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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Malo est un enfant de dix ans, qui revient de quelques mois passés dans un hôpital psychiatrique. C est sa grand mère
qui est allée le chercher et le ramène chez ses parents et sa soeur.

De retour parmi les siens, on sent une ambiance pesante. En effet, un terrible drame s'est produit et les membres de sa famille en sont sortis apathiques, et plutôt méconnaissables. Malo a du mal avec ces changements, il a l impression que des choses étranges se passent, pire, que la maison lui veut du mal. Les poignées de porte qui restent bloquées, les objets qui changent de place, sa maman qui petit à petit cherche à ne plus le laisser sortir de la grande demeure..

Mu par une impression de sombrer dans la folie, Malo va se confier à Alice, une camarade de classe qui va se référer à sa demi soeur pour essayer de comprendre ce qu il s est passé et sauver Malo.

J ai bien aimé ce livre, mais il faut garder en tête que c est un roman destiné à la jeunesse. Ayant pour habitude de dévorer des Stephen King, je pense être immunisée contre les récits d'angoisse et je n ai pas ressenti grand chose. En revanche, je pense que pour un public plus jeune, cela peut avoir son petit effet. le style est vraiment fluide, il y a beaucoup de dialogues assez réalistes et par conséquent le roman se lit à une vitesse folle.

J ai été déçue parce que je pensais avoir des réponses à mes questions et que j ai le sentiment que l auteure ne savait pas vraiment où elle voulait en venir. Les effets de stress étaient les effets classiques, que l on retrouve dans les films ( bruits bizarres, objets qui bougent, personnages hypnotisés,..) le rôle du nounours ne m a pas convaincue.

Je n ai pas aimé les personnages que j ai trouvés peu attachants, assez creux et sans sympathie pour eux, je ne sais vivre l histoire pleinement. Mais sans doute suis-je trop exigeante ' étant pas une grande adepte des romans destinés à la jeunesse.

En conclusion je le recommande aux adolescents, car pour ce public cible, il pourra avoir son effet.
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Scénariste et autrice, Elvire Murail (aussi connue sous le pseudonyme de Moka dans la littérature jeunesse) revient chez L'École des Loisirs avec un nouveau (court) roman sobrement intitulé Possession.
Avec la sublime couverture signée par Emmanuel Polanco et un pitch aussi intriguant, Possession ne peut qu'aiguiser l'appétit des amateurs de fantastique et d'horreur. Destiné à un public jeunesse/young adult, que vaut ce nouveau roman de Moka ?

Retour à la maison
Possession est un roman qui ne perd pas son temps. Dès les premières pages, le lecteur se retrouve au coeur de l'action.
Malo, un jeune garçon, rentre à sa maison. À l'intérieur, le deuil règne puisque Malo revient d'un séjour de deux mois en hôpital psychiatrique suite à la mort de sa grande soeur, Lutèce. Rapidement, on comprend que quelque chose ne va pas dans la famille Vendôme, et pas seulement du fait du chagrin omniprésent. Quelque chose dans la maison ne tourne pas rond et des pensées sombres s'immiscent dans l'esprit de Malo et des siens.
Moka place très rapidement ses pions, plante le décor avec efficacité puis recentre son action sur quelque chose de très intéressant : la gestion du deuil au sein d'une cellule familiale.
Tandis que la mère sombre dans une obsession maladive pour l'ordre et le ménage, le père se noie dans le travail et la soeur se renferme sur elle-même.
Cette approche vraiment intéressante des choses aurait pu être encore meilleure… mais nous y reviendrons !
Car dans un premier temps, outre la vie à la maison, c'est la rencontre avec les autres à l'école qui va occuper une place centrale dans le récit avec l'arrivée d'Alice qui rêve de devenir médecin un jour et journaliste le lendemain. Un personnage impertinent et attachant avec un gros potentiel qui offre un bon contrepoids à Malo et à sa souffrance à peine voilée.
Seulement voilà, alors que le fantastique se dévoile dans le roman et que les évènements étranges se multiplient, Moka fait un choix catastrophique pour le récit en troquant ses enfants-narrateurs pour des adolescents pesants.

