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La série Sauveur de Marie-Aude Murail fait partie de ces livres pour adolescents qui peuvent être lus avec plaisir par les adultes, et je la suis assidûment depuis son début en 2016.
Sauveur est un psychothérapeute qui reçoit plutôt des enfants et des adolescents, mais pas seulement, qui élève seul un garçon et qui va, au fil des années, former une famille recomposée avec une jeune femme et deux enfants, mais aussi avec trois autres patients.

J'aime depuis longtemps le ton de Marie-Aude Murail, sa légèreté, son humour et son talent pour parler des adolescents dans notre société.
Les patients de Sauveur offrent un condensé des états d'âme des jeunes aujourd'hui, questionnements sur l'avenir et sur le genre, phobie scolaire, angoisses, scarifications,...
A cela s'ajoutent, dans ce dernier volume, les conséquences du Covid et leur cortège d'interrogations et de remises en question.
Après des épisodes assez dramatiques, on assiste dans ce volume 7, qui sera sans doute le dernier, à un apaisement et, sans qu'il y ait vraiment de happy ends pour tous, on voit des lueurs d'espoir pour plusieurs histoires.
Quel aura été le rôle du psychothérapeute dans ces améliorations, comment tous ces récits ont-ils influé sur lui et quel sera son chemin ?

Marie-Aude Murail aura, à sa manière, accompagné ses lecteurs pendant des années avec ce personnage attachant et on la remercie...
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Et voilà, j'ai lu le tome 7. Plus qu'à attendre le suivant...
C'est avec beaucoup d'émotion que j'ai ouvert ce livre.
J'aime cette famille et je me suis attachée à chacun de ses membres, même si je ne comprends pas toujours leurs réactions. L'arrivée de la petite Léopoldine apporte beaucoup de fraicheur et donne un nouveau souffle.
Coté vie professionnelle, des nouveaux patients aussi en plus de quelques irréductibles.
Bref, cela a été un très bon moment de lecture. C'est toujours un plaisir de passer quelques pages en compagnie de Sauveur et des siens. Mais quel dommage que ce livre soit étiqueté "Jeunesse". Il devrait plutot porter l'étiquette "De 7 à 77 ans", et plus si affinités !
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Ça y'est, le dernier tome de la série Sauveur et fils est enfin sorti. C'est toujours avec un empressement mêlé de nostalgie qu'on se lance dans le dernier tome d'une série. C'était en tout cas le cas pour moi lorsque j'ai ouvert ce livre : j'avais à la fois hâte de retrouver tous ces personnages et leur évolution et j'appréhendais de devoir les laisser définitivement à l'issue de cette lecture.

Une fois encore, Marie-Aude Murail aborde avec humour et vérité des sujets brûlants d'actualité : le Covid et la fracture qu'il a cré entre les vaccinés et les "non-vax", les transitions et détransitions des jeunes, les violences conjugales et contre les femmes de manière plus générale, les profs qui craquent, les pervers narcissiques. S'agissant du premier sujet il était temps (à mon sens) que le monde littéraire s'empare de ce sujet. La romancière emploie par ailleurs des propos très mesurés même si certaines situations prêtent à sourire (tant elles sentent l'authenticité). On sent bien malgré tout de quel "côté" penche l'auteur (puisque ce débat a réactualisé les guerres de tranchées "intellectualisantes" au profit des débats de fond) mais ça n'est pas gênant et le propos de fond tel qu'il est amené s'entend parfaitement tant il est dénué d'idéologisme forcené.

