail. Avec Sandor Marai je découvre avec plaisir beaucoup de similitudes. J'apprécie son écriture impeccable qui aborde les sujets de manière si intense. Avec une forte dominante sur la guerre, on ressent à travers ses textes les ravages que la seconde guerre a pu faire. Ainsi que son besoin de parler pour comprendre, analyser et faire révéler sa vérité sur cette période terrible. Des textes réfléchis et intimes nos sont donc dévoilés.

Dans ce roman on va suivre Esther une femme abandonnée. Une femme qui vient de recevoir des nouvelles de l'amour de sa vie, disparu depuis plus de 20 ans. A travers ce texte c'est la confrontation entre la belle et douce Esther et le manipulateur Lajos. Mais tout va être découvert et c'est sans artifice que la vérité éclate. le passé revient comme un boomerang afin de lever un voile sur bien des personnages et des situations.

Il est rare que je découvre des auteurs dont la puissance et la passion m'envahissent à tel point qu'il me faut tout parcourir. Comment vous expliquer la justesse de ce texte. L'intense besoin qu'il continue, ou de retrouver cette écriture dans un autre récit. Une autre histoire qui sera apaiser ma soif. Dans ce texte on retrouve une puissante psychologie qui est travaillée et nous maintient en haleine. Car on se projette dans le passé, on découvre avec Esther les méandres de sa vie. Tout ne fut que mensonges ou le mensonge était calculé ? Un texte qui soulève le rapport à l'amour, à l'argent, aux besoins d'indépendance également. Mais c'est surtout un hommage à cet amour plus fort que tout, qui peut attendre des années, mais qui au final n'attend qu'une chose : être partagé !

Ce texte d'une justesse intense parvient à faire vibrer de nombreuses cordes sensibles. La beauté de cet amour retrouvé nous touche et parvient à faire son bout de chemin dans notre coeur. Pourtant Lajos ment. Alors où est la frontière ? Où est la limite aux mensonges ? Et si cette limite n'était pas l'amour lui-même. Seule la lecture du roman pourra y répondre.
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Avec "L'héritage d'Esther" j'aborde l'univers de Sandor Marai pour la troisième fois. Comme à son habitude, dans ce court récit, l'auteur va à l'essentiel de ses centres d'intérêts: le fond de l'âme humaine confrontée soudain au sens de la vie. Esther, vieillissante raconte ainsi une journée qui le lui révèle. La virtuosité de l'écrivain tient à la densité des impressions, des sentiments et des pensées toutes entières ramassées dans un temps très court. Comme au théâtre, Marai comprime le temps pour mieux en faire ressortir la richesse infinie des situations, de celles qui scellent les destins. Il y a comme une fatalité dans la manière dont les personnages de Mirai se regardent, Esther comme le vieux général des "Braises" ont vu leurs jours basculer, avec l'intrusion d'un autre, au coeur de leur vie. Pour Esther, cet autre s'appelle Lajos. Il réapparaît vingt ans après. Elle en connaît tous les défauts, pourtant, elle se laisse écraser par son arrogance et sa fourberie, dans une sorte de plongée vers le pire. Ainsi Esther n'aura t-elle jamais pu prendre en mains le cours de sa vie. Il y a pour Marai, un caractère inexorable des vies humaines, pour le pire souvent. Il met en scène dans ce roman un de ces schémas qui lui tiennent à coeur avec un talent littéraire exceptionnel.
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Sándor Márai a une écriture extrêmement efficace pour nous plonger dans une atmosphère surannée qui n'est pas sans rappeler Tchekov. Il est tout aussi habile pour donner à ses personnages une réalité palpable, à travers leurs habitudes quotidiennes , leurs faiblesses ou leurs forces de caractère finement suggérées. Aussi paradoxal que cela paraisse, on trouve dans ce roman intimiste des allures de roman policier et, même si l'auteur nous dévoile assez rapidement comment ça va finir, il nous tient en haleine jusqu'au dénouement, l'intérêt résidant plus dans le processus qui amène à cette fin improbable que dans la fin elle-même.