Du Young Adult superficiel
Au lieu de creuser les sentiments de Malo et ce qui l'unit à Alice, Moka introduit deux nouveaux personnages avec Chacha, la soeur d'Alice et élève journaliste, et Gatien, sorte d'historien-amateur à la limite de l'ermite. Inintéressants, les deux personnages vont rapidement nouer une histoire d'amour grotesque et cliché qui arrive comme un cheveu sur la soupe et qui n'a absolument aucune crédibilité. le changement de scope qui passe sur une enquête menée par ces deux personnages fades va anéantir le potentiel entraperçu dans la première partie en ne laissant à Malo qu'une montée en puissance horrifique dans sa maison où la folie va crescendo. Tout ce qui reste pour le lecteur dans la seconde moitié de Possession, c'est la perception stupéfaite d'un Malo qui assiste à l'exacerbation des mécanismes de défense de chacun et l'horreur asphyxiante que cela crée. C'est l'enfermement dans une bulle (la maison) pour nier le réel et le drame.
À côté, l'enquête de Chacha et Gatien se fait en accélérée, avec des facilités assez ridicules et qui finissent par ne donner qu'une moitié de réponse sur les évènements de la maison Vendôme.
Possession avait beaucoup de possibilités et de choses à explorer pour l'exposer aux plus jeunes, mais n'est pas Patrick Ness/Siobhan Dowd qui veut. À l'arrivée, le roman déçoit et semble même bâcler sur sa fin précipitée et abrupte.

Malgré son message sur la difficulté du deuil et l'impact que la mort d'un enfant peut avoir sur une famille, Possession est un roman des plus décevants. Moka abandonne ses thématiques les plus prometteuses et ses personnages les plus attachants en cours de route pour un couplet amour-enquête classique où rien ne vient exploiter les promesses entraperçues dans les premières pages. Dommage.
Lien : https://justaword.fr/possess..
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J'ai eu la grande chance de remporter cet ouvrage suite à l'opération Masse Critique Jeunesse et Jeune adulte et je tenais à remercier avant tout Babelio et L'École des Loisirs de m'avoir permis de découvrir ce roman et son autrice.

Si il y a une chose à laquelle je ne m'étais pas attendue, c'est que ce roman n'allait tenir que l'espace d'une petite heure entre mes mains avides. C'était la première fois que je lisais Moka et son écriture fluide ainsi que son entrée en matière m'ont tout simplement emportée jusqu'à la fin du récit. Je ne sais pas encore si c'est une bonne ou une mauvaise chose car j'ai à la fois une sensation de trop peu mais j'ai également apprécié la cadence à laquelle les phrases se succèdent. Une chose est certaine, on ne perd pas de temps avec Possession et on entre dans le vif du sujet sans pincettes ni avertissement.

J'ai trouvé intéressant l'angle avec lequel le sujet du deuil est traité, chaque personnage s'échappant à sa propre manière. Mais ce qui a retenu le plus mon attention, c'est la façon dont est traitée la santé mentale et dans ce cas particulier, les troubles et maladies mentales. La psychiatrie, c'est encore très tabou et j'ai beaucoup aimé que Malo (le personnage principal) en parle de manière assez naturelle, dépourvu de toute gêne lorsqu'il fait son retour à l'école. Parce que oui, Malo a été interné en HP suite à la mort de sa soeur aînée, événement mystérieux dont il ne garde presque aucun souvenir. Son diagnostic? La fugue psychologique ou dissociative liée à un traumatisme. Ce qui est intéressant, c'est de voir que les enfants apportent au final très peu d'importance au fait que Malo ait séjourné en hôpital psychiatrique alors qu'un véritable tabou s'opère au sein du cocon familial et auprès des adultes. J'aurais souhaité que cet aspect soit encore plus développé et peut-être voir un dialogue se lancer autour des termes comme folie, asile ou tout simplement fou qui sont stigmatisants mais le roman ne prend pas le temps d'explorer les différents sujets. C'est un peu une occasion manquée, c'est dommage mais pas dramatique.

