Kyoko... C'est chelou, le souvenir que j'en garde.
Parce que c'est cool... La scène de danse dans le bar, le Sur Caribe... Elle est là, à danser la rumba comme personne... Elle, une japonaise ! Comme une vraie danseuse de Cuba ! C'est Pablo qui le dit, page 59. Faut le croire, il est cubain askip.
Pablo... l'oncle de José. José, un gars qui a appris la danse à
Kyoko, au Japon. Un gars bien, et gentil.
Mais il a vécu dans les années 90. Et à cette époque, on est vite en danger... quand on se drogue, ou quand on est homosexuel.
José et
Kyoko, c'est une belle relation, comme s'ils étaient frère et soeur... Lui, celui qui lui a appris à danser. Et tout le road trip dans les USA, à vouloir rejoindre Miami, top. J'ai kiffé.
Mais y'a un truc qui me perturbe.
Kyoko... J'ai souvent eu l'impression... un peu comme si elle,
Kyoko, existait que dans le regard des autres. Et en particulier des hommes. le roman est une succession de monologues, d'hommes majoritairement, qui la regardent... Et se disent : Elle est incroyable. Qu'elle est belle... Mignonne, sexy. Ce genre de trucs...
Je me demande vraiment ce que pourrait dire une femme en la regardant...
Mais, en vrai, j'en garde un bon souvenir. Ouais. Malgré les zones d'ombre.