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3,02

sur 1835 notes
Je me suis arrêté au premier chapitre...
Le deuxième chapitre a eu raison de moi.
C'est pas faute d'avoir essayer, j'ai commencé à lire le bouquin 3 fois... j'ai dû m'y remettre à 3 fois, la 4eme était de trop.

Livre difficile a lire pour ma part, peut-être trop soutenu en terme de langage, difficile à suivre...
Je ne recommande pas, alors que le titre était prometteur, ça me donnait envie découvrir ses trois femmes.
Mais j'ai abandonné, lâchement je sais, mais difficile à continuer pour ma part.
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Je ressors mitigée de cette lecture, je ne m'attendais pas à ça. J'ai aimé le style de l'auteur mais j'ai trouvé beaucoup de longueurs dans ces textes.
Le premier nous raconte l'histoire d'une femme puissante qui revient chez son père pour sauver son frère. le second est placé du point de vue de l'homme, un homme triste et accablé, qui tente de comprendre sa femme, ce récit m'a mis male à l'aise à plusieurs reprises. Et enfin le troisième a pour sujet une femme qui tente de survivre grâce à sa fierté d'être elle même.
Ces trois femmes ont donc la puissance de changer leur destin et celui de leurs proches; c'est parfois entre les lignes.

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Si la première partie du livre est prenante, servie par un style qui crée une atmosphère suffocante renforçant le propos, le reste est plus inégale.
Une seconde partie absconse, d'un style inutilement ardu, avec des phrases longues qui nous perdent : un supplice et beaucoup d'ennui !!!
Une troisième nouvelle plus facile de ce point de vue et qui permet de garder en soi, au moment de fermer le livre, le magnifique et très touchant personnage de Khady Demba.
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Impression mitigee de mon cote avec cet ouvrage d'une auteure que je decouvrais.De bons passages mais un ensemble decevant,un peu longuet malgre le format court de ce livre de moins de trois cent pages.Le pitch etait interressant et l'idee de depart bien trouvee neanmoins. A lire pour decouvrir cette auteure.
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"Trois femmes puissantes"...
... ou trois moments de vie, trois tranches de destins qui permettent à Marie NDiaye de brosser le portrait de femmes noires qui, chacune à sa manière, oppose au malheur, à la malchance, à la violence d'un monde de domination masculine, sa force et son courage.

Norah a toujours vécu en France, où elle exerce la profession d'avocate. Elle vit depuis peu avec Jakob et leurs deux filles respectives, âgées de cinq ans. A la demande de son père, reparti vivre au Sénégal avec Sony, le frère de Norah, alors qu'ils n'étaient encore que des enfants, elle se rend à Dakar. Elle y découvre que ce frère, choyé et gâté par un père qui n'a jamais juré que par son garçon, a été incarcéré à la prison de Reubeuss pour le meurtre de sa belle-mère. Ce séjour au Sénégal ravive chez Norah la douleur provoquée par l'abandon paternel et par la séparation d'avec Sony. En se réveillant, ses vieux démons l'amènent de plus à s'interroger sur ses choix de vie, sur les angoisses avec lesquelles, en tant qu'adulte, elle n'a toujours pas fini de se colleter.

Fanta a quitté son poste de professeur et son Sénégal natal pour accompagner son mari Rudy qui, renvoyé du lycée de Colobane où ils enseignaient tous deux, a voulu tenter sa chance en Gironde, d'où il est originaire. Ils vivent ainsi depuis cinq ans dans une maison de la campagne bordelaise. Ou plutôt ils vivotent : Rudy supporte difficilement son dernier travail en date, qui est de surcroît mal payé. Quant à Fanta, lorsque leur fils Djibril est à l'école, elle végète, seule, dans un foyer conjugal triste et isolé. Elle n'a en effet jamais pu trouver de poste en France. Rudy abrite en lui des démons dévastateurs que les frustrations causées par sa situation actuelle l'empêchent de vraiment maîtriser. Il craint par-dessus tout que Fanta le quitte, et se montre instable, égaré, voire parfois violent.

Khady Demba a été chassée par la belle-famille qui l'hébergeait depuis le décès de son mari. Démunie, ne possédant que quelques billets en poche, sa route croise celle d'aspirants à l'émigration clandestine. Elle échoue finalement dans un village perdu du désert sénégalais, où elle est prostituée par la tenancière du bar local.

Ces trois récits se suivent sans transition, vaguement reliés par des correspondances plus ou moins évidentes, par certains détails qui se font écho mais ne leur permettent pas vraiment de se rejoindre. Leur point commun le plus flagrant réside dans la dignité et la volonté farouche de ces femmes qui, face aux coups du sort, ne baissent pas les bras, refusent l'humiliation. Quand Norah trouve sa force dans son application à maîtriser son quotidien, à préserver son indépendance financière, Fanta oppose au déséquilibre psychique d'un mari qui l'a cloîtrée dans une existence morne et frustrante son mutisme et son impassibilité. Quant à Khady Demba -celle dont la résistance est sans doute la plus émouvante-, qui subit des situations avilissantes, qui endure des souffrances physiques, elle garde en elle une telle conviction de sa singularité, de son importance en tant qu'individu, qu'elle lui permet de s'adapter au pire avec une sérénité et une énergie incroyables.

