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Citations sur La Société des belles personnes (64)

Cette fois, il ne lui restait plus rien, pas un centime. La vie pouvait recommencer de zéro ! Il ne savait pas, l’innocent, que lorsqu’on croit recommencer, on ne fait que répéter, et parfois, ce sont de très anciennes histoires.
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Port de Naples, le 19 septembre 1952. La mer rougissait en voyant approcher le soleil. Il devait être dix-huit heures. Il était assis sur une bitte d’amarrage. Il portait de beaux vêtements, ceux de sa splendeur égyptienne. C’était son seul trésor, ces quelques habits de riche, une chemise de soie, un léger pardessus de laine douce, douce comme la voix de cette femme, une prostituée qui s’est approchée de lui.
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Elle a dit " Souviens-toi qu'au moment de ta naissance tout le monde était dans la joie et toi dans les pleurs. prends exemple sur ton père. Fais en sorte qu'au moment de la mort, tout le monde soit dans les pleurs et toi dans la joie."
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Le "Samedi noir" avait démontré une fois de plus que le peuple égyptien, placide et soumis, n'était qu'eau dormante dans le cratère d'un volcan.
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Elle avait compris que la plus grande des solitudes ne pouvait être compensée que par la plus grande des libertés.
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Les psys disent toujours le contraire de ce que vous pensez, histoire de justifier leur salaire.
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La vie, c'est une bonne affaire, la preuve, c'est qu'on nous la donne pour rien
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« Une fois par mois, c'était institué, ils retrouvaient leur groupe de vengeurs dans l'arrière-salle d'un café de Ménilmontant. Ils étaient de moins en moins nombreux. Le groupe avait fondu. De la cinquantaine de rescapés qui se réunissaient en 1947, il n'en restait guère plus de vingt. Ils cédaient l'un après l'autre, c'était inéluctable, aux sirènes des institutions établies. Les uns s'engageaient au parti communiste ou dans les syndicats, "pour poursuivre la lutte", prétendaient-ils. D'autres choisissaient le combat sioniste et disparaissaient, parfois en émigrant en Israël. Et puis, il y avait ceux qui, lentement, sombraient dans la normalité, qui se mariaient, faisaient des enfants, recherchaient un emploi stable et tentaient de se fondre dans la masse. Paulette se moquait de ceux-là, leur prédisant un jour ou l'autre la résurgence explosive de leurs passions étouffées. » (pp. 366-367)
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Depuis qu’ils savent écrire, il est interdit aux Juifs de détruire un texte où est inscrit le nom de Dieu, c’est dire qu’ils ne peuvent pratiquement en détruire aucun, tant tous les textes en sont pleins. Alors, il existe des endroits dans les synagogues, des greniers, des sortes de mansardes, appelées guénizah, où l’on fourre les vieux textes en attendant de les enterrer selon le rituel. Car l’écrit est un vivant et, lorsqu’il meurt, c’est-à-dire quand il perd son usage, il mérite le même hommage que l’on réserve aux humains décédés.
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Tu as l'avantage sur la colère quand tu te tais.
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