Je l'ai aimée dés la première minute, pour un tout, pour un rien : un sourire mélancolique, un regard cristallin, une façon particulière de chasser ses cheveux derrières l'oreille, en tournant la tête comme dans un ralenti. Puis j'ai aimé chacune des inflexions de sa voix, son intelligence, son humour, le recul apparent qu'elle avait sur son physique. Par la suite, je l'ai aimée pour chacune de ses failles secrètes, pour son mal de vivre, pour ses blessures sous sa côte de maille. Pendant quelques mois, nous connûmes un bonheur insolent qui nous projetta jusqu'aux plus hautes sphères : celle des moments suspendus, de l'excés d'oxygène et des vertiges.
"Les amis sont les anges qui nous soulèvent lorsque nos ailes n'arrivent plus à se rappeler comment voler." Anonyme
Je sais que pour mériter l'amour, il faut se donner corps et âme, et prendre le risque de tout perdre ... mais je n'étais pas prête a le faire et je ne le suis toujours pas aujord'hui .
C'était si douloureux de la revoir.
En me quittant, elle avait emporté tout ce qu'il y avait de solaire en moi : mes espérances, ma confiance, ma foi en l'avenir.
Elle avait asséché mon existence, la vidant de ses rires et de ses couleurs.
Elle avait surtout étouffé mon cœur, lui enlevant toute possibilité d'aimer à nouveau.
A présent, ma vie intérieure ressemblait à une terre brûlée, sans arbres et sans oiseaux, à jamais figée dans le froid de Janvier.
Je n'avais plus d'appétit ni envie, hormis celle de me cramer quotidiennement les neurones à coups de médicaments pour diluer les souvenirs trop douloureux à affronter.
"Un livre ne prend corps que par la lecture. C'est le lecteur qui lui donne vie, en composant des images qui vont créer ce monde imaginaire dans lequel évoluent les personnages."
" C'est le destin qui distribue les cartes, mais c'est nous qui les jouons. Randy Pausch"
La mort viendra et elle aura tes yeux…
"-Non, çà ne me fait pas plaisir, mais nous savions dès le début que notre histoire ne pouvait être qu'éphémère.Nous savions que nous n'avions pas d'avenir et que nous ne pourrions rien construire ensemble.
-Mais il s'est passé des choses entre nous!
- Bien sûr: nous avons vécu ces dernières semaines une sorte de parenthèse, mais nos deux réalités sont irréconciliables. Tu vis dans le monde réel, moi je ne suis qu'une créature imaginaire."
" Le coeur, cet organe qui nous relie à la vie, presque magique : 100 000 battements par jour, 36 millions par an, plus de 3 milliards en une seule vie. Tout ça pour une pompe sanguinolente qui paraissait si fragile. "
"Il n'avait peut-être plus de travail, plus de maison, plus de voiture.
Mais il lui restait Carole.
Il avait tout perdu.
Sauf l'essentiel."