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3,86

sur 256 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une pépite.

La première partie est atypique. La première partie concerne Erik qui part sur l'ile de Saint Barthélémy. On se demande quel est le rapport avec les personnages du tome précédent, mais ce n'est qu'une question de patience. La partie est un peu longue, certes, sauf que j'étais déjà absorbée par ma lecture.

Ensuite, tout s'emboîte correctement. C'est extrêmement bien assemblé.

Les personnages sont toujours autant attachants. leurs personnalités et leur psychologies sont travaillées.

Le point de vue historique est exceptionnel. Recherché. J'avais l'impression d'être au 18ème siècle. L'histoire de la Scandinavie est rarement au coeur d'un thriller.

La transition entre les tomes est faite avec finesse et intelligence.
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Quand le vice et la cruauté vont au-delà de tout entendement, protégés par l'inaction du pouvoir corrompu et décadent, la nausée guette. Quand la folie des hommes sert de prétexte pour dresser une fresque historique qui fait bien plus que compléter le premier volet. Quand tout espoir est souvent vain pour ceux qui ne sont rien. Nous avons là un roman historique complet aux intrigues habilement croisées et où l'on s'attache aux personnages (enfin, pas tous, heureusement...). Vivement le troisième volet, 1795, que je vais m'empresser de dévorer!
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Après 1793, le tome 2 de cette série historique m'a beaucoup plu. Moins glauque que le premier tome, l'histoire se déroule avec moins de scènes violentes, j'ai mieux apprécié le développement des personnages qui deviennent plus intéressant. J'aime la façon dont Niklas Natt och Dag ( mon dieu quel nom imprononçable pour un français!) fait s'emboiter les destins des uns et des autres comme une boite de cubes qui s'unissent pour former une nouvelle image, loin de gêner ma lecture, j'attends les surprises. le cadre historique de la Suède de l'époque n'est pas réjouissant, pauvreté, insécurité, déviances en tout genre, il faut s'accrocher jusqu'au bout.
Instructif et palpitant, j'attaque le suivant: 1795!
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Vous aimez les polars historiques?
Noirs, très noirs…

Alors foncez sur ce roman incroyable de l'auteur suédois Niklas Natt Och Dag qui vous fera plonger dans les bas-fonds du Stockholm du XVIIIe siècle.

Des histoires de crimes odieux emmèneront le héros (un vétéran manchot!), Jean Michael Cardell, à travers les quartiers crasseux et mal famés de Stockholm, où les habitants sont oubliés des autorités.

Ce roman a été un vrai coup de coeur et une très belle découverte.
L'auteur a une plume incroyable, et nous livre de sordides histoires, violentes et puissantes, que les amateurs de polars noirs historiques apprécieront.
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Autant j'ai adoré 1793 avec sa noirceur et son côté effrayant, autant je n'ai pas eu la même impression avec 1794.
J'ai trouvé que Cardell notre personnage principal, était moins touché par l'enquête.
L'intrigue en elle-même est intéressante, mais on sait beaucoup trop vite qui a commis cet acte ignoble et j'ai trouvé que du coup Cardell baisse beaucoup trop vite les bras. Et la fin du livre pour moi a été bâclé.
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En refermant 1793, j'avais le coeur brisé et je m'étais promise de ne pas lire 1794.

Et puis j'ai découvert que dans ce tome, on rencontrait le frère de Cécil Winge et je me suis précipitée pour l'acheter 😄 et je ne le regrette pas !

Quel roman ! J'ai là aussi terminé avec le coeur en miettes (j'ai compris qu'avec cet auteur il ne pourrait en être autrement), mais avant cela, j'ai traversé une épopée incroyable.

L'auteur est très fort pour nous raconter des histoires glauques où rien (ou à peu près) ne se termine comme on l'espère. Ses personnages sont autant en souffrance que le lecteur.
Mais c'est maîtrisé, intelligent, superbement écrit. C'est presque une leçon.

Alors Emil Winge n'est peut-être pas son frère, mais c'est un personnage fort intéressant ❤

Si vous voulez lire du thriller de très haut niveau, lancez-vous dans cette trilogie, c'est incroyablement bon (mais n'ayez pas peur de vivre des émotions fortes).

Et maintenant, je me lance dans 1795 !
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Mi-2021, j'avais beaucoup apprécié 1793, le premier roman de Niklas Natt och Dag.  J'avais cependant été déçue qu'un des personnages principaux décède à la fin du roman tant j'avais apprécié les méthodes de ce duo d'enquêteurs atypiques. 

