Le big big boss

Il s'appelle Gavin et il est pensionnaire dans un ITEP
" L'ITEP c'est pour les nuls. C'est tout pourri , on le sait tous et c'est pour ça qu'on y est. Parce qu'on ne pouvait pas rester avec les normaux, et que dès la maternelle tout le monde l'a vu.(...) ".
Gavin il dit qu'il a des trous dans la tête, mais on n'en saura pas beaucoup plus sur lui.
A L'ITEP cinq élèves ont été choisis pour tenter une expérience. Intégrer peu à peu ces 5 jeunes dans le collège avec leur professeur
J'ai bien aimé la façon dont Gavin raconte l'expérience, ses peurs , ses doutes, ses espoirs. Sa vie à l'ITEP et sa vie d'enfant pas tout à fait comme les autres.
Et le fait qu'il dise qu'ils sont exceptionnels, c'est pour ça qu'ils ont été choisis est assez amusante.
Donc il y a les exceptionnels et les normaux. Et Gavin dit que pour certains normaux il n'y a pas tellement de différence avec eux.
Un joli roman pour montrer le parcours d'enfants ayant des troubles du comportement. On en parle peu de cette différence, pas de grands discours, ni de gros problèmes. Juste le parcours de quelques enfants pas comme les autres qui vont aux collèges. Comme les autres.
le cahier d'humeurs que remplit de temps en temps Gavin, montre le cheminement de ce jeune garçon pour qui les mots sont importants.

Un roman qui parle du collège, mais là on est dans un tout autre registre que ceux qu'on lit habituellement. La libraire m'avait bien prévenue. Pourquoi ??
Roman optimiste, qui fait la part belle aux mots, aux sentiments et à l'espoir. Et le Big Big Boss, il est bien sympathique et volontaire.

A lire et à faire lire, un livre qui se lit facilement et qui fait du bien . Noté dès 10 ans.

Un roman très sympathique pour les plus jeunes qui parle de différence, d'amitié, d'école, d'ouverture vers les autres. Cela se lit très bien et cela peut servir de base à des discussions car l'auteure arrive bien à exprimer les sentiments du jeune Gavin qui quitte l'ITEP (la structure scolaire spécialisée) pour suivre aussi des cours au collège des "normaux", comme il les nomme, ses relations avec les autres élèves et avec son enseignante référente.
La langue de Gavin est simple, imagée et parfois poétique (son cahier d'humeurs donne les couleurs de son humeur, justement) et elle traduit de façon très vraie ses états d'âme et sa façon de s'exprimer. La narration est à la première personne et elle rend vite le jeune protagoniste du roman très attachant.
C'est drôle, impertinent, tendre! J'ai adoré!

A partir de 11 ans

Bonjour cher lecteur, j'ai adoré le livre du Big Big Boss parce qu' il était amusant, à un moment aussi les personnages disaient des gros mots. Mais le moment que j'ai le plus aimé c'est quand il y a eu une bagarre entre le personnage principal qui s'appelle Gavin et un autre personnage de l'histoire .
Donc si vous voulez lire un livre mais si vous ne savez pas lequel je vous conseille de prendre le Big Big Boss. Et il y a 142 pages à lire. C'est pas beaucoup .

Ludivine

Résumé : Gavin est en ITEP, et dans quelques jours, il va faire sa deuxième rentrée au collège, car il fait partie des élèves exceptionnels, et il est le big big boss ! Ses camarades qui restent en ITEP se moquent de lui, notamment son meilleur ami, mais Gavin tient bon et effectue sa rentrée, découvrant un nouvel univers. Comment son année va-t-elle se passer ?

Mon avis : Un très bon roman qui parle des élèves en situation de handicap psychologique qui intègrent le collège. Entre moqueries des camarades de l'ITEP qui sont jaloux, méchancetés des élèves normaux qui les traitent d'abrutis, mais aussi amitiés, découvertes de nouveaux professeurs, difficultés à s'adapter à un nouvel environnement, Gavin va tout simplement faire l'apprentissage de la vie. Gavin est parfois tout simplement Gavin, adolescent en difficulté qui a « des trous dans la tête » qui l'empêchent de bien apprendre, et d'autres fois, c'est le big big boss, capable de réaliser un exposé sur le Minotaure et d'obtenir un prix. Ce roman est assez réaliste, mais parfois un peu en décalage avec la réalité. Par exemple, les élèves d'ULIS ont une salle de classe rien que pour eux, et leur professeur n'a pas à prendre la classe du professeur de SVT pour travailler avec ses élèves. Les inclusions dans les classes du collège se font la plupart du temps avec une AVS. Ils ont beaucoup de mal à rédiger tout seuls un texte et à chercher des informations dans un livre, on passe beaucoup par l'oral et la dictée à l'adutle, et ils sont très guidés.. Et au CDI, je ne leur fais pas une visite express en présentant tout ce qu'il y a, on fonctionne plutôt par projets, et c'est à ce moment-là qu'ils essaient de se repérer dans l'espace. Malgré tout, cet ouvrage permet aux autres élèves du collège de se faire une meilleure idée des élèves en inclusion au collège, et de voir que ce sont des adolescents comme les autres, avec leurs difficultés propres.
Lien : http://docbird.over-blog.com..

J'ai dévoré ce roman pour adolescents. Tout d'abord je trouve le sujet original, un sujet pour moi pas assez traité dans la littérature mais qui me parle tellement. Avant d'être maîtresse à l'hôpital, j'ai travaillé 7 ans dans le monde du handicap (handicap moteur) et j'ai mené pendant un an un projet d'inclusion avec 8 jeunes dans un collège. Alors autant vous dire que tout cela a remué en moi pas mal de souvenirs. J'ai trouvé que le thème de l'intégration d'enfants pas comme les autres (d'enfants "extra-ordinaires" comme j'aime le dire) dans ce monde pas toujours très accueillant que peut-être un collège était très bien retranscrit , on y rencontre en effet des ados pas toujours très cools, parce que la différence leur fait peur, des profs un peu rigides qui ne sont pas prêts à ouvrir les portes de leurs classes et puis aussi des Andréa, petites fées qui se battent avec une volonté farouche, et qui croient durs comme fer qu'un tel projet en vaut la peine.

J'ai aimé aussi le style de l'auteur, et sa façon de nous emmener à travers le cahier d'humeurs de Gavin dans le cerveau bouillonnant de ce jeune , elle offre aussi quelques clés au lecteur pour mieux comprendre le comportement de ces adolescents et expliquer certains passages à l'actes. Ces mots couchés sur un journal intime ( proposé par l'enseignante un peu comme dans les films Esprits rebelles ou Ecrire pour exister) , sont parfois déroutants, et s'ils sont incohérents lus seuls, ils font complètement sens dès que l'on reprend le récit de l'expérience de Gavin et ses camarades. Anne Mulpas s'est inspirée de ses rencontres avec des élèves d'un ITEP pour écrire ce premier roman pour Nathan, c'était un choix osé, mais qui m'inspire un profond respect. On ne parle en effet que rarement ( malheureusement) de ces jeunes dans la littérature de jeunesse.

Et puis le personnage d'Andréa m'a particulièrement émue, voilà le genre d'enseignantes qui m'inspire et dans lequel je me retrouve ! Je trouve qu'il s'agit là d'un bel hommage à tous ceux qui font ce travail avec une conviction absolue.

Lien : http://bbbsmum.wordpress.com..

J'ai bien aimé ce livre car il est drôle.
Lorsqu'il arrive au collège, Gavin le Big Big Boss tombe « amoureux » d'Andréa, sa prof principale.