En revanche j'ai "tiqué" sur certains aspects... A savoir : l'utilisation de l'écriture inclusive et des pronoms iel et iels. A mon âge je trouve que ça gêne beaucoup la lecture, et le moins qu'on puisse dire c'est que c'est agaçant !
Et j'ai trouvé que les thèmes abordés l'étaient de manière trop superficielle (certes, à mon goût). Quant à la fin je l'ai trouvé trop facile et trop bâclée vite fait bien fait alors même que telle une jongleuse l'auteure avait lancé plein de boules mais sans en rattraper aucune. Mais bon, j'imagine que pour le pulic ciblé ça passe...
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Cher Sauveur,
vous m'accompagnez depuis sept ans déjà. Je suis heureuse de vous retrouver pour cette septième saison – et à chaque fois, l'on croit, l'on craint, que ce sera la dernière. Depuis la saison 6, la pandémie est passée par là, la pandémie et ses conséquences pour toute la population, qui a plus ou moins bien vécu ce qui s'est passé – d'aucuns découvrant un bonheur certain à ne plus avoir à sortir de chez eux, à ne plus subir de pressions sociales. Des cas à part, mais ils existent.
Vous vous retrouvez à la tête d'une famille recomposée, Léo étant venue agrandir votre famille, et comme pour toute recomposition, chacun doit trouver sa place, tout en continuant à grandir, à murir, à entrer dans l'âge adulte pour les aînés. Jovo est toujours là, figure tutélaire veillant sur votre famille, gardant Léo, parfois, entreprenant de lui apprendre à dire plus de deux mots, elle la petite princesse qui a tout le monde à ses pieds.

Vous avez de nouveaux patients. Des parents, des enfants, qui se retrouvent dépassés par des secrets de famille, qui deviennent à leur tour, parfois, les parents de leurs parents, même si ceux-ci ne sont pas si âgés que cela. La pandémie, que l'on a tendance à oublier de nos jours, a parfois retardé la prise en charge de certaines pathologies, quand elle n'a pas poussé certains jeunes, scotchés à leurs écrans, à se trouver des pathologies, voire à s'inventer de nouvelles vies.
Vous de nouvelles missions aussi, quand vous vous retrouvez à co-animer un groupe sur les violences faites aux femmes en prison. le constat est assez déprimant, parce que le nombre de récidives est alarmant, parce que certains hommes que vous rencontrez se posent en victime, quand d'autres ne continuent pas, sourdement, à distiller leur haine de ceux qui ne sont pas, ne pensent pas comme eux. L'altérité dérange.
Vous retrouvez cependant aussi vos anciens patients, ceux qui ont beaucoup compté pour vous et pour nous. Je pense à Blandine et Margaux. Je pense à Eliott, qui n'est plus votre patient, mais qui a toujours une place pour vous, lui qui a maintenant accompli son rêve le plus cher et ne sait plus où il en est. Avec lui, il sera question de l'importance des réseaux sociaux, de la difficulté, à nouveau, d'exprimer simplement une opinion qui ne soit pas la même que celle des autres. L'on est tous différents, on l'oublie. J'ai l'impression qu'il y a désormais de « bons » transgenres, comme il y avait de « bons » homosexuels – ceux que l'on ne voit pas trop, ceux qui vivent une histoire proche des normes hétérosexuelles. Et tant pis si ces quelques mots déchaînent des foudres, je ne suis pas extrêmement suivie sur les réseaux !
Sauveur, je vous dis à bientôt
Sharon.
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Sauveur, psychologue clinicien, porte si bien son nom… Au 12 rue des Murlins, il accueille chaque jour des petits et grands patients ! Cette septième saison est, de plus, marquée par le covid, et ça ne va pas améliorer le moral et la santé mentale de chacun… Oui, parce qu'on suit aussi la famille de Sauveur : Lazare, le fils de son premier mariage, Louise, sa femme, ainsi qu'Alice et Paul, ses deux enfants, et maintenant, il y a la petite Léopoldine. Mais n'oublions pas Jovo, Gabin ou encore Grégoire…
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Cette série jeunesse est vraiment pétillante, drôle, mais aussi touchante par les points sensibles qu'elle touche ! Et… c'est toujours trop vite terminé !!

Par rapport au fait que ce soit le septième tome, et que le précédent remonte un peu, on pourrait avoir oublié quelques patients sur la route. Mais on n'est pas du tout perdu grâce au rappel que les autrices font au début du livre et aux quelques piqûres de rappel glissées entre les lignes.

Passer quelques heures auprès de Sauveur, dans son cabinet ou avec sa famille, c'est ouvrir la porte à la diversité et la complexité, la sensibilité même, de chaque être humain. Et au-delà du fait que ce soit un livre jeunesse, ce livre est un beau récit qui peut se lire par tous, et permet de réfléchir sur bien des sujets !

