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3,86

sur 1235 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une histoire cocasse, comme tous les livres de Haruki Murakami que j'ai lu jusqu'ici. Les repères de cet auteurs sont bien en place dès le début :

Ambiance solitude, desuétude, louffoquerie présente.
On passe du coq à l'âne sans savoir pourquoi tout de suite.
Le fantastique tutoie le réel et tout le monde trouve ça normal.

Et cette recette d'écriture à réussi son petit effet sur moi, comme chaque fois. Mais j'ai trouvé que cette course au mouton sauvage est pas si fluide dans le début. Je me suis un peu accrochée pour suivre le premier tiers et ensuite tout s'est déroulé très vite.

Tout à coup l'histoire prend une tournure inattendue et suffit à rendre l'ensemble très sympathique. J'ai passé un bon moment et sais que je le relirais probablement car j'ai l'impression d'avoir manqué quelque chose
C'est peut être l'effet du mouton ?
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La course au mouton sauvage fait partie de la trilogie des débuts de l'auteur.

Ça parle d'un homme qui a une petite amie aux oreilles magnifiques, qu'un malfrat oblige à partir en quête d'un mouton sauvage.
Le tout a un lien avec un personnage qu'on a déjà vu dans le tome 1 de la trilogie: le rat.

J'adore Murakami mais je dois reconnaître que celui-ci n'est pas son meilleur. Il y a quelques longueurs.

Cette touche excellentissime qui rend son style unique et génial est bien là. Mais on sent que c'est encore un brin en construction.

C'est une lecture que tout fan se doit lire, mais je conseillerai des plus récents pour ceux qui voudraient découvrir Murakami
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Difficile de décrire ce livre, qui doit être avant tout vécu, comme une expérience sensorielle.
Trouver un sens à ce livre est une véritable gageure.
Ce livre est avant tout un superbe voyage poétique et onirique.
Bref, un excellent livre, avec une très belle écriture !
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Déjantée, un poil hippie, cette histoire passionne autant qu'elle déconcerte. La désinvolture du personnage, dans la première partie du récit, rappelle les héros de C. Oster et le ton inimitable de P. Jaenada. Lecture recommandée accompagnée d'un saké tokuteimeishoshu.

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Haruki Murakami fait parti de mes auteurs préférés. Son univers surnaturel, onirique et poétique me fascine. Lire un de ses romans, c'est comme vivre un rêve éveillé où l'on glisse lentement de la réalité vers le fantastique et l'irrationnel. J'aime déambuler tel un funambule marchant en équilibre sur le fil tendu entre ces deux mondes.

« La course au mouton sauvage » est le troisième volet de la « Trilogie du Rat ». Deux autres romans le précèdent, « Écoute le chant du vent » et « Flipper » que je n'ai pas lus. Cela ne m'a pas gêné dans ma lecture, même si, peut-être, la lecture des deux premiers volumes m'aurait permis d'avoir une meilleure compréhension du roman.

*
L'histoire débute lorsque le personnage principal publie, pour la promotion d'une société d'assurance, une photo très ordinaire d'un paysage de montagne où l'on voit en premier plan un troupeau de moutons.

Une scène pastorale tout à fait banale, mais qui va susciter l'intérêt d'un groupe mafieux.
Il est ainsi contacté par un homme de main, agissant pour le compte d'un homme important et très puissant qui souhaite en savoir plus sur cette photo. Devant le refus du publicitaire de dévoiler l'auteur de la photo et l'endroit où elle a été prise, l'homme le somme d'enquêter et de retrouver un des moutons photographiés.

Et voilà le lecteur embarqué dans une course folle, complètement abracadabrantesque pour retrouver ce mouton si unique.