Quand j'ai entamé la lecture de 1794, j'ai pensé que l'auteur avait changé de style, ce roman démarrant par l'envoi d'un jeune homme de 14 ans, cadet d'une famille noble, faire ses preuves à Saint Barthélémy, alors colonie suédoise. 

Des rencontres un peu troubles, la découverte de l'esclavage, ramèneront vite au pays le jeune Erik Tre Rosor, accompagné cette fois de ses nouveaux amis des Antilles.

Une nuit de noces catastrophique s'achevant par la mort de la jeune épouse et l'enfermement de l'époux. 

Une mère éplorée qui veut savoir qui est réellement l'assassin de sa fille ... et nous retrouverons Jean Michael Cardell, agissant désormais en marge de la police municipale de Stockholm, et Emil Winge, le jeune frère de Cecil tout aussi tourmenté que son aîné.

Anna Stina réapparaîtra, elle aussi dans cet opus, et nous permettra de découvrir les dessous peu reluisants  de l'obstétrique du XVIIème siècle.

Bref, je viens de passer une semaine dans ce roman foisonnant, touffu, passionnant, où peu à peu les fils épars du récit se combinent en une fresque complexe qui donne à voir les bas-fonds d'un Stockholm sombre et froid.

1795 sort dans une semaine en France ... je sais déjà que je le lirai   
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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J'avais aimé 1793 et j'ai encore plus apprécié 1794, le deuxième tome d'une trilogie. J'ai attendu dix-huit mois avant de le lire afin d'être dans les meilleures dispositions possibles. Après quelques lectures que j'avais trouvé un peu légères, je me sentais prêt à me replonger dans cette Suède de la fin du XVIIIe, dont l'auteur dresse un si sombre portrait.

L'histoire centrale tourne autour du sort d'une jeune mariée qui aurait été victime des loups lors de sa première nuit de noce et dont le jeune époux s'est envolé. Comme dans le livre précédent, Niklas Natt och Dag nous fait passer par de nombreux détours et l'intrique se développe lentement. On se retrouve d'abord à St-Barthélémy dans une colonie esclavagiste où la Suède profite de ce cet horrible commerce. C'est dans cet enfer qu'Erik Tre Rosor a été envoyé par son père qui veut l'endurcir et l'éloigner de sa belle. de retour à Stockholm on retrouve Jean Michael Cardell, ce boudin invalide que l'on a connu dans le premier tome. Il accepte de mener une enquête sur la mort de la jeune mariée, en réponse à la demande de la mère qui ne croit pas à cette histoire de loups. Dans cette quête il sera assisté d'un complice inattendu et nous retrouverons Anna Stina Knapp, une amie de Cardell, dont la vie est tout sauf un fleuve tranquille.


Comme dans le premier tome, l'auteur décrit avec des images nauséabondes les prisons, les hôpitaux, les auberges et les bas-fonds de Stockholm. Il crée une atmosphère où la violence est omniprésente et où l'on ressent les conditions misérables dans lesquelles sont plongés les Suédois de basse condition. Heureusement, dans cette noirceur il y a aussi des étincelles de bonté et, parfois, des liens d'amitié véritable se créent. L'auteur connaît bien cette époque et il fait des références historiques qui nous donnent le goût d'en savoir plus. L'écriture est parfaitement maitrisée et la traduction de Rémi Cassaigne n'est pas en reste. Les situations et les personnages sont souvent extrêmes mais n'est-ce pas ainsi une façon de s'approcher de la vraie nature des choses. Ces histoires entremêlées et cette galerie de personnages se retrouvent pour une conclusion qui nous invite à lire le tome suivant. Ce que je ne tarderai pas à faire cette fois.
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Nouvelle lecture des enquêtes du boudin et nouvelle plongée dans les bas fonds de la Suède et de Saint Barthélémy. Rien ne nous sera épargné. de la traite des noirs, l'esclavage, la barbarie ou être un enfant des rues en Suède à l'orphelinat, on s'en prend plein la têt et on ne peut pas lâcher ce roman. Âme sensible, abstenez vous, ce roman est une descente aux enfers pleine de machiavélisme et de folie.