Enfin, contrairement à l'impression que j'avais eu dans les tomes précédents, on a en plus une impression d'« accomplissement ». Je vais essayer de m'expliquer : même si, évidemment, le rôle du psy est d'écouter et non pas de trouver des solutions miracles, j'avais l'impression que les différentes histoires n'avançaient pas. Pourtant, dans ce tome 7, j'ai eu cette impression que les différentes thérapies ont vraiment progressé, et la vie perso de Sauveur aussi d'ailleurs.
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Bref, je ne peux que conseiller ce tome et cette série géniale 😊
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7ème saison et toujours aucune lassitude ! Ce tome est un peu particulier car, se déroulant fin 2021, il aborde le Covid : les masques que l'on porte qui empêchent de voir toutes les émotions faciales, les consultations à distance, les pro et antivax et les conflits qui en découlent…
Les sujets sont toujours aussi actuels (violences faites aux femmes, homosexualité, écologie, harcèlement scolaire) et traités de façon intéressante. Sauveur est très sollicité et n'a pas jamais assez de temps à consacrer à Léopoldine, la fille qu'il a eue avec Louise.
Il y a aussi le petit Grégoire, qui trois ans après la fin de la saison 6, vit toujours chez les Saint-Yves. Paul et Lazare s'éloignent un peu depuis qu'ils ont grandi ; Alice est amoureuse de Gabin, engagé dans l'armée de terre. Koslo est toujours dans le coma trois ans après son agression au couteau.

J'ai bien aimé aussi certains liens auxquels le lecteur ne s'attend pas et qui se tissent entre les nombreux personnages du livre. Cette saison, j'ai apprécié de suivre Ariane, la prof de SVT idéaliste qui enseigne aux 4ème CP (comprenez « cause perdue ») et Ferdinand Salvi qui voit chez lui des enfants qui n'existent pas, quoique ? Une suite est toujours possible et si, à ma connaissance, elle n'est pas prévue, je ne désespère pas de lire une saison 8 un jour. Merci à la famille Murail !
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Passons passons puisque tout passe

Cette série et moi c'est une grande histoire depuis la première saison. Mais là, je n'ai pas acheté le volume 7 à sa sortie. Oh ça va, Sauveur, ne me regarde pas comme ça. J'ai mes habitudes, j'aime moyen quand ça change, et là, rajouter une co autrice alors que ça tournait bien, j'avais moins envie de tester de suite tu vois ? Mais bon ! Tchipe pas ! Je suis là. Fais moi un peu de place sous ton bureau, ouste ! le chat, je me pose, je te lis.

Trois ans ont passé depuis le tome 6. On est en 2021, à l'ere du post covid, l'époque où on y croyait encore (au besoin de se protéger) (notre humanitude m'exaspère). Je n'aime d'ailleurs pas le ton condescendant des autrices pour ceux qui sont terrifiés. Chacun ses peurs me direz vous. Mais je regrette qu'on sente ce qu'elles en pensent. La neutralité bowdel ! Sauveur est d'accord. Même si on lui fait tout le temps enlever son masque. C'pas de sa faute, il a été écrit comme ça. D'un autre côté vu comme on a tous jeté l'éponge désormais...

Bref ceci râlé c'est un bonheur de retrouver le quotidien du 12,rue des Murlins. Les anciens patients comme les nouveaux. C'était bien la peine de tergiverser pour le lire. J'ai beaucoup aimé aussi les interventions de Sauveur en prison. C'était un peu plus sombre que le reste du livre et très bien traité et amené. J'ai aimé toute cette boule d'émotions qui remonte quand on lit ce bouquin.
On sourit, on presque pleure, c'est presque une thérapie par procuration ce bouquin.

On se dit que la fin fait finpourtoujours et puis après on se dit qu'on avait déjà pensé ça le tome d'avant.
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C'est ce 12 avril 2023 que sort officiellement Sauveur 7; nouveauté, c'est écrit à quatre mains, Constance, la cadette presque trentenaire co-écrit.
MAM a déjà écrit avec son frère (décédé récemment) et sa soeur Elvire (Moka pour les jeunes).
J'ai tout juste commencé cette lecture et il me tarde de trouver le temps de m'y jeter à fond; je sais déjà que je vais aimer: j'avais relu les 6 autres pendant le confinement.