Bien sûr, à première vue, l'histoire paraît ahurissante, extravagante, voire totalement absurde.
Mais c'est sans compter le sens sous-jacent à tout ce récit. Je ne pense pas avoir eu toutes les clés pour déchiffrer tous les indices semés par l'auteur, mais ce serait sans aucun doute une erreur de lire cette histoire seulement sous son aspect fantastique. Derrière le mystère et la brume entourant cet étrange mouton, se cache un univers qui fourmille de codes et de références à L Histoire, à la culture et aux croyances traditionnelles japonaises.

Ainsi, tout au long de cette aventure littéraire, le lecteur voyage dans le nord du Japon, mais également dans le temps (ou l'absence de temps), dans le passé du Japon, dans l'intime, dans les rêves, dans la folie peut-être.

*
Ce que je retiens le plus souvent des histoires de Haruki Murakami, c'est cette impression d'étrangeté ambiguë que l'auteur laisse planer, et qu'il saisit avec une acuité si particulière et une justesse poétique qui m'emportent. Ses descriptions de paysages, de maisons, sont vraiment très belles et participent à nous plonger insensiblement dans cette atmosphère mystérieuse, insaisissable et menaçante où le silence et les lieux ont une importance capitale.

« Il régnait une espèce d'énigmatique silence dans la pièce. Un silence comme on en rencontre parfois en pénétrant dans une vaste demeure, et qui naît d'une disproportion entre la faible présence humaine et l'étendue du lieu. Mais la qualité de ce silence était encore différente. C'était un silence éminemment pesant, d'une insistance sournoise. Il me semblait avoir connu quelque chose de semblable un jour, mais il me fallut du temps avant qu'un souvenir précis ne me revienne. Je dévidai le fil de ma mémoire, comme on feuillette les pages d'un vieil album. C'était ce silence qui entourait un malade incurable. Un silence habité par le pressentiment d'une mort inévitable. Où l'atmosphère poussiéreuse en disait long. »

Une étonnante galerie de personnages insolites et fascinants va accompagner le narrateur dans sa quête pour retrouver cet animal : l'homme-rat, l'homme-mouton, la femme aux oreilles magiques qui a le pouvoir de prémonition, le docteur es mouton.

*
L'écriture symbolique de l'auteur raisonne de multiples ambiances, envoûtantes, oniriques, mélancoliques, tristes, ou inquiétantes. Comme dans tous ses autres romans, l'auteur nous entraîne aussi vers des chemins d'une sensualité troublante, discrètement charnelle.

*
Haruki Murakami n'explique pas tout, c'est au lecteur de comprendre la symbolique autour de ce mouton si particulier, d'interpréter le texte.

« le temps coulait dans cette demeure d'une manière aussi insolite que dans la pendule démodée du salon. Il suffisait qu'un quelconque caprice nous incitât à lui remonter ses contrepoids, et le temps coulait, tic-tac, en battant la mesure. Mais pour peu qu'on s'en allât et que les poids parvinssent au bout de leur course, le temps s'arrêtait là. Et des amas d'un temps immobile empilaient alors sur le plancher des couches de vie décolorée. »

Ainsi, on entre doucement dans un autre monde hors du temps, à la fois mystérieux et métaphorique, où il se passe des choses déroutantes et inexplicables, où certains personnages possèdent le don de prémonition, le pouvoir de communiquer avec les morts ou celui de posséder le corps d'un autre.
On côtoie un vieux chat à besoins particuliers, des fantômes, des moutons inquiétants qui se retournent simultanément et vous fixent de leurs yeux étonnamment bleus.

« de leurs pupilles scintillant au fond des ténèbres, ils me regardaient fixement. Ils ne parlaient pas, ne pensaient pas, ils me regardaient fixement. Il y en avait des dizaines de milliers. Avec ce claquement monotone de leurs dents qui voilait la terre entière.
Quand la pendule sonna deux heures, les moutons s'évanouirent.
Et je m'endormis. »

Il est aussi question de pénis de baleine, d'un virage dangereux ouvrant vers un autre monde.
Soit le lecteur adhère à cet univers surnaturel, soit il reste totalement imperméable à cette étrangeté.

