AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,57

sur 675 notes
Bien entendu, c'est un Murakami avec tout ce qui fait le talent de plume de l'auteur. Il a le don de vous embarquer totalement dans son univers. Avec des petits riens de la vie quotidienne, il vous construit une scène et une intrigue dont vous ne pouvez vous décrocher en y mêlant paranormal et vie banale avec la magie de l'alchimiste.

Murakami n'a pas son pareil pour examiner et analyser l'âme humaine. Il vous conduit aux tréfonds de cette dernière et vous en revenez comme d'un voyage en pays exotique. Pour ce roman,il explore avec délice la relation entre les hommes et les femmes au travers de 7 nouvelles toutes intéressantes. C'est une écriture de la nostalgie et du désir qu'il nous livre.

C'est donc incontestablement une réussite, même si je préfère ses romans à ses nouvelles et la densité de l'univers qu'il nous avait livré dans Kafka sur le rivage ou encore la fin du monde.
Commenter  J’apprécie          80
Mais... que se passe-t-il ? Cette lecture m'ennuie !
J'ai du faire une erreur et emprunter le livre d'un homonyme, ce n'est pas possible autrement.
Je vais vérifier immédiatement.
Mais non, il s'agit bien de l'auteur de " Kafka sur le rivage ", de " 1Q84 ", de
" L'éléphant s'évapore " !
Ben, mince alors.
Ce style, ces nouvelles , je n'aime pas du tout.
Ouste, passons à autre chose.
Commenter  J’apprécie          86
Femmes absentes, enfuies ,fantasmées ou mortes sont le coeur de ces 7 textes , le creux résonnant au centre des hommes qui en sont les héros. Chacune de ces nouvelles , qui jouent sur tous les registres littéraires , met en question l'amour ou le désir , qui surgissant ou s'évanouissant , bouleverse celui qui en est la victime . On retrouve le « ton » Murakami qui fait passer sans cesse à son lecteur la frontière ténue entre réalisme et onirisme.
Commenter  J’apprécie          70
Un recueil de 7 histoires courtes, toutes plus originales les unes que les autres, empreintes de poésie et de métaphores inattendues. J'ai vraiment adoré, plus encore que ses autres recueils de nouvelles, car chaque récit créé une attente chez le lecteur, un mystère que l'on a envie de découvrir. Ainsi, pour le découvrir, on dévore littéralement chaque nouvelle dans le but de percer ce mystère, mais à chaque fois, les réponses à nos questions ne seront jamais là. Ce procédé crée une sorte de frustration, mais laisse également place à l'imagination, car c'est finalement à nous d'imaginer comment le récit pourrait continuer, ce qui est vraiment très intéressant.
Le titre du livre ne m'emballait pas trop, et me laissait penser que j'allais lire des textes ennuyeux sur des hommes seuls, et qui s'ennuient eux-mêmes. Il n'en est rien. Une fois de plus, Haruki Murakami a su me surprendre.
Commenter  J’apprécie          70
magnifique ensemble de nouvelles tournant autour des "hommes sans femmes", soit des hommes ayant connu et aimé des femmes et vivant en creux sans elles.
c'est un chant d'amour d'un homme pour des femmes, avec la description de ce que leur absence occasionne.
très belle ambiance, les nouvelles (qui va de la plus classique a la plus bizarre) sont merveilleusement écrites. les ambiances sont parfaites, et pour ma part il m'a fallu une pause après chaque nouvelle pour la digérer et ne pas la mélanger a une autre tellement elle m'avait émus/ interpellée/ interrogée..
Commenter  J’apprécie          72
Je ne suis pas un grand fan de nouvelles , mais grand admirateur de Murakami. J'ai donc franchi le pas . le titre me laisse un peu perplexe , et les deux premières nouvelles confirment mon impression :
Dans la première, le personnage central est un veuf et dans la seconde , les protagonistes sont des jeunes étudiants. Pour autant, le "sans femme " est un peu abusif, puisqu'elles sont au centre des débats (et pas que d'idée, ça couche vite au pays du soleil levant)
Que dire ? Il y a une certaine inégalité dans ces nouvelles , globalement d'une trentaine de pages. Certaines démarre lentement, ce qui est un peu dommage dans ce style d'exercice , d'autres au contraire s'imprègnent d'emblée de ce qui fait la force de cet écrivain :Un univers envoutant, un peu étrange, des personnages qui vont au bout de leur logique , des rebondissements qui arrivent tout en douceur mais frappent violemment. Pour le coup, rassembler tant de qualités en si peu de pages est un exercice de toute beauté.
Les hommes sans femme (enfin , ça s'allonge quand même rapido sur un tatami :)) sont ici terriblement attachants: de part leur simplicité, leur singularité, leur propension à aller au bout de leur raisonnement. Cependant, dans plusieurs nouvelles, ce sont les femmes qui sont les personnages centraux , comme dans celle de l'infirmière sans qui l'homme ne serait rien.
Voilà, me suis je réconcilié avec les nouvelles ? Un Murakami reste un Murakami. Cependant, une bonne nouvelle vous transporte rapidement ...pour vous lâcher en 30 minutes .Frustrant. L'avantage , c'est que les mauvaises sont vites avalées. Il n'y en a pas ici . Un peu d'inégalité certes , mais les fans du Japonais s'y retrouveront .
Mes préférées : le bar de Kino, un organe indépendant, Yesterday.
Commenter  J’apprécie          70
J‘ai envie de dire « mon » Murakami. C'est à chaque fois comme si cet auteur me donnait de ses nouvelles. Qu'est-ce que tu écoutes en ce moment ? Et ta voiture tu en es content ? Et tu me racontes quoi cette fois ? Des histoires d'homme sans femme ». Ah oui, c'est fréquent, mais toi tu en as des scénarii divers et dans des situations étranges, voir fantastiques, C'est toujours un plaisir de se laisser prendre par ces tranches de vie qui parfois partent en vrille, j'aime m'envoler grâce à tes textes, pour moi c'est une forme de poésie. A bientôt de te lire, il me faut régulièrement de tes « nouvelles ».
Etienne Beyton a lu ces textes sans rien dénaturer de celui que j'aime lire habituellement.
Commenter  J’apprécie          61
J aime beaucoup Murakami et je me souviens avec plaisir de Kafka sur le rivage qui reste pour moi comme le meilleur Murakami.
Dans ' Des Hommes sans les femmes ' , l auteur aborde l isolement et la solitude des hommes et de leurs relations avec les femmes.
On retrouve la belle écriture de l auteur japonais : la pudeur, la retenue et la sensibilité et une certaine mélancolie .