C'est le 21 avril et j'ai profité de petits moments de calme pour terminer ce volume 7.
Sauveur est un psychologue clinicien, très soucieux de ses patients même s'il commet parfois de petites erreurs; du coup, il doute et lit pour se perfectionner.Très pris par sa vie professionnelle, il n'a pas toujours de temps disponible pour les siens: Louise débordée, notamment par Léo, toute petite fille attachante et drôle; Paul qui ne trouve plus sa place, Grégoire qui panique facilement à cause de son passé...
Que ce soit écrit à quatre mains, je ne m'en suis pas rendue compte. C'est fluide, clair, il y a une pointe d'humour et beaucoup d'émotions. Je suis toujours aussi fan!
Il pourrait y avoir un tome 8 car la fin est ouverte: Sauveur va installer son cabinet ailleurs( il imagine même une collègue); du coup la maison pourrait être réaménagée donnant à chacun plus d'intimité. Grégoire va être adopté, le couple Alice/Gabin va-t-il tenir, Paul et Lazare vont-ils se retrouver, Louise parviendra-t-elle à retrouver le temps d'écrire dans un bureau bien à elle, Sauveur sera-t-il moins débordé? Koslo s'en sortira-t-il? etc.
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Trois ans se sont écoulés depuis que Sauveur a demandé Louise en mariage alors qu'elle était enceinte de trois mois. Entre temps Léopoldine est née, Lazare est devenu un collégien végétarien, Paul joue de plus en plus les ados rebelles, Alice est à la fac, Grégoire, qui ne devait rester que quelques temps, n'a pas quitté la maison, Gabin s'est officiellement engagé dans la marine et Jovo… est resté égal à lui-même. Cette nouvelle saison de Sauveur démarre en novembre 2021. le Covid a frappé et la santé mentale des Français, fragilisée au plus haut point, offre à notre psychologue clinicien une hausse d'activité dont il se serait bien passé.
Sauveur, c'est fini ! Difficile de se dire en ouvrant ce 7ème et dernier tome que l'on ne poussera plus la porte du 12 rue des Murlins pour y retrouver Sauveur et sa joyeuse tribu. Il faut dire qu'on on a vu grandir sous nos yeux la relation entre Sauveur et Louise, le passage de l'enfance à l'adolescence de Lazare et Paul, l'histoire d'amour d'Alice et Gabin. Sans parler de l'intégration des « squatteurs » Grégoire et Jovo. Comment ne pas oublier non plus le défilé ininterrompu de patients dans le cabinet du psy. Dans cette dernière saison, en plus des nouveaux venus, on retrouve les soeurs Blandine et Margaux, Elliott l'écrivain en herbe et Frédérique la bijoutière.
Tous ces noms ne vous disent rien ? Mais qu'attendez-vous donc pour vous lancer dans cette merveilleuse série débordante de vie et de bonnes ondes. Une série que les fans vont quitter à regret, à la fois ravis d'avoir pris autant de plaisir à chaque nouveau tome et tristes de se dire que ce formidable univers va disparaître pour de bon !

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C'est avec beaucoup d'émotions que je viens d'achever le dernier tome de la saga Sauveur & fils. J'ai tellement adoré cette histoire. Sauveur a la quarantaine, il est martiniquais. Il est veuf et élève seul, son fils Lazare (dans le 1er tome). Il vit à Orléans et exerce le métier de psychologue clinicien. Il va rencontrer Louise et la famille va s'agrandir avec les enfants de Louise et les personnes que Sauveur va recueillir au 12 rue des Murlins : Gabin, Grégoire, Jovo et Léo (sa fille qu'ils ont eu avec Louise). Dans ce tome 7, nous sommes en 2021, en pleine période de COVID et nous retrouvons côté patients : Margaux, Blandine, Babette, Ferdinand...
Les personnages sont drôles et touchants à la fois.
Marie-Aude Murail aborde des thèmes graves avec finesse et légèreté.
Des romans qui font un bien fou. Un immense coup de coeur. Je suis triste de quitter le personnage de Sauveur, sa famille et ses patients. Je ne suis pas prête de les oublier !
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