Il est dit dans la présentation du livre que Márai jouit d'une réputation égale à celle d'un Zweig, d'un Roth ou d'un Schnitzler. Je reconnais, bien sûr, une certaine parenté mais, quant à la reconnaissance, elle me paraît moins grande que pour ces derniers ou du moins plus récente. La traduction française (très agréable) de L'héritage d'Esther (écrit en 1938) date seulement de 2001. Pour ma part, c'est un auteur que je commence seulement à découvrir avec bonheur.
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Cela faisait un moment que je souhaitais découvrir Sándor Márai, et comme souvent lorsque que je souhaite découvrir un nouvel auteur je choisi un court récit de celui-ci afin de m'en faire une idée avant d'aller plus loin par la suite. C'est pourquoi j'ai choisi L'Héritage d'Esther.
C'est l'histoire d'une femme, Esther, ni toute jeune mais ni tout à fait vieille encore, recluse dans sa maison familiale avec pour seule compagnie sa femme de chambre depuis plus de vingt ans. Esther nous fait le récit du jour où Lajos, son amour de jeunesse, débarque subitement chez elle après deux décennies d'absence (alors qu'il s'est marié avec la soeur de celle-ci et a eu des enfants), pour on ne sait quelle raison.
On va découvrir par le prisme d'Esther tout ce que cet ancien amoureux a fait subir à la famille. Car c'était aussi et surtout un menteur, un voleur et un escroc.

Au début j'ai eu un peu de mal à entrer dans cette histoire, peut-être un peu trop d'anecdotes décousues sans que je puisse voir le fil conducteur, trop d'oscillations entre passé et présent, plus les autres membres de la famille qui reviennent à la maison, bref j'avais un peu de mal à me repérer.
J'ai continué à lire, puis ce faisant j'ai commencé à distinguer un fil, à comprendre les évènements de cette histoire dont on distingue les pièces du puzzle au fur et à mesure du récit, et j'ai pu enfin entrer de pleinement dedans et apprécier. Apprécier le réalisme et la tristesse de cette histoire d'amour. D'amour et de trahisons, d'incompréhension, d'incompatibilité et de non-dits.
J'ai trouvé la fin, la confrontation entre Esther et Lajos, leur discussion, leur mise au point, de toute beauté.

J'ai surtout apprécié la plume de Márai, sa simplicité et sa poésie, mais aussi la profondeur des sentiments qu'il a dépeint de nos protagonistes, en si peu de pages. J'ai découvert un auteur dont le talent me parle et m'intrigue tout à la fois, ce qui me confirme mon envie première de lire d'autres de ses oeuvres bientôt.
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«Elle connaissait le grand secret de la vie : savoir rester seule ». Esther, une femme vieillissante emmurée dans une maison en ruine laissée par son père, voit ressurgir soudainement, son amour de jeunesse.
Dans la solitude dans laquelle elle s'était engourdie, le présent revient frapper de nouveau à sa porte amenant avec lui les cendres du passé !
La confrontation des deux protagonistes se déroule dans une grande tension dramatique : dépossédée consentante, la vie d'Esther a été ruiné par Lajos, l'homme qu'elle a aimé vingt ans plus tôt. Ce dernier lui a volé sa fortune et l'a trahie en épousant sa soeur (décédée depuis longtemps) avec qui il a eu deux enfants. le voilà de retour après sa trahison, son abandon et des années de silence ! Mais que veut-il encore d'elle ? Vient-il encore pour la dépouiller de son dernier héritage (sa maison) ?
L'impensable frappera encore une fois Esther comme une fatalité !
Si «la loi de ce monde veut que soit achevé ce qui a été commencé » la vie est alors, comme une grande scène et où le destin, aveugle et sournois, s'accomplit malgré nous !
Par extension, la complexité des personnages – Esther est une sage qui connaît mal ses démons intérieurs et Lajos est un escroc ignoble, un séducteur et calculateur froid – ne fait que renforcer davantage, l'atmosphère acide et brumeuse de ce huis clos (où l'on peut voir ces deux êtres comme des âmes alourdies de leurs chaînes (leur passé respectif) se démenant dans une aube (leur retrouvaille) abîmée et sans épiderme !).

