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Maurizio, un enfant confié à ses grands-parents, s'initie auprès deux amis, Giulio et Franco, aux rites de la communauté de Cabras, ville de Sardaigne. L'usage d'un « nous » incantatoire qui remplace le « je » donne au courage la force de la raison. La fondation d'une deuxième paroisse mettra en péril l'unité des Cabrassiens. Franco, un des deux amis de Maurizio, fait partie de l'autre paroisse. La célébration de Pâques révélera le conflit entre les deux paroisses. Mais le péril évité les amis vont pouvoir reprendre leurs jeux. Cette expérience renforcera leur propre identité.
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A Crabas un petit village côtier de Sardaigne, Maurizio passe son été chez ses grands-parents comme à l'accoutumée. Agé de dix ans, il profite de ces deux mois pour jouer avec Giulio et Franco. A Crabas, il aime quand passée une certaine heure les vieux sortent les chaises devant les maisons pour raconter des histoires anciennes peuplées d'âmes. Mais surtout, il appartient à ce "nous" par lequel les gens de ce petit village se désignent et s'expriment. Une entité, une communauté solidaire qui l'inclue aussi et où le "je" n'existe pas. Village où la religion est importante, les saints patrons des agriculteurs ou des pêcheurs sont respectés comme les fêtes. Crabas se divise lorsque qu'il est décidé la création d'une nouvelle paroisse. L'unité n'existe plus, chacun défend sa paroisse et l'amitié des trois amis en est affectée.

la suite sur :
http://fibromaman.blogspot.fr/2013/01/michela-murgia-la-guerre-des-saints.html
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LA GUERRE DES SAINTS de MICHELA MURGIA
Je ne peux que vous conseiller ce petit livre tendre et drôle. Un village de Sardaigne déchiré par la création d'une deuxième église! La lutte n'est pas comme dans Don Camillo les rouges contre la calotte mais une lutte entre saints le tout sous l'oeil d'un garçon de la ville en vacances. Très bon.
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Un très agréable court roman, histoire de passage, d'ancrage et de construction de la mémoire.
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« Les meilleures choses dans la vie, ce sont les plus simples ». Et, pour un enfant de dix ans, qu'y a-t-il de plus délicieusement simple que les vacances d'été ? Embarquement immédiat pour Crabas, un petit village de Sardaigne, où Maurizio retrouve ses copains Giulio et Franco pour faire les quatre-cent coups.

Le premier tiers de cette petite nouvelle d'à peine 90 pages pose le décor, enchanteur. Les rues baignées de soleil dans la journée, dont les anciens et leurs contes fascinants reprennent possession dans la fraîcheur du soir ; le plan d'eau et ses roseaux, où les trois garçons passent le plus clair de leur temps à chasser les oiseaux ; l'église, son jardin et leurs mystères... La plume de Michela Murgia est légère et nous transporte sans mal dans son village natal. Ses descriptions sont efficaces, précises, jamais rébarbatives.
Puis vient l'action.
L'action, c'est quand le petit groupe décide d'explorer le canal d'écoulement des eaux de pluie à la base de l'église, dans l'espoir de découvrir un accès aux souterrains du château censé s'être trouvé là au moyen-âge. Une aventure comme l'on en a tous vécu et comme l'on ne peut en vivre qu'à cet âge. Et ça marche du tonnerre. Le lecteur descend, avec les trois intrépides, dans ce petit boyau n'ayant rien d'extraordinaire, retient son souffle avec eux... C'est bluffant d'efficacité. Évoquer la suite serait gâcher la surprise, mais il va sans dire que comme toute aventure de jeunesse, celle-ci s'avérera truffée de fausses bonnes idées.

La seconde moitié du récit s'attaque à ce dont parlait la quatrième de couverture : la création d'une seconde paroisse au sein de Crabas. Le village se retrouve donc artificiellement coupé en deux et, comme toujours dans ces cas-là, l'affaire ne tarde pas à prendre des proportions grotesques, moins par dévotion que par orgueil. Et aussi jeunes soient-ils, les trois amis ne sont pas épargnés par ces rivalités nouvelles... Moins rythmée, moins intéressante, cette partie-là s'étire en longueur jusqu'à l'inévitable affrontement entre processions religieuses redonnant tout son souffle à l'histoire. Et que dire de la « bataille » finale, qui, tout en restant verbale, n'en est pas moins carrément épique, sublimée par le talent de l'auteure ?