« Il fait terriblement froid en ce moment, j'en ai les mains tout engourdies. Même que j'ai l'impression que ces mains ne sont plus mes mains. Et que ma cervelle n'est plus ma cervelle. Il neige en ce moment. Une neige qui ressemble à la cervelle des gens. Et qui s'amoncelle sans relâche, comme la cervelle des gens (cette phrase ne veut rien dire). »

Chose curieuse, aucun personnage n'a de nom, même le narrateur ou son chat : ils sont seulement définis par leur caractéristique physique. Est-ce pour dire que le protagoniste de l'histoire est un homme ordinaire auquel le lecteur peut aisément s'identifier ?
Ce qui s'avère certain, c'est que sa vie est morose et étriquée et que cette recherche va l'encourager à rompre la routine et échapper à la monotonie de sa vie quotidienne.
Le voyage qu'entame le narrateur ressemble ainsi à un parcours initiatique, une quête d'identité, une recherche du sens de la vie et de la mort.

*
À la fois thriller fantastique, récit initiatique et rêveries philosophiques, « La course au mouton sauvage » est un récit surprenant, mystérieux, baignant dans une atmosphère de réalisme magique. Les frontières entre la réalité et l'imaginaire se confondent, rendant le récit troublant et addictif.
L'écriture, simple, belle, musicale, est un délice. Je ne m'en lasse pas.
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Encore une fois, Murakami m'aura fait pénétrer dans un univers qui se situe tout juste et subtilement en marge de la réalité, un monde où les événements prennent un tournant que rien ne présageait, mais un monde qui a toutes les allures du routinier alors que l'écrit est teinté dans sa simplicité d'une touche de poésie.

Le numéro 2 d'une organisation manifestement criminelle se présente chez le narrateur, le co-responsable d'une petite entreprise publicitaire, pour le questionner au sujet d'une photo utilisée il y a quelque temps pour la promotion d'une compagnie d'assurance, une banale photo de paysage où apparaissent quelques montagnes et plusieurs moutons. L'un de ces moutons semble intéresser particulièrement l'Homme en noir. Notre narrateur sera investi malgré lui d'une mission qu'il ne peut rejeter, une mission qui sera nourrie par sa propre curiosité alors qu'il constate les liens que le décor et le mouton peuvent avoir avec son ami surnommé « le Rat ». Sa quête deviendra le sujet de ce roman.

On aura droit à des personnages succulents, de savoureux dialogues, des descriptions et des expériences hallucinées. On ne sort pas intact de cette lecture.
Lien : https://rivesderives.blogspo..
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J'étais prévenue lorsque je me suis lancée dans la lecture de la course au mouton sauvage, c'est perché! C'était la seconde fois que je m'essayais à un roman de Murakami et j'avais lu qu'il était parfait pour découvrir le style de l'auteur. Il faut dire que j'ai été assez secouée et malmenée en commençant ma lecture mais que j'ai fini par y adhérer complètement.

C'est un livre dans lequel on rencontre à la fois tout et rien et où l'ambiance onirique nous emporte progressivement. J'ai beaucoup aimé cette histoire sans queue ni tête qui fait passer les personnages par toutes les émotions possibles et imaginables. Je me suis laissée entrainer dans cette chasse au mouton, je me suis extasiée sur une belle paire d'oreilles, j'ai papouillé le gros chat péteur, me suis interrogée sur le sens de la vie et j'ai surtout bien veillé à n'autoriser l'accès à aucun mouton, aussi poli soit-il.

