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Ce thriller psychologieue est construit sous la forme d'un roman choral, qui, comme tout bon thriller digne de ce nom, ne trouvera son explication qu'à la toute fin.

Mags, avocate à Los Angelès se voit retourner à Londres pour retourner au chevet de son frère Abe, avec lequel elle n'a pas eu de contact depuis plusieurs années. Les retrouvailles sont d'autant plus difficiles qu'Abe est plongé dans le coma, après une chute de plusieurs centaines de mètres.

Si la police penche pour un accident, Mags est moins convaincue. L'histoire d'amour que Judy, la compagne d'Abe prétend vivre avec le frère de Mags est est telle aussi formidable qu'elle le prétend?Quels sont les secrets que cachent les résidents de l'immeuble où habitait Abe? qui a été témoin de la chute?

Ce sont ces questions, et plein d'autres qui traversent ce thriller d'habile facture. Au film des chapitres, nous découvrons plusieurs histoires, aussi émouvantes les unes que les autres, de personnages détruits par la vie et notamment par leur enfance, et le dénouement, particulièrement inattendu, rajoute aux qualité de cette autre histoire que Sarah J naughon conte avec un vrai talent.
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Écrire un thriller psychologique est une chose. En proposer un qui offre une intrigue suffisamment originale, c'est Une autre histoire.

Sarah J. Naughton réussit plutôt bien son affaire, dans ce premier roman, avec une ambiance assez singulière, tout en étant assez typique des thrillers anglais : le calme avant la tempête. Histoire suffisamment surprenante pour ne pas avoir l'impression de relire toujours la même chose. Personnages très caractérisés (et caractériels) pour mettre du piment au tout.

Impossible de dire un traître mot de l'histoire, sauf qu'elle ne ménage pas le lecteur. Certaines scènes sont particulièrement éprouvantes, certains passages durs et crus.

L'intrigue est une chose essentielle dans ce genre de roman, mais elle n'est pas tout. Elle est terriblement tortueuse et trompeuse, de quoi marquer la lecture. Mais un récit n'est rien sans de solides personnages. le roman expose, à la fois crûment et avec subtilité, de sacrés personnages de femmes. Toutes profondément marquées par les horreurs de leurs passés, et qui ont évolué plus ou moins bien par la suite. Femme forte ou au contraire rongée par sa faiblesse ; deux portraits poignants, deux destins faits de souffrances extrêmes.

Le roman frappe dès son entrée. Les livres du genre proposent toujours un démarrage interpellant, Sarah J. Naughton, elle, débute avec une triple introduction. Voilà qui est assez inédit. Trois scènes sans lien apparent, trois morceaux durs à avaler ; mordants.

Personnellement, j'aurais plutôt vu la couverture dans les tons rouges (même si le roman n'a rien de gore et fait dans la psychologie), à l'image de la première et étrange phrase du livre : « Quand il fait beau, le matin, le soleil brille si fort à travers les vitraux qu'on pourrait croire que le sol en béton est inondé de sang ».

C'est aussi ce qui donne un coté assez atypique au roman, cet environnement. L'action se déroule principalement dans une ancienne église réhabilitée en logements sociaux, en plein quartier populaire.

Plusieurs personnages donc, plusieurs voix. Dont celle d'une avocate américaine revenue au chevet de son frère. le genre arriviste, grande gueule, pas le genre à s'en laisser compter. Son ton cynique est une des forces du roman.

L'accroche de la version anglaise est, je trouve, parlante : « Personne ne croit un menteur, même quand il dit la vérité ». Qui croire ? Que croire ? N'y a t'il qu'une seule vérité ?