Marie NDiaye nous introduit dans la vie de ses héroïnes armée d'un style imagé, soigneusement travaillé, qui se mue parfois en longues phrases tortueuses. Sans doute trop longues et trop tortueuses, puisque la complexité à mon avis inutile de certains passages m'a quelquefois détachée du récit. C'est dommage, car sans cela, la lecture de "Trois femmes puissantes" aurait été un moment presque parfait !
La richesse des personnages, cette façon de lier des histoires sans réel début ni fin, comme si elles s'inscrivaient dans une continuité, alors qu'elles n'ont a priori rien en commun, m'ont en effet beaucoup plu.
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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L'expression « femmes puissantes » est tellement galvaudée aujourd'hui que l'on pourrait presque oublier qu'on la doit à l'écrivaine Marie Ndiaye. Et quelle écrivaine ! Elle manie la langue avec une justesse et une précision époustouflantes. Dans cet écrin ciselé, mais débarrassé de toute mièvrerie de style, prennent chair les principaux personnages de ce livre : Norah l'avocate, Rudy Descas le prof déclassé et Khady Demba la jeune veuve poussée à l'exil.
La construction complexe et surprenante du roman ajoute au mystère des personnages englués dans un présent le plus souvent fantasmé et qui se délite à chaque tentative déployée pour en saisir le sens.
Norah, accourue auprès d'un père manipulateur, égoïste et dominateur, met plusieurs jours pour comprendre ce qu'il exige d'elle tandis qu'il lui semble perdre le contrôle de sa propre famille recomposée-décomposée. Rudy, au terme d'une nouvelle dispute conjugale et d'une énième bourde professionnelle, erre par une chaude journée en essayant de mettre fin aux mensonges qui ont englouti sa carrière de jeune prof promis à un bel avenir universitaire. S'il ne veut pas perdre son épouse Fanta qu'il a entraînée loin du Sénégal pour mener une vie médiocre, il doit affronter la vérité. Quant à Khady, son existence bancale chavire avec la mort de son mari et elle se trouve, malgré elle, jetée sur la route périlleuse de la migration.
L'introspection à laquelle se livre chacun des personnages nous happe, nous étourdit, nous saoule avant de nous refouler sur la terre ferme d'un horizon brusquement débarrassé de ses mirages. le roman pénètre en nous physiquement – la moiteur des nuits étouffantes, la brûlure d'un jour caniculaire, la poussière d'un taudis – dans un parallèle étrange avec les faiblesses physiques supportées par les personnages : mictions soudaines pour Norah, douleurs hémorroïdaires pour Rudy, infection lente pour Khady. La somatisation des conflits vécue par les protagonistes du roman semble envahir le réel, le dérèglement des corps allant de pair avec la dureté de l'environnement.
Roman de l'égarement, Trois femmes puissantes parle surtout de la reconquête de soi et de la dignité retrouvée. Ici, la femme puissante n'est pas une femme de pouvoir ou d'influence, mais un être en butte à la veulerie des hommes, à leurs mensonges, à leurs dérobades et qui choisit de garder la tête haute, même dans un combat perdu d'avance.
Marie Ndiaye allie classicisme de la langue et force de conviction pour offrir au lecteur un grand roman.
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Trois nouvelles, qui chacune porte un récit poignant qui se révèle petit à petit, par ellipse, depuis le point de vue d'un des personnages. Trois nouvelles qui ont en commun des itinéraires personnels entre l'Afrique et l'Europe, entre l'Europe et l'Afrique. Norah, Fanta et Khady Demba, femmes puissantes chacune à leur manière, se débattent entre pression familiale et sociale, conflits de loyautés et combat quotidien pour leur survie.
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Quelle déception, 50 pages top, le style me plait, les phrases longues comme des randonnées en montagne ou une marche en centre-ville un jour de soldes, au choix, mais qui guide l'esprit sans le lâcher. Une prouesse, pas pompeux, et pour ça, respect. Une première nouvelle qui monte en puissance. Je me dis que j'ai enfin une histoire que j'aurais plaisir à retrouver. Et pouf, la nouvelle s'achève sur "quoi? C'est fini là ? Et c'est tout ?". Et les deux autres suivent, sans rupture de rythme et là, ça devient long. Ajoutez deux trois cuillères de personnages plus ou moins antipathiques et l'affaire est pliée.
Je me dis que c'est peut être moi, que ce n'était pas le bon moment, peut être il faudra que je lui redonne une chance, plus tard.
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Lorsque j'ai lu "La vengeance m'appartient'" j'avais écrit: "Je n'ai pas aimé. Je ne suis pas entré dans ces histoires de personnages éthérés. Je n'ai pas aimé l'écriture, c'est lourd, répétitif et confus."
Et ne voulant pas rester sur une impression négative, je me suis promis de lire "Trois femmes puissantes". Chose faite, au trois quarts, je n'ai pu aller jusqu'à la fin. Je réitère ce que j'ai dit, écrit pour "La vengeance m'appartient". le style de Marie NDiaye est à l'opposé de ce que j'apprécie. Il faut s'appeler Balzac, Hugo ou Zola pour oser faire des phrases d'une demi page. Bref une auteure que je ne lirai plus... Quoique....
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Trois femmes puissantes, Norah, Fanta et Khadi. Trois nouvelles racontant une partie de leur histoire.
La première est intéressante malgré des moments où le texte part un peu dans tous les sens, c'est flou, complexe, abstrait. La deuxième est d'autant plus déstabilisante puisque l'histoire de Fanta est racontée par son mari. Aucun dialogue, nous n'aurons jamais l'avis, ni la version de Fanta. C'est ce qui a fait que je n'ai que survoler la troisième partie.
J'ai été déçue, je m'attendais à des destins de femmes luttant contre ce qu'on leur imposait, malheureusement le récit est plat, parfois peu compréhensible. Je n'ai pas su comprendre la subtilité, ni la poésie.
En bref, une réelle déception, je reste perplexe face à ce 'roman'.
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