Assez déçue par ce petit ouvrage trouvé à la médiathèque dans le cadre de la "découverte de la littérature asiatique" ... La 4ème de couverture promettait l'étonnante immersion dans un commerce assez étrange de jeunes lycéennes à la manière d'
Andy Warhol.
Pour la découverte d'un fait de société propre au Japon et franchement déroutant, pari réussi ! A travers le récit de la journée d'Hiromi nous approchons du quotidien de ces toutes jeunes filles qui, en mal d'un sac à main griffé ou d'une nouvelle bague pour partir à la plage, décident de laisser des messages à des hommes en mal d'amour, voire même de partager un moment intime avec des hommes en mal de raison et de bon fonctionnement psychologique ... Bref une longue traversée de l'horreur, avec cette innocence bouffée par la consommation galopante sur l'hôtel du sordide ... Assez affreux en somme, franchement affligeant surtout ... Ces jeunes filles sont de bonnes familles, elles semblent équilibrées et bien entourées, et pourtant elles acceptent n'importe quoi pour un sac de luxe ou la dernière lubie mode du moment. Je ne connais que trop peu ce pays pour arriver à tirer quoi que ce soit de cette lecture, et j'avoue avoir beaucoup de mal à comprendre un tel fléau. Mais au moins le livre a le mérite d'en parler et de faire réfléchir.
Pour le côté
Andy Warhol par contre on repassera ! L'auteur,
Murakami Ryû, mêle dans sa narration les discussions de ces jeunes filles, les pensées d'Hiromi mais aussi les conversations des gens qu'elle peut croiser, les paroles des musiques qu'elle entend, le son de la télévision qui se trouve à proximité d'elle ... Et j'en passe ... Et franchement cela m'a semblé à chaque fois à la fois pénible et inutile. Tout ceci est fondu dans la trame du récit et du coup c'est souvent déroutant et puis ça gêne vraiment l'ensemble selon moi. Voici un effet de style pour faire du style et dont je me serai volontiers passée !
Allez, au suivant !