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sur 2676 notes
Une innocente jeune fille pauvre est la victime du "je t'aime moi non plus" de deux personnes de noble lignée qui l'utilisent pour attiser mutuellement leur jalousie. le style De Musset est fin, toujours très percutant, certes, il manque parfois de naturel, mais cela fait aussi son charme. Les personnages sont bien caractérisés. La fin est tragique, quoique prévisible à la lecture du titre, quand on y pense. J'aimerais bien voir cette pièce en représentation un jour, si elle se joue encore.
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On ne badine pas avec l'Amour, ce n'est pas la peine de se compliquer ultérieurement la tâche, semble nous dire Alfred, lui, que George Sand abandonna au cours de leur relation tourmentée en Italie, malade, en lui préférant le médecin qui le soignait… En effet, ce n'est pas la peine, et quand on a la chance d'aimer (et d'être aimé en retour de surcroît!), il faut foncer! Point de détours encombrants et inutiles, point de mensonges (à nous mêmes en primis!), il faut accepter ce sentiment tout puissant, non pas comme une condamnation inexorable mais comme une grâce qui nous est faite.
Pièce de théâtre agréable et facile à lire, Musset nous diverte tout en essayant de nous livrer ici quelques secrets sur les hommes, les femmes et l'être humain lui-même! Finale un peu brusque cependant.
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Une belle pièce de théâtre courte. Une préface très intéressante de Frank Lestringant. Un titre qui correspond si bien à l'oeuvre!
Tout au long de la pièce on voit se dérouler le jeu amoureux, or, avec l'amour, on ne joue pas, c'est à cette forme de morale que veut amener Musset, comme une sorte de fable.
Cette oeuvre mérite d'être analysée, elle reprend beaucoup de thématiques comme la religion, la nature humaine, l'amour, les classes sociales, etc... d'autant plus qu'elle me semble indémodable.
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Une triste philosophie de l'amour.
Deux personnes s'aiment. L'une ne croit pas en l'amour. L'autre se sert d'une autre personne pour se venger de sa promise. Une triste histoire. Amours, abus, regret, vengeance, mort. Tout ça dans une pièce de théâtre sympathique à lire.
Aaah, on a tellement envie d'aider Rosette !
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Pièce de théâtre analysée en classe et vue en spectacle. La symétrie avec laquelle ce texte est écrit pourrait en faire une oeuvre rigide... Mais non, loin de là ! Si ma professeur(e) ne nous avait pas fait compter les mots ou les syllabes (je ne sais plus, gros zéro !) des répliques, cette manière d'écrire passait sous silence. Nous vivons une pièce légère, distrayante, agréable, jusqu'au cri de la délaissée, jusqu'au drame... qui nous rappelle, en effet, que l'on a assez joué, que l'amour n'est pas une plaisanterie...
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C'est toujours difficile de donner son avis sur un classique.
Camille et Perdican sont cousins, ils se retrouvent après des années de séparation pour leurs études. Depuis leur plus tendre enfance, le père de Perdican souhaitent les voir mariés.
Camille qui revient du couvent, refuse de se marier et souhaite y retourner. Froissé par son attitude, Perdican fait la cour à Rosette une jeune fille de simple de condition.
Au milieu d'autres personnages un peu fantoches et des dialogues avec une touche d'humour, les jeux de séduction de Camille et Perdican vont se jouer au détriment des sentiments des autres. le sujet est éternel.
Je lis assez peu de pièces de théâtre, mais j'ai passé un agréable moment pour ma première oeuvre d'Alfred de Musset.
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classique / théâtre
Magnifique moment de lecture ...
On ne joue pas impunément avec un coeur innocent ! Telle est la leçon donnée à Perdican et Camille.

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Musset a vu sa premiere piece....sifflée ! mais il s'en moque s'accoche et continue à ecrire pour notre plus grand bonheur car ses comedies sont merveilleuses.Le style est rapide, audacieux comme pour toute bonne comedie celle ci qui m'a fait passer un excellent moment de lEcture !
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La pièce est plaisante grâce aux personnages caricaturaux et drôles que sont les deux ecclésiastiques, surtout portés sur la bouteille, et la vieille gouvernante, sèche comme un coup de trique. Ce doit être un plaisir de mettre en scène les situations comiques générées par ces personnages, même si par ailleurs la pièce présente quelques difficultés, notamment sur la façon d'aborder ce personnage atypique qu'est le choeur.
Mais le vrai coeur de la pièce est la relation entre Perdican et Camille au milieu de laquelle la pauvre Rosette est instrumentalisée à ses tragiques dépens. Entre Perdican et Camille, c'est 'je t'aime moi non plus'. Un coup oui, un coup non. Et au final, c'est Oui mais Non, ce n'est plus possible. Dans ces atermoiements où le coeur n'est pas seul à dicter la conduite de ces jeunes gens car il y a aussi l'orgueil et la pression de l'entourage, on se demande si ces deux-là savent vraiment ce qu'ils veulent et quelle est la réalité de leur sentiment. Perdican débarque au château et retrouve Camille 10 ans après, plein de tendres souvenirs d'enfance qui alimente sa flamme. Mais Camille devenue jeune femme n'est certainement pas la même que la petite fille avec laquelle il battait la campagne. Elle-même a probablement gardé un excellent souvenir de ce passé. Mais ses copines religieuses n'ont pas connu d'expériences très positives avec les hommes, aussi voilà Camille sur ses gardes. D'autant que ce Perdican est capable d'afficher un détachement de mauvais augure, du genre 'une de perdue, 10 de retrouvées' . Et l'amour de Dieu n'est il pas l'amour véritable ? Mais comme rien n'est clair dans la vie, elle se demande avec raison, si à la lumière de l'environnement religieux quelque peu étouffant qu'elle connaît bien, il n'y a pas mieux à faire que devenir aussi sèche que sa gouvernante. Aimer est somme toute si agréable. La pièce se termine par une ultime pirouette, dramatique celle-ci. Les lèvres des deux jeunes gens se sont enfin trouvées mais la mort de la malheureuse Rosette les détachent bien vite, définitivement.
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Les personnages se tourne autour, on ne ressent que très peu le sentiment amoureux entre Perdican et Camille et entre aucun autre personnage. de plus la fin est rapide, baclée, selon moi. On peut comprendre que Musset fait une critique de la religion. Enfin, de cette pièce, on peut en retenir une belle leçon : on ne badine pas avec l'amour. Bonne petite pièce, sans plus ...
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