J'ai un peu de mal à en parler, en partie par peur d'un peu trop en dévoiler mais surtout parce que je pense que c'est un roman qui se vit plus qu'il ne se lit. Je me suis perdue dans mes pensées un nombre incalculable de fois durant ma lecture, par parce qu'elle était compliquée mais parce que ce que les personnages disaient m'ont fait réfléchir. L'histoire et sa finalité sont au final secondaires face au chemin qu'on effectue durant la lecture et c'est précisément ça qui m'a fait aimer ce livre. C'est une très belle découverte qui aura eu le mérite de me faire sortir des sentiers battus et que je recommande à toutes les personnes qui aiment rêvasser.
Lien : https://cassyown.com/2022/06..
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La course au mouton sauvage est une course insolite, effrénée, vertigineuse, à perdre la laine. J'ai failli me perdre en chemin, mais c'était sans compter sur ma boussole, ce petit grain de folie qui me permet d'aimer les romans de Haruki Murakami, de m'y perdre avec une joie presque enfantine.
Si on parle de chemin, ici on est à mi-chemin entre le réel et l'imaginaire, ou plus exactement entre le réel et la magie, et c'est ce que j'aime particulièrement dans certains romans, à condition que cela m'entraîne dans un voyage où sur ce fil tendu entre ces deux mondes je deviens funambule et surtout à condition que je crois à l'histoire même si elle est totalement déjantée, à tel point que je n'ai plus le choix, le seul choix d'avancer, surtout ne plus reculer, suspendu à ce fil qui me donne brusquement une sensation d'apesanteur qui me délivre des malheurs du monde. Je vous avouerai aussi que j'ai une préférence pour les situations où je ne pas tombe de ce fil...
Ici j'y ai cru jusqu'au bout, même si mes pieds ont tremblé sur le fil, même si le faux-pas n'était jamais loin...
Dans ce roman de Haruki Murakami qui n'échappe pas à la règle propre à beaucoup de ses textes, on y trouve pêle-mêle : un narrateur à la recherche d'un mouton d'une variété totalement inconnue, une girlfriend aux oreilles enchantées, un chauffeur capable de réciter 32 décimales de pi, un homme-mouton, un autre qu'on appelle le Rat, un chat qui s'appelle Sardine, des pénis de baleine, un virage dans une montagne... Oui je sens à vos sourcils ébahis et effrontés qu'il y a quelque chose qui vous turlupine dans ce propos à la Prévert. Allez, j'ai deviné, c'est le chat qui se nomme Sardine... C'est bien cela ? Ah ! je commence à vous connaître... Avouez que c'est provoquant tout de même... ! Il faut bien sûr remettre tout ceci dans son contexte...
Mais revenons à l'intrigue, car cette déambulation mélancolique prend vite les allures d'un thriller, un thriller certes, mais un thriller au bord du fantastique..
Le narrateur, un jeune cadre publicitaire de Tokyo, m'est apparu fort sympathique. Sans doute parce qu'il est jeune, la trentaine, séducteur, sûr de lui. Bref ! L'archétype de l'homme moderne parfait, lisse, presque invisible, qui nous plaît tant, nous autres lecteurs, âmes romantiques et sensibles, épris de vertiges et de vagabondages... Ah ! Il aime cependant l'insolite : il est tombé amoureux d'une jeune femme en raison de la seule fascination qu'il a pour ses oreilles... Brusquement cette routine confortable et qu'on ne peut qu'admirer, envier même, va se briser... Brusquement, surgit ici l'impossible, le caillou dans la chaussure, la faille dans la maille... Un homme tout de noir vêtu, se revendiquant d'une d'organisation d'extrême-droite lui rend visite dans l'agence. Il voudrait connaître l'origine d'une photo utilisée pour une communication destinée à une compagnie d'assurance-vie : un mouton dans une prairie, avec en arrière-plan un paysage de montagne. La photo semble ancienne. C'est plus qu'une question, c'est une menace avec un ultimatum. le narrateur n'a pas le choix, et nous non plus, alors nous le suivons, avec sa girlfriend et ses oreilles inspirantes...
