C'est une nouvelle courte que j'ai eu le temps de finir après mon café du matin.
Initialement le texte fait partie du recueil
Saules aveugles, femme endormie.
Cette couverture si jolie m'intriguait beaucoup, j'ai été un peu surprise de voir que l'ouvrage comportait beaucoup d'illustrations (du même acabit :
Kat Menschik a fait un très joli travail pour coller au texte de notre auteur) et qui raccourcissait encore le texte (la police d'écriture étant déjà plus grande que mes lectures habituelles). Et puis, Murakami fait l'économie des mots en trop, ceux qui alourdissent la lecture, il arrive en quelques lignes à ciseler une ambiance, un personnage. Plus serait totalement inutile.
Le style : entre le roman fantastique, la fable, la description d'un rêve…
L'histoire : une jeune femme, serveuse dans un restaurant fête ses 20 ans, elle va pour la première fois rencontrer l'étrange propriétaire des lieux (habituellement c'est le directeur qui lui apporte ses repas mais il est souffrant).
Ce vieil homme est une énigme : à part le directeur du restaurant qui le sert chaque jour, personne ne l'a jamais vraiment rencontré…
Il va proposer à la jeune femme de faire un voeu… "Quoi qu'on puisse souhaiter, aussi loin que l'on puisse aller, on reste ce que l'on est, voilà tout."
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