Avec Une autre histoire, Sarah J. Naughton prend aux tripes. Son thriller psychologique est éprouvant, il bouscule et est suffisamment singulier pour le faire sortir du lot. Quand on a, comme elle, une telle capacité à caractériser des personnages mémorables, la lecture n'en devient que plus poignante.
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J'ai lu ce roman dans le cadre d'un Masse critique et je remercie Babélio et les éditions Sonatine de m'avoir permis de lire « Une autre histoire ». le résumé alléchant m'a attirée et j'étais prête à me laisser manipuler avec « maestria » par l'auteur. Ma foi, cela n'a pas marché ! J'ai vite saisi que la malheureuse Jody n'était ni petite amie, ni manipulatrice experte mais une pauvre victime qui cachait la vérité à tout le monde, partant du principe que personne ne la croirait. Et effectivement Mags, la soeur d'Abe, croit pendant plus de la moitié du roman que cette jeune fille si fragile que le moindre courant d'air pourrait faire s'envoler, ment pour cacher ses crimes. Mais pour lui faire avouer la vérité qui n'a rien à voir avec celle qu'attendait Mags, cette dernière va se prêter à une expérience particulièrement monstrueuse qui va l'amener sur une autre piste. Alors, certes nous avons bien des rebondissements mais je les ai trouvés prévisibles. A aucun moment, je n'ai été surprise par le tour que prenait l'histoire. le livre n'est pas désagréable à lire mais il ne laissera pas beaucoup de traces dans mon souvenir. Dommage.
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Une autre histoire, c'est celle que ne raconte pas Jody, la petite amie du frère de Mags, dans le coma après une chute de 4 étages dans les escaliers. Même s'ils ne sont pas proches, la soeur va tout faire pour découvrir la vérité, car Jody semble mentir aisément. Elle cache une enfance sombre, que cache-t-elle d'autre...?
On reconnaît aisément la filiation avec tous ces thrillers psychologiques féminins, hérités du très réussi La fille du train ; une héroïne à contre-emploi, un mystère familial, des allers-retours dans le temps, une tentative de twist final. Ici, ça fonctionne pas mal dans le genre page turner (on a envie de connaître la suite), mais rien de révolutionnaire ni de captivant dans l'histoire, sans compter le style d'une platitude lassante, avec des passages frisant la mièvrerie. Des invraisemblances, aussi.
On pardonne tout ceci à l'aune de l'agréable moment passé, sans prise de tête aucune. du divertissement honnête, donc, pour lequel je remercie les éditions Sonatine et Masse Critique de Babelio.
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Sarah Naughton nous offre un premier roman assez différent, un thriller psychologique où la vérité à du mal à percer.

Mags est une jeune avocate qui vit à Las Vegas. Son jeune frère vient d'avoir un grave accident et est en soin intensif à Londres. Lorsqu'elle revient dans la capitale, elle se demande les raisons de son geste. Plus elle pose de questions à la jeune fiancée de son frère, dont elle ignorait l'existence, plus elle doute de l'authenticité de cet accident. Accident, suicide ou meurtre, Mags ne connait pas vraiment son frère qu'elle n'a pas vu depuis 12 ans mais elle doit savoir.

Il faut un long moment au cerveau pour traiter un accident brutal -l'accélération de zéro à cent que constitue le passage de la normalité à la calamité- et y apporter la réponse adaptée.

Abe, le frère de Mags vit dans un étrange bâtiment. Une église réaménagée en immeuble pour personnes malades, dépressives ou immigrées. L'histoire de ce roman se passe essentiellement dans cet espace, où nous avons un concentré de personnages atypiques. Même si l'auteur à centré son roman sur 3 personnes Mags bien évidement, Jody la petite amie d'Abe et Mira la voisine de palier.

Sarah Naughton nous met dans le bain tout de suite et très vite nous comprenons qu'il y a une machination, des mensonges dans cette histoire. Et plus on avance, plus on cherche cette vérité de façon insatiable. Plus on creuse, et plus on s'engouffre.

Elle dépose des pièces d'un puzzle, petit à petit. Et pour comprendre cette histoire, il va falloir comprendre celle des personnages, celle de Jody et de Mira ainsi que celle de Mags et de son frère.