Mais je suis un peu déçu, ça manque de fantaisie et de souffle, et je retrouve pas le meilleur de l auteur. Comme un peu fatigué après une course de fond.
C est ce que j ai lu de moins bon de Murakami, et pour les nouvelles et les petites histoires, je conseille plutot " Saules aveugles, femmes endormies" qui est très bon !
Commenter  J’apprécie          60
Il est rare que j'achète des grands formats dès leur sortie mais que dire, je suis tombée sous le charme d'Haruki Murakami, il y a déjà quelques années et son écriture charmeuse ne m'a toujours pas lassé. J'ai donc dépensé mes derniers deniers pour acquérir son dernier ouvrage.
D'habitude, je ne suis pas très friande des recueils de nouvelles et c'est plutôt le titre de ce dernier qui m'a attirée.
Murakami nous embarque avec sa plume poétique et mélancolique dans le coeur d'hommes ayant connu, perdu des femmes. Certaines nouvelles m'ont fait rire, d'autres m'ont émue, certaines m'ont même perturbée.
Pour sa beauté et sa tristesse, "Un organe indépendant" est sans doute celle qui m'a le plus touchée. Peut-être car c'est celle qui résonne le plus en moi, tel un écho entêtant.
Pour son originalité et son clin d'oeil à Kafka, "Samsa amoureux", me reste en mémoire, de par son innocence tordante dans un monde déjà bien obscur.
Pour cette belle vision de l'amour, "Drive my car", m'a marquée, le critère d'une "belle" relation ou d'une relation amoureuse "épanouie" ne rentre pas que dans une seule case et varie.
Pour sa tendresse et son beau message, "Le bar de Kino" m'a profondément émue.
C'est un recueil qui se lit en douceur tout en nous faisant passer par des myriades d'émotions. La plume de Murakami est toujours aussi magique et m'oblige toujours à faire une introspection.
Je ne regrette donc pas mon achat et continuerai à suivre Haruki Murakami de près.
Lien : https://labullederealita.wor..
Commenter  J’apprécie          60
Après plus de dix ans, je suis enfin retourné au Japon et j'ai pu y rester un peu plus longtemps que lors de ma première visite. J'y étais à nouveau pour une conférence qui se tenait dans une université située dans le quartier de Roppongi, juste en face du superbe Centre national des Arts de Tokyo.
Après la conférence, j'ai pris le métro vers un autre campus. C'est à l'Université Waseda que s'est ouverte récemment la Bibliothèque Haruki Murakami (ou Waseda International House of Literature) qui rassemble, au sein d'une belle création architecturale, des livres (premières éditions, multiples traductions) et objets personnels (notamment de nombreux LPs vinyls des musiques, surtout du jazz, citées dans son oeuvre), donnés par l'écrivain japonais le plus fêté dans son pays comme à l'étranger. J'y ai trouvé, dans la traduction française, le recueil de nouvelles « Des hommes sans femmes » et j'ai choisi de lire sur place « Drive My Car ». Je me suis installé dans un fauteuil en forme d'oeuf profond et en un peu moins d'une heure, je me suis plongé dans l'univers de Murakami et de cette histoire dont j'avais déjà vu l'excellente adaptation au cinéma par Ryūsuke Hamaguchi.
Yūsuke est un acteur de théâtre qui aime rouler dans sa Saab 900. Pour des raisons d'assurance, il ne peut plus prendre le volant. Il accepte, d'abord à contre-coeur, de se faire conduire par une jeune fille, Misaki. La conduite de celle-ci est très sûre et il aime les longs trajets durant lesquels il peut répéter les lignes d'Oncle Vania, la pièce de Tchékov qu'il joue le soir au théatre, en insérant une cassette sur laquelle sa femme a enregistré les répliques et laissé des blancs pour son texte. Sa femme est morte, il n'y a pas longtemps. Ils formaient un couple très uni, même si Yūsuke, n'ignorait pas qu'elle lui était parfois infidèle.
Yūsuke et sa conductrice, se mettent peu à peu à se parler de leurs vies respectives. Il cherche aussi à se rapprocher de Takatsuki, un acteur qui fut l'amant de sa femme. Sans révéler ce qu'il sait, il l'invite plusieurs soirs à parler d'elle.

Lien : http://www.lecturesdevoyage...
Commenter  J’apprécie          50





Lecteurs (1615) Voir plus




{* *}