La guerre des saints, c'est une histoire de vacances, d'amitié, de passage à l'âge adulte, de traditions et de changement, dans un tourbillon pittoresque que l'on n'a pas envie de quitter.
Oui, la lecture est courte, mais le dépaysement est là. Un vrai coup de cœur !
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Lu après le très bon Accabadora, ce livre m'a laissé sur ma faim. Je l'ai trouvé beaucoup plus léger qu'Accabadora, l'intrigue étant elle-même beaucoup moins intéressante à mon avis. Alors oui, je ne suis pas Sarde donc la place des luttes entre paroisses me laisse un peu de marbre, je l'avoue.
Ceci étant l'écriture de Murgia est toujours très plaisante.
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Un deuxième roman de Michela MURGIA plus modeste moins romanesque que le premier "Accabadora".
Au sein d'une bourgade la création d'une nouvelle paroisse divise les habitants et quelques adolescents, servants de messe. Ils étaient jusqu'alors amis le resteront-ils ? L'auteur sait faire monter la tension lors de la procession du jour de Pâques...

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Titre italien: la rencontre;
En vacances chez ses grands-parents, Maurizio, fils unique, retrouve Franco et Giulio, ses frères de jeux, de genoux écorchés, de pièges pour oiseaux.
Là, il découvre ce que recouvre le mot "nous" Il ne s'agit pas du pronom pluriel usuel mais il montre l'appartenance à une famille de coeur.

Il s'agit là d'un récit assez court qui a l'avantage de faire vivre des traditions sardes mais le style narratif m'a laissée sur le bord;
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Les frontières invisibles d'une éventuelle extranéité

« … naître de la même mère n'a jamais apparenté quiconque, pas même les chats ». En effet, les « nous » sont toujours des construits sociaux. Ici le « nous » de l'enfance, des copains, « Nous avons joué dans la même rue », les « nous » du village et même, ironiquement, les « nous » des adorations, des idolâtries catholiques…

Mais le « nous » rencontre d'autres « nous », « Pour la première fois, il se rendit compte qu'il pouvait exister des pluriels différant du seul auquel il avait le sentiment d'appartenir jusqu'à cet instant-là ».

« Nous », des pluriels pesant sur les un-e-s et les autres, des pluriels sous les regards de ces trois jeunes adolescents au village sarde.

Dix chapitres et un épilogue. Un roman malicieux et une interrogation sensible sur les imaginaires, sur les traditions. le temps des rêves et des aventures. Et une douce mélancolie anticléricale.

Sans oublier que « la solitude des enfants d'immigrés est celle des orphelins sans deuil »
Lien : http://entreleslignesentrele..
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Le titre original est L'incontro, autrement dit La réunion (merci Google traduction!).


Je l'ai moins apprécié que son dernier, qui a été une véritable découverte pour moi et ce pour plusieurs raisons :


Il est trop court ce roman, beaucoup trop court…j'aurais voulu en savoir tellement plus…j'ai l'impression qu'elle nous laisse voir juste une toute petite partie de cet univers, un minuscule aperçu et c'est tout. Je veux plus! C'est affreux de rester sur sa faim ainsi!

J'ai été assez choquée par un passage…quand les parents laissent leur enfant chez ses grands-parents et partent. Que ce soit d'ailleurs les grands-parents qui prennent cette décision, sans réellement laisser la parole aux parents. Et les parents qui se soumettent. Je pense sincèrement que je serais incapable de laisser mon enfant chez mes parents sous prétexte que je déménage loin et qu'il n'aura plus de repères dans la nouvelle ville au début. Cela me fait un peu penser à Accabadora, avec les mères qui vendent leurs enfants à des femmes qui n'en ont pas. Mais j'ai trouvé cela plus violent ici (peut-être parce que la mère dans Accabadora n'aimait pas sa fille)
.

Une fois ces petites récriminations faites, ce fût encore une fois un plaisir de lire cette auteure.


Si j'ai moins aimé l'histoire (l'amitié et les jeux des enfants sont sympathiques, mais pas longtemps), j'aime toujours autant le style…c'est agréable, cela se lit tout seul, j'ai l'impression d'être au soleil, bien au chaud et au coeur même de ce petit village. Et puis l'histoire des deux paroisses est excellente. Je l'ai trouvé très drôle, la formation de ses deux camps, des petites mesquineries, les petits malheurs avec comme apothéose les deux processions qui finissent par se rencontrer sur la place de la mairie ou ils se battent à coups de prières. C'est tout de même très drôle.


J'ai beaucoup aimé la fin. le fait que cela soit les enfants qui font finalement le premier pas les uns vers les autres pour réconcilier le village. C'est un beau petit roman d'apprentissage, avec une belle leçon sur l'amitié des enfants.


Je trouve que l'auteure a tout à fait raison : On se souvient toujours de nos meilleurs amis d'enfance. C'est une amitié sincère naïve et vive. Elle ne dure pas toujours et bien souvent, on prend des chemins différents, mais elle reste tout de même importante.

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Un joli petit roman à lire, qui fait plaisir, moins agréable je trouve qu'Accabadora, mais toujours aussi sympathique! Je le conseille!
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Littérature italienne - Le roman Accabadora de Michela Murgia

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Dans un petit village sicilien
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