Il y a de l'horreur dans ce roman, ce qu'il y a de pire à infliger a un autre être humain. Il y a aussi un amour inconditionnel, de la vie et de l'espoir. Il y a un début d'amitié et une folle envie de meurtre. Et lorsque l'on ferme ce livre, on se dit qu'elle nous a offert un livre différent de ce que vous aviez lu, mais qu'il a tout de même une griffe très « British » . Ils sont forts dans les thrillers psychologiques, ça, on ne peut pas le nier !

Par contre ne vous fiez pas à la quatrième de couverture, d'ailleurs un conseil : Ne la lisez pas !
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Mary, brillante avocate d'affaires à Las Vegas, rentre de toute urgence à Londres où son frère, Abe, vient d'avoir un terrible accident. Il a chuté par-dessus la rambarde de l'escalier de son foyer, du 4ème étage, il est dans le coma, sous respirateur, en état de mort cérébrale. Mary fait connaissance avec Jody, la fiancée de son frère. Elle rencontre la police qui hésite entre l'accident et le suicide. Pourtant, quelques détails interpellent l'avocate qui va se lancer dans une enquête parallèle. le lecteur la suivra sur la trace d'une galerie de personnages tous plus ou moins abîmés par la vie.
Le style est fluide et certes le lecteur tout comme Mary se pose des questions. Mais celle-ci est arrogante et n'arrive pas à grand-chose jusqu'aux trois-quarts du roman, ce qui est un peu long.
L'intérêt de ce roman réside néanmoins par l'approche sociologique des habitants de ce foyer dans une banlieue très miséreuse de Londres. Différents traumatismes y sont évoqués mais sans effet catalogue et avec humanité.
Rien que pour ça, ce roman mérite d'être lu.
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Mags revient en Angleterre lorsqu'elle apprend que son frère, Abe, qu'elle n'a pas revu depuis des années, est dans le coma suivant à une chute de plus de dix mètres dans la cage des escaliers de l'immeuble où il vit.
Un immeuble où sont logés des personnes fragiles, tant socialement que psychologiquement.
La thèse du suicide est avancée mais Mags n'y croit pas. Elle démarre sa propre enquête…

Ce premier roman est un thriller psychologique qui nous plonge dans les souvenirs de femmes traumatisées. Souvenirs refoulés, assumés ou niés, ils compliquent la vue d'ensemble du drame qui a mené Abe aux portes de la mort (surtout que l'auteur de ces souvenirs n'est jamais clairement identifié!).

Suicide? Après avoir surmonté sa jeunesse sous le joug d'un père violent, assumé sa sexualité et reconstruit une existence à peu près équilibrée, Abe souhaitait mettre fin à ses jours? Mags a beaucoup de mal à accepter ce renoncement à la vie.
Mags s'en est sortie également, de cette jeunesse chaotique. Cabossée, froide et rigide, sans relation amoureuse stable, mais elle s'en est sortie en devenant une avocate et une femme de tête.
D'ailleurs, elle ne va reculer devant aucune manipulation pour extraire peu à peu la vérité des murs de cette ancienne église et tant pis si la fragilité de Jody s'en trouve singulièrement affectée.

Je ne sais pas si c'est dans l'air du temps mais je rencontre dans mes lectures de plus en plus de personnages féminins portés sur la boisson et passablement torturées mais qui manquent diablement de charisme. Ok j'ai déjà avoué que j'avais un penchant pour la misogynie mais ce n'est pas le coeur du problème car j'en ai autant pour le cliché du flic alcoolo et désabusé, par exemple.
Si c'est une tentative pour écorner la fiabilité du personnage et instiller le doute dans l'intrigue, je veux bien mais à trop verser de verres de vin au fil des pages, c'est saoulant (ouaip, je sais, elle était facile celle-ci!).

En bref, je n'ai éprouvé aucune empathie pour aucun des personnages, à l'exception d'Abe mais il n'est pas très causant dans l'histoire.

Le passé de Jodie est terrible, certes, mais le personnage est agaçant et manque tellement de cohérence (oui, même dans sa « folie » et ses mensonges!) qu'elle en devient très vite transparente dans le roman. Parce qu'on sent tout de suite que son amour est pathologique, qu'elle est incapable de violence et qu'elle est « juste » accessoire à l'intrigue.