Ce qui m'a particulièrement marquée, c'est l'ambiance qui émane du récit. Durant ma lecture, j'ai ressenti la peur et l'impuissance de Malo face aux lubies de ses parents, il n'est qu'un enfant de 10 ans et sa marche de manoeuvre s'en trouve extrêmement réduite. Je me suis sentie étouffée, prisonnière et à l'étroit à de nombreuses reprises dans cette maison qui semble retenir ses occupants en otage. le sentiment de claustrophobie augmente au fur et à mesure, si bien que je me suis sentie soulagée en terminant le roman. Les quelques passages avec Alice m'ont d'ailleurs fait un bien fou, m'ont permis de prendre du recul et de me libérer de ce malaise ambiant. Je regrette néanmoins la sursimplification de l'histoire, surtout en ce qui concerne la partie “enquête”, menée par la soeur d'Alice et de son pseudo amoureux historien qui n'apporte au final que des suppositions. L'intention était louable mais j'ai trouvé que cette partie-là était un peu trop tirée par les cheveux. Globalement et malgré mes quelques regrets, j'ai passé un bon moment de lecture et je suis parvenue à ressentir intensément les choses. Finalement, c'était tout ce que je demandais et je ressors tout de même contente de ma lecture.
Lien : https://cassyown.com/2022/06..
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Premier point indéniable : la couverture est vraiment chouette ! Elle capte immédiatement l'attention. Ensuite, j'aime ces histoires qui glissent subtilement d'un monde très terre-à-terre à un autre totalement horrifique. C'est dans ce sens que va le nouveau roman de Moka dont j'ai découvert la plume pour la première fois.

Nous n'avons pas d'autre choix que de nous attacher immédiatement à Malo : revenu parmi les siens après un séjour dans un centre médicalisé, on l'imagine en détresse. Cependant, aucun des membres de sa famille ne semble se soucier de lui. Plutôt que de diminuer avec le temps, la distance avec sa soeur et ses parents ne fait que s'accroître, leur comportement devenant des plus étranges. La maison elle-même perd son statut de lieu sécurisant et se transforme en prison d'effroi. Il n'y a rien de sanglant, rien de violent : juste un danger latent, incrusté dans les murs et les esprits de ses habitants… sauf un. L'écriture de Moka fait naître avec brio cette angoisse qui se décuple au fur et à mesure.

En parallèle, Alice l'ami du petit garçon tente de lui venir en aide par tous les moyens. Cette demoiselle fascinée par l'occulte est rigolote et solaire. Néanmoins, j'ai regretté que cette deuxième partie sur sa soeur et elle prenne autant de place dans l'histoire. J'ai eu le sentiment qu'à un moment, Malo s'était totalement fait piquer la vedette; c'est bien dommage car j'aurais aimé voir ce petit garçon esseulé briller.

Alors que l'autrice avait jusqu'alors pris tout son temps pour installer l'atmosphère délicieusement pesante, il est étonnant d'être face à une fin très si rapide. le roman s'achève avec un tas de questions restées sans réponse, avec en plus des personnages agissant d'une façon qui m'a parue illogique.

J'aurais sincèrement aimé que ce roman me plaise jusqu'au bout. Il aura néanmoins réussi à me réconcilier avec les récits de maison hantée (qui ont souvent tendance à me faire décrocher).
Lien : https://bullesetchapitres.wo..
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Conseillé par une amie (sensible qui n'a jamais lu de Stephen King) dans le genre effrayant.
Pas de chance, j'ai quelques Stephen King dans ma bibliothèque, des Dean Koontz et ce roman de littérature jeunesse, sans être désagréable à lire ne fait clairement pas partie de mes goûts... Beaucoup trop "jeunesse" bien entendu mais convient très bien aux âmes plutôt sensible et en âge de raisonner.
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D'accord avec certaines critiques d'ici, il est dommage que le personnage d'Alice aie été mis de côté au profit de jeunes adultes dont l'amourette facile n'était pas forcément utile. J'avoue m'être ennuyée à partir de la seconde partie du roman. Beaucoup de questions restent en effet sans réponse. Qui est Nounours ? Quelle est la véritable nature de l'entité Maison ? J'ai apprécié l'hébétement et la folie dans lequel tombent progressivement sans s'en rendre compte les membres de la famille. Ces ressorts psychologiques m'ont davantage mis en haleine que la violence provenant de la maison en elle-même, assez abstraite pour moi.
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Un roman enfantin certe son scénario bien brossé est son côté bien léché nous fait quand vivre une belle histoire mais le côté un peu trop cool et son côté un peu trop sommaire reste un petit bémol mais ce roman comblera quand même nos attentes merci
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