Si cette fois, je ne lave pas ma maison de fond en comble, j'en ressors beaucoup plus meurtrie qu'avec 1793, cette fin diabolique, brutale et qui nous laisse dans un doute et une horreur sans nom m'a achevée. Je savais qu'ouvrir ce roman serait comme débuter un match de boxe et j'ai fini ko. Il est difficile de mettre des mots sur ces émotions mais ils ressemblent tous à terreur, angoisse, peur profonde, dégoût. L'auteur exploite une nouvelle fois une perversité humaine terrifiante et il nous la fait conter avec naturel, comme si tout était normal. Il y vraiment quelque chose de pourrie au royaume de Suède et Niklas Natt Och Dag nous le montre avec une aisance déroutante.

La suite devrait arriver prochainement, elle apportera je pense beaucoup de réponses à toutes nos questions et probablement encore beaucoup de noirceur.


Lien : https://loeildesauron1900819..
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Niklas Natt och Dag, écrivain suédois, a écrit pour l'instant 3 livres, 1793 en 2017, 1794 en 2018 … et 1795 en 2019 … mais ce dernier n'est pas encore traduit en français !
Quel dommage !!
La lecture de 1793 m'avait enchantée … « en ce temps là, à Stockholm, on pendait les voleurs et on coupait la tête des meurtriers » et j'avais pris beaucoup de plaisir à découvrir les bas fonds de la ville entre les ponts.
Je viens de reposer 1794, je suis toute retournée … en ce temps là, à Stockholm, on pendait les voleurs et on coupait la tête des meurtriers … une nouvelle année ne laisse pas de répit à tous les braves gens surtout pour ceux qui ont eu le malheur de naître dans le ruisseau car les fortunés comme toujours s'en sortent avec encore plus de bénéfices !
Ce sera donc une trilogie mêlant la petite histoire et le crime.
Car l'auteur nous nous égare pas dans la narration de la grande histoire,
Ce qu'il est arrivé à l'île de Saint Barthélemy, et ce qui firent des suédois est une surprise (1),
Des noms seuls sont cités … baron Reuterholm (2) … Comte Gustaf Mauritz Armfelt (3),
L'auteur excelle dans la description très crue des bas fonds de la ville que ce soit les tavernes, les hôpitaux, les asiles ou les orphelinats.
Les folies d'une caste qui règne sans mesure sur les petites gens sont effroyables, de même les détails macabres sur la délivrance des malheureuses femmes violées et l'espérance de vie de tout ce petit monde.
Messieurs les éditeurs ou mesdames les éditrices nous attendons avec ferveur 1795 !

(1)
En 1784, l'île de Saint Barthélemy est cédée par Louis XVI au roi Gustave III de Suède contre un droit d'entrepôt à Göteborg. Les Suédois font de Saint-Barthélemy un port franc en 1785. En hommage au roi de Suède, le principal bourg de l'île (Le Carénage) est renommé Gustavia vers 1787. Une ordonnance de « Police générale » suédoise légalise l'esclavage à Saint-Barthélemy7 à partir de 1787 en lieu et place du Code noir français ; l'esclavage y est définitivement aboli le 9 octobre 1847.
Ravagée par un cyclone puis par l'incendie de sa capitale en 1852, Saint-Barthélemy n'ayant plus de ressources et ne présentant plus d'intérêt commercial, le roi de Suède et de Norvège Oscar II, après avoir proposé l'île aux États-Unis et à l'Italie, se tourne vers la France. La rétrocession est négociée en 1877 ; par un référendum local, la population se montre quasi unanime en faveur du rattachement (350 pour sur 351 votants). Moyennant le versement de 320 000 francs, Saint-Barthélemy retourne à la France et est rattachée à la Guadeloupe le 16 mars 1878.

(2)
Le baron Gustaf Adolf Reuterholm (1756-1813), était un homme d'État suédois. Il était à l'étranger au moment de la mort du roi, mais une convocation de son ami, maintenant duc régent, le rappela rapidement et, en 1793, il fut nommé membre du Conseil privé et l'un des «seigneurs du royaume». Il parut d'abord enclin à adopter un système libéral et réintroduisit la liberté de la presse. Il l'a fait uniquement, cependant, pour renverser le système gustavien, et a persécuté les piliers du défunt roi avec une petite vindicte qui a excité le dégoût général.

(3)
Comte Gustaf Mauritz Armfelt ( 1757-1814) était un courtisan et un diplomate finlandais-suédois-Russie. En Finlande, il est considéré comme l'un des plus grands hommes d'État finlandais. Ses conseils au tsar russe Alexandre Ier ont été de la plus haute importance pour assurer l'autonomie du Grand Duché de Finlande.
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