Récemment, aux termes de mes différentes lectures, une réflexion me vient souvent: manque évident d'émotions. Alors, deux hypothèses: soit mes goûts évoluent et je deviens plus exigeante, soit les romans en question tiennent la route, techniquement, mais manquent d'âme. À mon sens, il ne suffit pas de mettre en présence des personnages torturés, étaler quelques horreurs bien glauques, situer son action entre des murs anxiogènes pour que l'ensemble fasse corps pour captiver un lecteur et le prendre en otage. Il faut la petite étincelle en plus et là, je ne l'ai pas sentie.

Alors bien entendu, la chute (sans mauvais jeu de mots mon cher Abe!) est cohérente avec un personnage amené progressivement dans le champ mais le lecteur se sera contenté de tourner les pages sans réellement s'investir par manque d'indices.

C'est un roman qui se laisse lire, sans grande originalité, dans les transports en commun ou dans une salle d'attente. Mais il ne m'aura pas scotché au fond de mon fauteuil…
C'est un premier roman donc le prochain est à surveiller pour que je me fasse réellement une opinion sur cet auteur…
À suivre, donc…
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Un thriller gigogne.
Contrairement à mes habitudes je vais commencer par ce qui m'a déplu.
Il y a un bémol à ma lecture, et c'est la construction de ce roman. La forme chorale va très bien avec l'intrigue, mais je cherche encore l'utilité des trois prologues ainsi que des intermèdes entre les chapitres. Pour moi cela alourdit le livre qui par ailleurs maintient bien le suspense jusqu'au final.
Maintenant l'atmosphère du livre est originale car toute l'action se déroule dans une ancienne église désaffectée et réhabilitée en logements sociaux avec une population très variée dans un quartier de Londres.
Mags, 38ans, brillante avocate à Las Vegas, est appelée au chevet de son frère Abe, victime d'un terrible accident. Il l'avait indiqué comme seule personne à prévenir.
Elle se demande bien pourquoi, car elle l'a lâchement abandonné en fuyant sa famille à l'âge de 16 ans, Abe avait 15 ans.
Néanmoins elle prend le premier vol et arrive à l'hôpital. Son frère est dans un état irrémédiable. A son chevet une jeune femme Jody, 25 ans, qui se présente comme sa fiancée.
Mags a fui une autorité paternelle violente, sans se retourner, sans emmener son frère avec elle.
Elle s'est fait une belle situation, mais avant cela elle a subi le contrecoup et fait n'importe quoi en se noyant dans l'alcool et le sexe.
Mags s'est forgée une telle carapace que le lecteur se demande si elle est capable de fendre l'armure de temps à autre.
Jody c'est tout le contraire, elle est à vif, comme si elle sortait nue en permanence, laissant les soubresauts de la météo l'attaquer sans qu'elle ait l'idée de se protéger. Dans sa tête, c'est la confusion totale, elle ment, elle psalmodie en permanence. le lecteur a l'impression que c'est une immense croûte recouvrant une plaie, et qu'elle gratte cette croûte jusqu'au sang.
Mira, est une voisine, elle est enceinte et avec son mari ils ont demandé l'asile, car ils viennent d'Albanie. Elle espionne en permanence, les uns et les autres, en commençant par son mari.
Ces trois protagonistes vont se donner la réplique de mensonges en vérité, concernant ce qui n'est pas un accident pour Abe ni comme on veut le prétendre un suicide.
Abe est un homme qui a choisi le métier d'aide-soignant et qui malgré les difficultés rencontrées, accomplit son travail avec beaucoup d'humanité. Toujours prêt à rendre service, discret et généreux.
Mags fait un constat : « Ce n'est pas ma faute. Je n'étais qu'une enfant, comme Abe. Nous avons chacun fait ce que nous avions à faire pour survivre. Je ne suis pas surprise d'apprendre qu'il a traversé une dépression. Lui s'est soigné au Prozac, moi à l'alcool et au sexe. Evidemment, ma première solution inspire toujours plus de compassion que la seconde. »
Son constat l'amène à se dire que devant l'inertie de l'inspectrice Derbyshire, elle devrait mener l'enquête elle-même.
Elle va y mettre toute sa pugnacité, sa hargne car elle comprend qu'elle ne pourra jamais se pardonner les liens distendus avec son frère.
Elle va apprendre à connaître l'homme qu'il est devenu et comprendre que contrairement à elle, il a vécu.
A force de se blinder, et de laisser croire aux autres qu'elle est uniquement l'image qu'elle affiche en permanence, elle s'aperçoit enfin qu'elle passe à côté de l'essentiel.
Le lieu, cette fondation St Jérôme, qui est un véritable personnage, les portraits croisés de ces deux femmes, forment une intrigue soutenue. La tension psychologique est très bien tenue, tendue comme un arc de cercle, et au fur et à mesure la vérité apparaît comme la dernière des poupées Matriochka.
Pour un premier roman, le fonds est très bon, mais je trouve cette construction qui est à la mode, lourde avec des éléments superfétatoires.
Merci Masse critique Babelio et les éditions Sonatine pour m'avoir fait découvrir Sarah J. Naughton. Je lirai son deuxième roman pour savoir si son talent se confirme.
Chantal Lafon-Litteratum Amor 31 mars 2018
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Abe, le frère de Mags vient de mourir. Il a été retrouvé au pied de la cage d'escalier de son immeuble. Pour tout le monde, Abe s'est suicidé, mais Mags n'y crois pas. La jeune femme va mener l'enquête pour découvrir ce qu'il s'est passé.

