Le Cricket Club des talibans

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Directement inspiré par l'intrigue du film Lagaan dans lequel une femme (anglaise) apprend à des villageois à jouer au cricket en prévision d'un match contre le colonisateur anglais cruel et sanguinaire, ce roman est parfois gentiment cousu de fil blanc, mais toujours agréable.
Un remake afghan d'un chef d'oeuvre indien nommé aux oscars en 2002, Bollywood s'exporte plutôt bien dans tout le sous-continent indien.

Kaboul, 2000. La nouvelle loi islamique impose aux femmes de se voiler. Rukhsana, jeune fille intrépide et rebelle a du mal à accepter . Depuis un séjour en Inde, elle sait jouer au cricket ; or, les autorités ont décidé d'organiser un tournoi de cricket et d'envoyer l'équipe gagnante en Afghanistan afin de se perfectionner. Rukhsana va ruser et monter à l'aide de ses cousins une équipe de cricket.
L'histoire est intéressante, cette jeune fille qui ne veut pas que l'on rogne sa liberté est toute en énergie, enthousiasme, grande force. L'écriture est alerte et se lit très facilement ; peut-être la technique elle-même du cricket est - elle un peu rébarbative ; pour une ignare du jeu comme moi , les passages ont été lassants (seul bémol) ; sinon je pense qu'il est important de réaliser ce que subissent certaines femmes dans le monde.

Super roman, traduit de l'anglais (Inde), la vie d'une jeune fille afghane qui raconte sa vie sous la burqua " quelques mètres de tissu, lisse, fragile et souple, d'un bleu clair métallique, devinrent notre prison"... Afghanistan, Kaboul en 2000 sous les talibans, "le vent souffle des montagnes il apporte dans son sillage une poussière ocre et râpeuse, hormis les moineaux, on ne voyait guère plus d'oiseaux à Kaboul". Les arbres ont été abattu, la guerre avec les Soviétiques a laisse sa trace sur toute la ville, " les maisons étaient partiellement détruites ou réduites l'état de décombres". Les façades sont criblée par des balles, les tuiles vertes n'étaient plus que des tessons, des bâches en plastique ou des planches de contre-plaqué bouchaient les fenêtres. Rukhsana, héroïne de ce roman, nous montre Kaboul, sous l'emprise des talibans : "la place des femmes est dans la maison ou dans la tombe", tels message effrayant a été affiché sur les murs du Ministère. Les talibans avec la police religieuses sont instauré leurs règlent partout dans cette ville. Ils ont mit les "cagoules grillagées" sur toutes les femmes . le gouvernement islamique impose sa férules à la population, pratiquement tout est interdit, journaux, distraction, jeux. Si un jour, "Conseil suprême souhaite promouvoir le cricket en Afghanistan Tous les afghans peuvent se présenter au tournoi et ils enverrons une équipe gagnante au Pakistan" C'est un super chance de quitter le paye à tout jamais, pour échapper aux talibans.