Deux univers se chevauchent, un monde parallèle, un univers contemporain. Un récit qui nourrit l'imagination tout en faisant réfléchir sur des questions concrètes.
J'étais un peu inquiète vu l'année de parution que ce soit un peu désuète et non . Murakami a son meilleur.
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Comme tous les livres que j'aie pu lire à ce jour de monsieur Murakami, celui-ci se boit comme un petit lait poétique, avec des questionnements sérieux qui se dispensent de devenir réellement angoissant. Des mondes oniriques, simples et complexes, logiques et absurdes, banals et fantastiques, tels sont les univers de l'auteur
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J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire; à m'attacher aux personnages et surtout comprendre les univers dans lesquels ils évoluent. Mais je ne regrette pas du tout d'être allé jusqu'au bout : c'est du beau Murakami, poétique, extraordinaire et une histoire qui prend tout son sens à la fin.
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A mon avis, le meilleur roman de Murakami. Les deux histoires racontées alternativement sont tellement passionnantes qu'on est systématiquement frustrés de se replonger dans l'autre univers quand on finit un chapitre. Et le pari de fondre ces deux mondes ensemble à la fin du livre semble impossible à tenir et pourtant l'auteur y arrive magistralement. Un chef d'oeuvre !
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Cette relecture m'a surprise et j'avoue que j'avais quasiment tout oublié de la première il y a une douzaine d'années à quelques images près fixées dans un coin de ma mémoire, et d'ailleurs c'est un avantage on redécouvre tout et mon interprétation de l'histoire a évoluée avec cette nouvelle lecture. Mi fantastique, mi science-fiction, le livre de Murakami, l'un de ses premiers, tente d'appréhender ce que pourrait être la conscience, un sujet qui commence aujourd'hui à intéresser certains scientifiques. N'hésitez pas à vous plonger dans les méandres souterrains de la pensée de l'auteur à propos de ce sujet, elle en vaut le détour ! On peut quand même déplorer quelques longueurs, notamment dans les parcours des souterrains de la ville et aussi quelques fautes de frappes et d'orthographes dans l'édition proposée par « points ».
Deux livres, deux histoires, deux mondes se croisent chapitre après chapitre. Tout d'abord le monde « réel », celui dans lequel nous vivons « le pays des merveilles sans merci » et un monde clos, peut-être idyllique, un monde apaisant où rien ne change, c'est le monde de « la fin du monde ».
. le pays des merveilles sans merci –
Le narrateur, programmateur de son état a un rendez vous mystérieux avec un vieux savant aussi génial que marginal. Il est accueilli par sa petite fille, une petite grosse vêtue de rose qui le fait descendre dans un abime obscur où coule tout au fond une rivière qu'il faut suivre avant d'arriver au repère laboratoire du vieux savant. Il travaille sur un système de cryptologie infaillible, bien que son activité soit celle d'un biologiste. le professeur demande au spécialiste de faire une programmation d'un type nouvellement élaboré : le shuffling.
. La fin du monde –
La fin du monde est constitué par un ancien village entièrement entouré de murailles, comportant quelques habitations et des usines en ruines. La seule issue est la gigantesque porte contrôlée par un personnage particulièrement robuste. Paissent là des licornes qu'il faut rentrer tous les matins et sortir le soir. le narrateur qui vient d'entrer dans ce monde a dû abandonner son ombre au gardien, comme tout un chacun ici. Il est chargé de lire les vieux rêves sur des crânes de licornes, épaulé dans cette tâche par la jeune bibliothécaire.
Au cours du déroulement des histoires il apparaît que ces deux mondes ne vivent pas indépendamment l'un de l'autre et qu'insensiblement, un lien invisible, mais fort les attache l'un à l'autre autour de la personnalité du narrateur.
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Reçu en cadeau à Noël, j'ai repoussé un maximum le début de ma lecture tellement je suis devenu un inconditionnel de Murakami. Repoussé ce plaisir de lire une oeuvre qui divise à nouveau tellement la poésie de cet homme est étrangement délicieuse.
Oui c'est ça, étrangement délicieuse.
J'éprouve autant de plaisir à le lire que de savourer un bon repas. Je ne suis pas un fin gourmet mais un éternel gourmand.
Et je dois dire que je me suis délecté, du début à la fin de ce roman. Et je l'ai terminé dans le même état qu'après un bon repas; "ensuqué", presque nauséeux. Attention!!! Pas une mauvaise nausée écoeurante non, mais dans un état semi-comateux lié à cette fin qui, une fois de plus me laisse sans voix, les pensées travaillant à 100 à l'heure pour essayer de comprendre ce qui vient de se passer.
Plus j'y pense et plus la digestion s'accélère et plus j'ai envie d'en attaquer un autre.
Lisez dans mes yeux si vous voulez en savoir plus sur ce qui se trouve sous mon crâne. Comment ce n'est pas possible....,? En êtes vous si sûrs?
Les licornes existent. Si, si!!!
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