Dans un style sobre mais à la plume élégante, « L'héritage d'Esther » est une oeuvre envoûtante dans laquelle Sandor Marai a su admirablement bien dessiner les vicissitudes de ses personnages dans leur tragédie avec une très grande subtilité !
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J'ai découvert Sándor MÁRAI que très récemment suite à un échange virtuel avec Yves Hajos qui me le conseilla.
Ce fut une belle surprise lors de la lecture de ce roman. Une écriture appliquée et des mots choisis font de cet ouvrage une oeuvre unique.
L'ambiance qu'il s'en dégage, même si elle est de plus en plus oppressante et la confrontation des principaux protagonistes, qui est décrite d'une façon très détaillée donne un corps particulier à ce livre.
Une histoire d'amour secrète, un retour de l'être aimé vingt ans plus tard, une explication de vive voix.
Lisez ce livre et vous découvrirez un excellent romancier de la première moitié du XXème siècle.
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Ce court récit publié en 1939 dépeint les pensées d'une femme à la vie non vécue qui s'est recluse parmi les fleurs du jardin de la maison familiale, seul bien encore en sa possession. Dans cette atmosphère de temps arrêté, le sujet du récit porte pourtant sur la violence de la fatalité des sentiments.

Entre une soeur jalouse et un amour pour un homme qui ne l'a jamais mérité, Esther ne semble pourtant victime que d'elle-même, la propre prisonnière de sa nostalgie mélancolique et de ses regrets.

Puisque "Les amours sans espoir durent toujours" (p34), à l'occasion du retour après 20 ans d'un homme qui préféra épouser cette même soeur, elle l'attend malgré sa lucidité sur celui qui "préférait […] les idées à la réalité, celles-là étant moins dangereuses et moins exigeantes que celle-ci" (p41). Son retour dans le présent est également celui des ressentiments du passé et pour chacun "l'impression de revêtir l'un de mes anciens déguisements - le déguisement de la vie".

Tel un "dompteur vieilli", "un politicien qui ne sait plus rien des nouvelles ficelles, des nouvelles idées de l'époque et qui, décontenancé, s'en tient obstinément à ses vieux trucs d'illusionniste" (p66), cet homme qui lui vola sa vie revient pour lui dire ce mensonge inutile et vain : "Maintenant, nous allons tout réparer.", et ce " avec un parfait sans-gêne, comme si, obligé de s'absenter pour quelques instants (quelque vingt années !) parce qu'on l'avait appelé quelque part, il venait de reprendre, l'air distrait et par pure politesse, le fil d'une conversation interrompue" (p116).

Consciente d'une "solennité quelque peu dérisoire" (p70) dans les mots définitifs qu'elle pourrait répondre, elle y perçoit aussi toute l'absence d'une indifférence pourtant espérée et qu'elle n'aura jamais face à cet homme certes sincère dans le sens où "ces larmes étaient de vraies larmes […] mais au fond de lui-même, il ne ressentait rien. Il y avait dans tout cela quelque chose d'inhumain" et "il manquait à son être comme à ses actes ce liant sans lequel ne peut se nouer une véritable relation humaine" (p100).

Et sans dévoiler la fin, fort de sa conviction qu'"on n'est responsable que de ses intentions" et que ses "intentions ont toujours été pures" (p120), il en vient à dépasser les limites de la cruauté dans ce qu'il vient encore lui prendre, tout en se parant de telle innocence.

Et Esther, dans une perte totale de soi, "prise de soudaine lassitude", face à toute cette innocence masculine qui ne doutera jamais d'elle-même, n'a sans doute d'autre choix que de se faire l'unique coupable de sa vie manquée du fait de ne pas avoir suivi ses sentiments vingt ans auparavant - étant proprement la tâche de la femme que de le faire, et donc, finalement, de conclure mériter et même accepter son sort d'aujourd'hui.

Simplement tragique, ce récit de quelques 150 pages a l'intelligence des sentiments immenses résumés en peu de mots et l'extraordinaire finesse d'analyse des sentiments féminins. Tout le courage des lèvres suspendues à un être qui nous fait du mal, tous les pis-aller que le coeur trouve pour composer avec l'impossible, sont rendus avec une simplicité et une précision qui étonne.

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