J'ai adoré le ton de ce texte à la fois désinvolte, faussement ordinaire, inventif, drôle par moment, cynique, envoûtant au final, où se jouent dans l'envers du décor les destins de personnages égarés dans le propre rôle qu'ils doivent endosser.
J'ai aimé cette jeune femme aux oreilles fascinantes, elle semble comme diaphane, presque invisible, une sorte de personne que le narrateur identifie à ses seules oreilles et qui pourtant permet d'enchanter le roman, de lui donner cette légèreté propre à l'amour et aux rêves, propre à certains paysages du Japon, elle devient brusquement capable, comme par un mystère qui l'habite, de deviner les choses qui peuvent survenir, faire venir à elle des secrets qui tiennent à l'enchantement. Cette fille a un don merveilleux, le don d'attirer les choses à elle. J'ai trouvé étrange que le narrateur l'appelle ainsi, parle d'elle en disant « sa girlfriend ». On pourrait s'en moquer, j'ai trouvé cela tendre au fur et à mesure que s'accomplissait le récit.
Voyager dans ce roman, c'est savoir ne pas choisir entre le bien et le mal, entre la raison et l'absurde. Ici d'ailleurs les frontières sont ténus et peuvent changer d'une page à l'autre. Et puis un jour, la fragilité de certains personnages effritent les carapaces, les murs, les cornes de mouton, donne brusquement du sens à l'existence. C'est peut-être cette fragilité qui donne une préférence à certains d'entre eux pour continuer d'écouter les cigales en buvant des bières plutôt que d'aller vers le pouvoir absolu.
Se perdre dans ce roman, c'est côtoyer le monde de personnages qui sont peut-être déjà morts ou n'ont peut-être jamais existé. Alors, revenir dans le monde des vivants devient pour le narrateur d'une banalité et d'un ennui suprême. Mais cela est sans importance. Ce qui compte, c'est le chemin qui aura permis ce voyage.
Ce roman ressemble à ce papillon qui se pose un instant sur le sein nu de cette jeune femme allongée dans la lumière du matin, juste après l'amour. C'est à la fois réel et magique.
Revenir d'un roman de Murakami, c'est redescendre d'une montagne, c'est remonter à la surface d'une eau profonde, avec l'exigence de devoir respecter les palliers de décompression, sauf à accepter de perdre pied à jamais...
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Un livre envoûtant, mystérieux et contemplatif, où on retrouve tout ce que j'aime chez Murakami. J'aime l'impression qu'il m'a donnée de toucher à une vérité profonde mais cachée, comme un rêve qui s'efface de la mémoire dès qu'on se réveille. Quel maître !
Lien : https://www.marionjoceran.fr..
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J'ai lu ce roman (qui était depuis très longtemps dans ma PAL) suite à cette citation dans l'effet Larsen de Delphine Bertholon (https://www.babelio.com/auteur/Delphine-Bertholon/49750/citations/2183517), je voulais en savoir plus sur le personnage "mannequin-oreille")

Le narrateur est un jeune homme de 29 ans ; il nous raconte sa rencontre avec sa « Girlfriend » comme il l'appelle. Ce jeune homme vient juste de divorcer. Il est publicitaire dans une agence, son ami rencontré à l'université est son associé. Un jour un homme inquiétant fait son apparition dans leur agence de pub et menace à mots à peine couverts les deux hommes. le sujet de discorde est une photo qui est parue par le biais de l'agence de pub. Sur cette photo, figure un paysage d'Hokkaïdo mêlant nature moutons, nuages etc.
Le narrateur est « convoqué » par un homme étrange qui le somme de retrouver un mouton bien particulier, présent sur la photo. Commence alors pour le héros (sans nom) et sa "girlfriend" (sans nom également) une étrange course qui les emmène en Hokkaido puis dans une montagne encore plus éloignée...
Comme souvent, chez Murakami, l'histoire est onirique et empreinte de mystère. Des coïncidences improbables font progresser les deux personnages dans leur quête.
Un moment très dépaysant...lecteurs aimant la vraisemblance s'abstenir...amateurs de surnaturel bienvenue ...
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