L'auteure s'amuse à nous faire tourner en rond. Vous aurez beau tenter de percer par vous-mêmes le mystère de cette mort, vous n'arriverez jamais à trouver par vous-même le fin mot de cette histoire. La vérité n'est jamais là où on l'attend, et c'est justement ce qui m'a plût dans cette histoire. Suspense et surprise étaient au rendez-vous pour mon plus grand bonheur !

Les personnages sont bien construits et dégagent une aura mystérieuse qui donne envie de creuser pour découvrir qui ils sont réellement. Jody en particulier m'a énormément intriguée. C'est une jeune femme à la fois extravagante et introvertie, qui cache de multiples secrets. de copine éplorée, elle va perdre son statut de victime pour devenir la coupable suspectée du meurtre. Avec elle, c'est sûr, vous ne saurez plus sur quel pied danser !

Malheureusement, l'ensemble de l'histoire ne m'a pas entièrement convaincue. Il manquait d'actions dans le récit et de rebondissement. Sans parler de certaines scènes qui me paraissaient totalement invraisemblables, comme le dénouement final, que j'ai trouvé trop tiré par les cheveux et trop peu crédible. Somme toute, ce thriller psychologique est finalement banal et ressemble à bien d'autres histoires. Manque d'originalité et d'éléments impactants, dommage !

Un thriller psychologique intéressant, mais qui ne laisse pas un souvenir impérissable.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Une autre histoire de Sarah Naughton m'a été envoyé par les éditions Sonatine et net galley.
L'histoire est assez simple au départ. Une femme, Mags, a fuit l'Angleterre et est devenue avocate à Las Vegas. Quand elle apprend que son frère Abe a été victime d'un accident et est dans le coma elle vient le voir. Là, surprise, elle découvre qu'il a une petite amie Jody et surtout, qu'il a tenté de se suicider ! Elle fait confiance à Jody mais les apparences peuvent être sacrément trompeuses, comme Mags va s'en rendre rapidement compte..
Ce thriller psychologique est bien ficelé et l'auteure nous emmène de surprises en surprises. Je trouve qu'on ne s'y ennuie pas, et j'ai apprécié l'ambiance, les personnages.
Malgré tout, je n'ai pas eu de coup de coeur.
j'ai apprécié ma lecture, j'en garderais un bon souvenir mais il manque un truc pour me faire dire Waouh !
Mais je le recommande, c'est un bon thriller psychologique et je mets quatre étoiles :)
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